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Mon propos n’est pas de dire du mal de Picasso. Mon propos est de tenter d’expliquer le long chemin de croix qu’il m’a fallu gravir pour tenter de réhabiliter l’image d’un homme incapable d’aimer. Mon propos est de rendre palpable la souffrance des victimes d’un virus comparable au virus I love you qui a contaminé le réseau Internet à la veille de l’an 2000.
Afficher en entierComment devenir un homme responsable lorsque, au restaurant, il suffit à ce père insolent de signer sur une nappe en papier pour payer une addition de quarante personnes ? Comment adopter un mode de vie cohérent lorsqu’on entend ce père se vanter de pouvoir acheter une maison sans passer par le notaire, avec trois tableaux qu’il qualifiait avec morgue de « trois merdes barbouillées dans la nuit » ?
Afficher en entierIl aimait l’argent pour acheter des maisons dans lesquelles il peignait. Il les revendait dès qu’elles ne suffisaient plus à contenir ses nouvelles œuvres. Il n’aimait pas se mettre à table. C’était du temps volé à sa création. Il méprisait toutes les vanités qu’apporte la fortune. Dans ses vêtements fatigués, il aurait pu passer pour un clochard. Il ne faisait aucun cas de la cour qui se pressait pour venir voir le maître.
Afficher en entierDans le minibus qui est venu nous chercher, nous découvrons les rues, les maisons bigarrées, les échoppes des artisans, la foule affairée, les couleurs, les odeurs : odeurs d'épices, de musc, de moiteur.
Odeurs de paradis...
Tout au bout de la ville, un bébé nous attend
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