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Ils étaient garés sur un terrain vague jonché d’ordures, cachés en pleine vue à côté d’une Mazda tunée et d’une Chevrolet qui ne tenait debout que grâce à la rouille et l’optimisme.

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— Assieds-toi, murmura Sam.

Vance s'exécuta. Non parce que son cerveau tournait à plein régime et comprenait les instructions, mais parce que ses jambes semblaient savoir comment obéir à un ordre.

D'un coup de genou, Sam écarta plus largement les jambes de Vance et s'avança entre elles.

Vance étant assis, ils se retrouvèrent face à face. Sam prit son visage entre ses mains et passa son pouce sur les lèvres de son partenaire, encore humides d'avoir été embrassées.

Vance était certain qu'il devait dire quelque chose. Quelque chose d'intelligent, d'articulé, ne serait-ce qu'un mot. Quelque chose qui démontrerait qu'il parlait le même langage que Sam, mais tout ce qu'il avait un jour appris disparut de son cerveau si vite, qu'il n'y eut pas la moindre chance que cela atteigne ses cordes vocales.

— Oh.

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Extrait ajouté par Moridiin 2023-02-12T14:24:42+01:00

— Excusez-moi, monsieur.

Vance s’arrêta alors qu’un petit homme à l’air inquiet, vêtu d’un costume et portant un badge annonçant « Hugo Robertson, responsable du service clientèle », les interrompait.

Vance le regarda de haut en bas. Une goutte de sueur se forma sur la tempe ridée de l’homme, et Vance hocha la tête. Il savait.

— Est-ce qu’il y a un problème ? demanda Sam avant de jeter un coup d’oeil autour de lui, s’attendant à moitié à assister à un vol en cours ou quelque chose du même genre.

— Je vais aller t’attendre dans la voiture, annonça Vance.

Il se retourna, mais s’arrêta quand Sam lui saisit le bras.

— Quel est le problème ?

Vance ouvrit la bouche pour répondre, mais Sam ne le regardait pas ; il avait les yeux braqués sur le gérant.

— J’ai bien peur de devoir vous demander de partir.

— Pour quelle raison ? demanda Sam poliment, mais son emprise sur le bras de Vance était ferme.

— Oh, pas vous, monsieur, ajouta rapidement le responsable en pensant que c’était la meilleure chose à dire.

— Il veut dire moi, marmonna Vance, qui essayait de faire lâcher prise à Sam. C’est bon.

— Non, ça ne l’est vraiment pas.

Sam était horrifié.

— Nous n’avons rien fait de mal.

Le directeur se rapprocha de Sam, comme s’il s’apprêtait à partager des informations confidentielles, mais Sam s’écarta de lui d’un pas résolu, ce qui le plaqua contre Vance. Que cela ne dérangea pas le moins du monde.

— Êtes-vous le responsable ?

Ils se retournèrent tous deux pour se retrouver face à la dame en fauteuil roulant.

— Oui, madame, confirma le responsable. Je suis à vous dans un instant.

La femme sourit gentiment puis fouilla dans son sac à main duquel elle sortit une carte qu’elle tendit au responsable. Il la lut et rougit immédiatement, un sourire troublé s’épanouissant sur son visage.

— Madame Vine, je suis tellement honoré de vous rencontrer. En quoi puis-je vous être utile ?

Vance l’observa avec intérêt. Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Le magasin s’appelait Vine Street Produce et il était détenu et exploité par la famille Vine. C’était une énorme entreprise dans le Sud-Est, et d’après ses souvenirs, tout était parti d’un simple étal de marché à Atlanta, plus ou moins soixante ans auparavant. La mère de Vance adorait leurs produits, car ils veillaient toujours à s’approvisionner localement. En fait, il était à peu près sûr qu’elle avait des contacts avec leur service du personnel, et organisait souvent des stages pour des adolescents qui avaient séjourné en famille d’accueil.

— Vous pouvez m’expliquer pourquoi vous demandez à ce monsieur de quitter mon magasin ?

Ouais, définitivement pas une coïncidence.

— Nous avons reçu des plaintes de clients, expliqua Hugo, comme s’il avait un goût désagréable dans la bouche.

— Je ne suis pas surprise, contra-t-elle. Le service clientèle ici est abominable.

Hugo pâlit.

— Mais…

— Comme vous le savez, même si j’ai pris ma retraite il y a quelques années, j’ai pour habitude de faire des vérifications ponctuelles dans tous nos points de vente. Mon chauffeur m’attend dehors pendant que je visite celui-ci. Je ne peux plus me déplacer facilement depuis trois ans, et je suis curieuse de voir les défis que peuvent représenter nos magasins pour une personne dans ma position.

— Nous avons fait le nécessaire pour avoir le nombre approprié de places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduites, et nous avons des toilettes accessibles, fanfaronna Hugo.

— Oui, acquiesça-t-elle, mais c’est la partie facile, n’est-ce pas ?

Il garda très sagement la bouche fermée.

— Je suis dans ce magasin depuis trente minutes et j’ai volontairement choisi des produits sur des étalages qui me sont hors d’atteinte sans aide. À part une charmante jeune fille qui s’appelle Shannon au stand de la charcuterie et un autre client, la seule personne qui a remarqué que j’avais besoin d’aide, c’était ce jeune homme.

Elle indiqua Vance d’un signe de la main.

— J’ai compté au moins quatre membres du personnel qui n’ont même pas semblé voir que j’avais quelques difficultés, ce qui leur donne le bénéfice du doute. Je détesterais penser qu’ils m’ignoraient délibérément.

Hugo ouvrit la bouche, mais Mme Vine leva la main pour lui intimer le silence. Elle se tourna vers Vance.

— Jeune homme, je m’appelle Elspeth Vine et mon père a lancé cette entreprise il y a plus de cinquante ans. Vous êtes exactement le genre de client dont nous avons besoin dans ce magasin, et si jamais vous cherchiez un jour du travail, sachez que cette société serait ravie de vous accueillir.

Vance lui offrit un grand sourire et carra les épaules.

— Merci, madame, mais en fait, je travaille dans les forces de l’ordre.

Il jeta un coup d’oeil à Hugo. L’homme prit une teinte un peu plus cireuse encore.

Elspeth sourit et lui tendit sa main.

— Et vous vous appelez ?

Elle se pencha en avant.

— À moins que vous ne soyez sous couverture, bien sûr.

Même Sam rit à sa répartie.

— Vance Connelly.

Elle haussa les sourcils.

— Êtes-vous apparenté à Connie de quelque façon que ce soit ?

Vance sourit. Il remarqua qu’elle n’avait pas prononcé le nom de famille de sa mère. Cette dernière avait toujours déclaré qu’elle avait failli annuler le mariage quand elle avait compris qu’elle s’appellerait Connie Connelly. Les plaisanteries sur le sujet étaient célèbres dans leur famille.

— C’est ma mère.

Le visage d’Elspeth s’illumina.

— Évidemment !

Elle regarda Hugo, qui donnait toujours l’impression qu’il allait être malade.

— Et maintenant, monsieur Robertson, nous allons avoir une discussion sur la façon dont vous allez sauver votre emploi.

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Extrait ajouté par Moridiin 2023-02-12T14:22:46+01:00

Vance se dépêcha d’aller tenir la porte ouverte quand une femme avec deux enfants en bas âge et trois sacs de courses sortit du magasin. Elle leva les yeux pour le remercier, puis couina de surprise et tira ses enfants plus près d’elle… comme s’il allait l’attaquer. Il voulut crier que tout allait bien, il ne mangeait pas d’enfants s’ils n’étaient pas saupoudrés de fromage, mais il fit poliment un pas en arrière.

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Extrait ajouté par Moridiin 2023-02-12T14:22:17+01:00

— Par ici, dit Sam en indiquant le lit en réponse à la question de Vance.

Il fit attention à ne pas faire remarquer que les pieds de Vance dépasseraient du bout de son lit de taille standard. Il ne prendrait pas cette direction après avoir essayé de faire le malin à l’hôpital et blessé les sentiments de Vance au passage. Sam avait été harcelé presque toute sa vie par des gens qui étaient physiquement plus grands que lui, et il avait appris très vite que ses seules armes étaient la vitesse et l’intelligence – qu’il fallait être à la fois rapide sur ses pieds et vif avec sa langue. Il savait avec certitude que Vance avait un faible pour lui, et en tant qu’Angel l’attraction avait été immédiate. Mais Angel avait le pouvoir et l’assurance que Sam ne possèderait jamais, en particulier avec quelqu’un de la taille de son partenaire, et il n’osait pas donner ce genre d’ascendant sur lui à un homme comme ça.

Cela ne voulait pas dire qu’il devait être cruel, cependant, mais les piques semblaient lui échapper vraiment facilement ces derniers temps. La mort de Reed l’avait durement affecté, mais ce n’était pas une excuse. Il valait mieux que ça.

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Extrait ajouté par Moridiin 2023-02-12T14:21:12+01:00

Vance attendit que tout le monde soit sorti.

— Est-ce que j’ai des vêtements ici ?

— Je suis sûr que je peux trouver une bâche quelque part, le railla immédiatement Sam.

Vance ferma brusquement la bouche et baissa les yeux. Il essaya de ne pas laisser la « plaisanterie » l’atteindre plus que les brûlures.

— Oh merde, murmura Sam, contrit. C’était nul. Je ne voulais pas dire…

— Nous allons voir ce que nous pouvons trouver, dit rapidement Finn.

Talon et Gael l’accompagnèrent.

Vance ne souhaitait rien de plus qu’être avec Sam, ou en sa compagnie tout au moins, ce qui semblait être chaque minute de chaque jour, mais Sam ne faisait que plaisanter et se moquer de lui. Costaud. Il avait aimé le sobriquet quand Sam l’avait utilisé pour la première fois, lorsqu’il était sous couverture en tant qu’Angel. Le nom avait semblé signifier autre chose alors. Mais il le détestait maintenant. Il se sentait gros, laid et…

— Je suis désolé, murmura Sam, et sa main vint couvrir celle de Vance.

Vance se figea. Il ne pouvait même plus lui arracher sa main.

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Extrait ajouté par Moridiin 2023-02-12T14:20:02+01:00

Quelques « c’est dégagé » retentirent, puis Sam rangea son Glock 43 dans son étui et fit le tour de la pièce vide avec confusion. Vance suivit rapidement, mais ne rengaina pas son Sig P320, comme le firent beaucoup d’autres. S’il ne devait faire qu’une chose, c’était protéger son partenaire.

Comme une quête, pensa Vance. Une obsession, même. Non, il préférait quête. Comme il y en avait eu au cours de l’histoire. N’impliquaient-elles pas un type costaud monté sur un cheval impressionnant ? Vance pouvait facilement être ce type. Il n’était pas sûr pour le cheval. Et l’armure ? N’y avait-il pas toujours une armure ?

— Putain, jura avec éloquence son partenaire pas vraiment en détresse et loin d’être une damoiselle.

— Ouah, acquiesça Vance, tiré de ses visions de bataille à l’épée et rappelé à la raison de sa présence en cet endroit, tandis qu’il regardait autour de lui.

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Talon souffla un bon coup et se leva. Il s’éloigna de la table de conférence autour de laquelle ils étaient installés, mais resta dans le champ de vision de tout le monde.

— Je pense avoir une vieille planche Ouija à la maison, lança Jake, ce qui fit sourire tout le monde à l’exception de Gael, qui lui lança un regard noir.

Talon resta immobile et ferma les yeux. Daniel retint son souffle et sursauta presque de frayeur quand Finn lui toucha le bras.

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Il ne fut pas surpris quand il n’obtint aucune réponse. Certains jours au cours des trois derniers mois, sa présence avait à peine été reconnue, ce qui, pour être honnête, avait enragé Sam à n’en plus finir. Vance était habitué à ce que les gens le regardent bizarrement, comme un homme qui ne méritait pas l’uniforme qu’il portait fièrement.

Non qu’il soit même autorisé à porter ça à l’instant. Ramirez disait qu’il attirait trop l’attention.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-02-16T23:34:09+01:00

— Mais, où vas-tu dormir ?

Vance s’appuya lourdement au chambranle. Il avait le teint cireux et Sam eut pitié de lui.

— Le canapé sera parfait.

Il essaya de diriger Vance vers le lit.

— Non, protesta ce dernier sans conviction.

— Mmh mmh, l’apaisa Sam en tirant fermement sur le bras de son partenaire jusqu’à ce qu’il bouge. C’était comme essayer de déplacer un mur de briques.

— Je prends le canapé.

— Je peux dormir sur le canapé, marmonna Vance qui se laissa cependant pousser vers le lit.

— Tu es mon partenaire, déclara Sam.

Il ravala le nœud qu’il avait dans la gorge, et essaya de ne pas se sentir minable quand Vance écarquilla les yeux de surprise.

— Et tu m’as sauvé la vie, ajouta-t-il.

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