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Girl



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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2023-11-28T17:56:32+01:00
Lu aussi

On entre immédiatement dans le vif du sujet avec l'enlèvement de lycéennes au Nigeria par Boko Haram en 2014, dont l'autrice s'est inspirée pour nous conter le récit de Mariam à la première personne, donnant ainsi corps à ces filles victimes de la barbarie des hommes. Boko Haram, ce groupe sectaire prône un islam rigoriste et impose sa vision cruelle de ce que doit être la vie, surtout pour les femmes.

"J'étais une fille autrefois, c'est fini. Je pue. Couverte de croûtes de sang, mon pagne en lambeaux. Mes entrailles, un bourbier." Voilà ce que nous dit Mariam. Les viols et les violences, les témoignages de John, petit garçon enlevé pour devenir soldat, puis Buki, une fille, défouloir pour les hommes, comme toutes les autres filles, victimes de leur désir répugnant, leur besoin de se vider dans ces "salopes" comme ils disent, sans état d'âme.

Ce qui ressort dans la première partie, c'est une haine incommensurable des femmes, mais aussi que l'amitié est une planche de salut dans les pires moments de la vie. Et puis tout le long, que l'instinct de conservation est chevillé au corps. Quelles que soient les horreurs qu'on puisse subir, la plupart du temps le désir de rester en vie est le plus fort. Mais ce livre ne parle pas que d'horreurs. Il nous raconte des moments de grâce, quand des êtres humains tendent la mains à d'autres êtres humains. Il nous parle des nomades peuls qui ont une vie plutôt heureuse, qui sont chez eux partout où ils se posent, qui ont l'instinct grégaire, où le clan est essentiel, mais pas fermé. Il nous dit que l'attachement mère-enfant est presque toujours plus fort que tout.

Hélas, partout dans le monde, les femmes sont toujours au bord du vide, car elles sont les victimes désignées des hommes quand tout va mal, impuissante à modifier leur destinée :

"On n'a pas le pouvoir de changer les choses […]

- Pourquoi pas ?

- Parce qu'on est des femmes."

C'est écœurant car tellement vrai si souvent.

Malheureusement, le retour chez soi n'est pas toujours synonyme de joie. Surtout avec un enfant... Oui, la triste condition des femmes dans le monde, doublement punies. Victimes d'abord, puis pour cette même raison montrées du doigt et vouées aux gémonies, comme si elles étaient responsables du malheur qui les accable.

Un roman dur mais nécessaire, où le sordide est évité grâce à la subtilité de l'autrice qui nous épargne les détails des viols. Toutefois j'ai trouvé ce récit très froid ou distancié, car je n'ai jamais eu d'empathie pour Mariam. Uniquement de la compassion. Mais pourquoi donc ?

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Commentaire ajouté par Voyageaufildesmots 2023-05-21T10:34:47+02:00
Lu aussi

Il est bien difficile pour moi de donner mon avis sur ce livre. En se basant sur l'histoire de l'enlèvement de lycéennes nigérianes en 2014, Edna O'Brien nous livre une histoire terriblement touchante et dure.

Dès le départ, le décor est planté et on se demande jusqu'où nous allons être plongé dans l'horreur. Une histoire de violence, mais surtout de courage. Un livre qui m'a énormément touché. Je ne m'étais jamais vraiment renseigné avant sur les événements de 2014, j'en avais simplement entendu vaguement parlé. Avec son livre, Edna O'Brien m'a totalement plongé hors de chez moi et m'a mis une bonne grosse claque.

Un livre à lire absolument !

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Commentaire ajouté par jeanpierrecattelain 2021-01-02T22:00:40+01:00
Bronze

Lu en V.O.

Connaissant un peu l'oeuvre d'Edna O'Brien, j'ai été perplexe, et plutôt déçu.

Certes, elle a le mérite de porter à notre attention des évènements tragiques, l'enlèvement par des djihadistes (Boko Haram) de villageois, et en particulier de femmes et jeunes filles. Elle relate, comme s'il s'agissait du journal intime d'une jeune fille, les violences multiples, physiques, morales, sexuelles, exercées contre de toutes jeunes filles, forcées d'épouser des combattants, eux-mêmes parfois victimes de chantages. Mais aussi, après son évasion, les difficultés à se réintégrer dans une société, pétrie de préjugés, où ces femmes, déjà victimes, sont rejetées comme impures à tout jamais.

Travail donc de reporter, et là s'arrête l'intérêt de ce livre: il est écrit en un style relativement naïf, même pauvre, avec un lexique limité, aux phrases courtes, et même souvent simplistes, comme pour rapporter un "fait divers". Ce n'est pas un travail de journaliste, aucune mise en perspective ni arrière-plan sur les origines de ce conflit, ni même à mon sens un roman.

Une bizarrerie dans le texte original (je ne sais si cela apparaitra dans la traduction française): un passage constant du temps passé (preterite) au temps grammatical présent, sans justification par l'enchainement des évènements, contrairement aux usages en littérature anglophone.

Merci à elle de donner un écho à ces abominations qui perdurent, en particulier au Nigéria, mais ce n'est pas une oeuvre littéraire.

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Commentaire ajouté par Serafima 2020-06-26T15:25:50+02:00
Lu aussi

J'ai trouvé ce livre bizarrement écrit et l'histoire pas très intéressante, ça ne mène nulle part.

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Commentaire ajouté par LesLecturesDeLily 2020-05-08T14:54:52+02:00
Argent

#Chronique : Girl de Edna O'Brien

« Girl est un titre que j'ai découvert dans le cadre du Prix Audiolib 2020. [...]

Ce que je peux vous dire sur ce livre, c'est que la narration n'est pas de tout repos, l'histoire est violente, prenante, on est directement plongé dans l’horreur des camps djihadistes, ça vous laisse imaginer la puissance de ce récit ! »

Mon avis complet pour les Éditions Audiolib​ est à découvrir sur le blog: http://www.leslecturesdelily.com/2020/05/girl-ecrit-par-edna-obrien-editions.html#more

Bonne lecture !

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Commentaire ajouté par Hogwarts08 2020-04-12T21:31:49+02:00
Argent

Malgrè un début atrocement génial la suite n'a pas été à la hauteur, la fin particulièrement ne m'a pas convaincu, mais une lecture très forte de realisme

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Commentaire ajouté par kymmy38 2020-04-05T14:12:55+02:00
Argent

Un livre romancé très dur sur la vie d'une jeune fille enlevée, violée et qui a réussi à s'enfuir. On pourrait croire qu'après le plus dur est derrière elle mais c'est sans compter les croyances qui existe dans certaines peuplades. Le chemin de la délivrance sera bien plus long.

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Commentaire ajouté par Julie-176 2020-02-15T22:22:56+01:00
Lu aussi

La quatrième de couverture et son résumé me faisaient très envie. Je ne connaissais pas l’auteure irlandaise, Edna O’Brien, mais quelle belle découverte, ai je encore fait là grâce au Grand Prix des Lectrices Elle.

A partir du fait réel qu’a été l’enlèvement de dizaines d’étudiantes par le groupe terroriste Boko Haram au Nigéria en 2014, l’auteure écrit l’histoire d’une de ces jeunes filles, telle qu’elle aurait pu être vraiment vécue. C’est sensible mais aussi tellement criant de vérité que, parfois, je me suis posée la question si c’était vraiment dans un roman que je me trouvais ou si l’une des écolières avait écrit son auto-biographie.

Jamais, Edna O’Brien ne tombe dans le pathos malgré cette histoire bouleversante. Elle ne se contente pas de raconter l’enlèvement ou le quotidien des enfants aux mains des kidnappeurs mais aussi la délivrance d’un chemin semé d’embûches ainsi que le retour à une vie « normale ».

Alors que des jeunes filles ont été délivrées, nous pourrions penser, nous petits européens, que la galère est désormais terminée, malgré des séquelles psychologiques. Mais on aurait trop souvent tendance à oublier que dans certains pays d’Afrique, la fin ne peut pas reprendre tout simplement son cours et se poursuivre un peu comme si rien ne s’était passé. Bien entendu, il y a la perte de certains êtres chers durant ces années de captivité mais il y a aussi ensuite le regard différent des autres membres du village et la mise au ban par ces gens qui étaient pourtant les voisins et amis.

Même si le livre n’est pas bien épais, j’ai trouvé l’histoire forte et pas superficielle comme cela pourrait laisser présager le nombre de pages. Le style d’écriture m’a énormément plu et beaucoup touchée.

Cette jeune « héroïne » dans ce pays si dénué de tout restera encore longtemps gravé en moi. Finalement, l’auteure vous met en quelque sorte un visage sur ces filles, hélas si vite oubliées en Occident, et pour moi les informations au sujet de ce groupe terroriste résonneront différemment dorénavant.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices 2020 du magazine Elle.

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Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2020-02-14T14:26:06+01:00
Diamant

Percutant, destructeur, d’une réalisme époustouflant, où terreur et espoir se partagent une histoire hors norme, Girl nous plonge dans le chaos insoutenable d’une vie détruite au nom de la barbarie.

J’avais beaucoup entendu parlé de ce roman à sa sortie. Je ne m’étais pas plongé dans la lecture des nombreuses chroniques qui fleurissaient sur la blogosphère. Girl avait retenu mon attention et j’ai été très enthousiaste de pouvoir le lire.

Edna O’Brien dépeint dans cette fiction une histoire foudroyante. Cela n’est pas sans me rappeler se terrible événement en avril 2014 au Nigeria, l’enlèvement de plus de deux cent lycéennes par Boko Haram. Edna O’Brien prend le partie d’écrire son histoire à la première personne donnant cette immersion déplaisante dans le sens où les émotions de l’héroïne sont davantage percutantes. De cette façon, Edna O’Brien frappe fort et marque les esprits. Une immersion glaçante, suffocante, sanglante, insoutenable, pétrifiante où il se dégage, tout de même, au fil des pages une once d’espoir. L’état d’esprit de la captive se dégrade, mêlant le conscient et l’inconscient dans ce ballet morbide où la survie devient une nécessité. Réalité et irréalité se confrontent également perdant le lecteur dans les abysses de l’insaisissable.

Le parcours de cette femme est un véritable enfer du début à la fin. Sur fond de religion et de superstition, pas à pas la fureur s’invite dans ce silence imposant où le cœur de la victime ne cesse de hurler son désarroi. Le mutisme et l’absolution cohabitent malgré le déchaînement de ses pensées, de sa folie équivoque. Alors que ses pas la portent vers une certaine liberté, des rencontres vont bouleverser ce quotidien morne. Des rencontres libératrices et révélatrices qui la mènent vers une terre où le simple bonheur semble se laisser conquérir.

Une lecture bouleversante portée par une verbe acérée, Edna O’Brien ne laisse aucun répit. Dramatique est le seul mot pour vous décrire ce que j’ai ressenti. Un mot pourtant si faible et si loin de décrire l’ensemble du roman. Une œuvre qui me semble intemporelle et inévitable temps que des régions du monde seront aux prises de la folie. Une œuvre pour ne pas oublier leurs souffrances et leurs cris aux prises d’une société à deux vitesses. Une œuvre marquée par la splendeur glaçante de l’abominable.

Un incontournable pour cette année 2020 que je vous invite à découvrir.

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Commentaire ajouté par Marie-Helene-7 2019-12-27T08:50:20+01:00
Diamant

Un texte magistral, d’une tendresse et d’une douceur infinies malgré la thématique effroyable de l’enlèvement de jeunes filles par Boko Haram.

Edna O’Brien a su utiliser le ton juste pour nous parler, à la première personne, du sort d’une jeune fille en particulier qui, après avoir été enlevée, réussit à échapper à cet enfer pour, en fin de compte, tomber dans un autre enfer puisque sa famille ne la reçoit pas à bras ouverts (c’est le moins que l’on puisse dire) mais avec méfiance, presque avec dégoût. Sa famille veut même la séparer de sa fille, dont le père est djihadiste.

L’auteure nous livre, dans un livre puissant, tout en finesse, le résultat de ses recherches, de ses voyages et de trois ans d’écriture.

Un texte fort qui en outre se termine, malgré tout, sur une note d’espoir grâce à l’humanité d’étrangers et à la résilience, la force de caractère de la protagoniste qui se bat pour sa fille et pour elle-même.

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