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Une fin d'après-midi, après mon travail, je rentrai chez moi. Là, bien que portes et fenêtres fussent verrouillées, il y avait un second manuscrit sur une table à thé devant le canapé, celui que vous allez lire. Pas de note jointe, pas d'explications.
Peut-être, comme l'avait dit une fois Tarl Cabot, que « les Prêtres-Rois ont des agents parmi nous ».
Afficher en entierJe me demandai s'il était sage de poursuivre mon voyage. Le soleil serait bientôt couché et la nuit goréenne n'est pas sans danger, particulièrement pour un piéton. C'est la nuit que chasse le sleen, ce mammifère carnivore à six pattes dont le corps allongé le fait ressembler énormément à un lézard. Je n'en avais jamais vu, mais j'avais relevé des empreintes d'une de ces bêtes sept ans auparavant.
Afficher en entierJe coiffai le casque et suspendis à mon épaule gauche l'épée et le bouclier. Puis je soulevai avec aisance dans ma main droite la lance massive. D'après le soleil, et sachant que Ko-ro-ba se trouvait au nord-ouest des montagnes, je me mis en route vers ma Cité.
Afficher en entierPour eux, une cité est presque une chose vivante, ou plus qu'une chose vivante. C'est une entité avec une histoire, alors que pierres et rivières n'ont pas d'histoire. C'est une entité avec une tradition, un héritage, des coutumes, des habitudes, un caractère, des intentions, des espoirs. Quand, par exemple, un Goréen dit qu'il est d'Ar ou de Ko-ro-ba, il fait beaucoup plus que de vous renseigner sur le lieu de sa résidence.
Afficher en entierEn fait, la lance goréenne est telle que de nombreux guerriers dédaignent des armes de jet moins grandes comme l'arc de guerre ou l'arbalète qui, l'un et l'autre, ne sont pas rares sur Gor.
Afficher en entierLe casque était en bronze, travaillé à la mode grecque, avec une unique ouverture à peu près en forme de Y. Il ne portait aucun insigne, et le cimier aucune identification. Le bouclier rond, fait de bandes concentriques de cuir durci se chevauchant, rivées ensemble et reliées par des cercles de cuivre, et muni d'une double courroie pour être tenu au bras gauche, ne portait pas non plus de marque. Normalement, le bouclier goréen est peint de façon distinctive et un insigne permettant d'identifier la cité de son détenteur y est incorporé. Si ce bouclier m'était destiné, et je ne doutais guère que ce fût le cas, il aurait dû porter l'insigne de Ko-ro-ba, ma Cité.
Afficher en entierIl n'y avait dans mon coeur aucun amour pour les Prêtres-Rois, ces mystérieux habitants des Monts Sardar, qui ou quoi qu'ils puissent être, mais il y avait de la gratitude, soit pour eux, soit pour les forces étranges qui les faisaient agir.
Afficher en entier— C'est vrai, dit-il, mais tu n'es pas obligé de le croire. Je ne savais que dire. Bien sûr, cela ne pouvait pas être vrai. Pourtant, j'en avais la conviction, Cabot était, l'un des hommes les plus honnêtes que j'aie connus.
Afficher en entierCette cité n'est pas aimée, répéta-t-il. Sinon elle ne serait pas utilisée comme elle l'est, entretenue comme elle l'est ! Il s'éloigna tristement. Je ne sais pas pourquoi, mais je compris que c'était cette nuit-là que j'apprendrais le secret de Tarl Cabot.
Afficher en entierJe pris énergiquement Cabot par le bras. Il semblait ne plus être en colère et je voyais qu'il ne voulait de mal à personne. Mon contact parut le tirer de cette étrange humeur. Il rendit docilement au barman la matraque détruite. — Je suis désolé, dit Cabot. Vraiment désolé.
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