Commentaire de Leslecturesdemaria

Alors déjà ce tome est mon préféré de la série, c’est le tome décisif, le tome où tout se précise et où les masques tombent. C’est le troisième tome de la série Hadès, sur bien sûr le point de vue du dieux des enfers.

C’est un homme déterminé, bon pas le choix en soit vu ses responsabilités. Il nous montre un visage autre, cet homme en a bavé dans sa vie, il n’a jamais eu ce que les autres ont trouvé et quand enfin le destin lui offre cette opportunité, il va devoir lutter corps et âme pour le conserver.

Ce point de vue est intense, il nous montre tout ce que la déesse ne connait et ne comprend pas de ce monde cruel, il est question de tous les enjeux de la guerre ancestrale que se livre les Dieux, une guerre sans merci qui n’en finit pas, vous me diriez c’est le cas de tous les pays où les plus puissants sont au pouvoir.

On creuse dans la vie de beaucoup de personnage, on apprend les litiges anciens, des rancunes qui perdurent au fil des années, des envies et des colères non contenues. Le temps évolue et les forces s’amplifient, des actes atroces vont avoir lieu, des quêtes de pouvoir feront rage et le sang coulera.

Au travers du regard de Hadès, Perséphone reste la femme la plus importante, il est prêt à mettre le monde à feu et à cendre pour elle. C’est sa priorité même s’il se doit de gérer ses affaires et gérer les attaques envers les dieux et déesses. Hadès va devoir faire face à l’horreur des actes que subira bon nombre de ses pairs et faire face à la colère des autres. Il voit en ces évènements des obstacles possible à son union avec la déesse du printemps, des menaces possibles pour cette derrière et une rébellion proche de tous, mais plus que tout il y voit la vengeance de Déméter, la mère de Perséphone.

La romance est au cœur de ce tome, une relation qu’on pourrait dire toxique mais moi j’y vois de l’amour, le vrai, celui qui nous donne des ailes, celui qui prend racine en nous et qui pourrait causer notre mort si on y coupe la ligne. On voit que Hadès fait tout pour préserver la jeune femme du danger, on le voit agir pour la protéger et l’aimer comme il se doit. Néanmoins il est compliqué pour le Dieu de contenir ses sentiments, qu’ils soient amoureux ou haineux.

L’auteure a bien travaillé son sujet, c’est très complet, les trahisons notamment avec des anecdotes précises. Elle ne laisse rien au hasard, l’utilisation des armes capables de blesser les dieux, les motifs de cette guerre qui fait rage.

Les émotions sont au rendez-vous, on s’émeut, comme Perséphone, par ces dommages collatéraux, ces morts injustes qui frappe au hasard.

Il y a certes beaucoup de scènes explicites concernant la relation de nos protagonistes mais est-ce un mal ? Je ne trouve pas car quand la passion est si ancrée, ne cherche-t-on pas à la graver au plus profond de nos êtres. Ces scènes sont pour moi le synonyme de l’amour passionnel qui à longtemps était attendu par Hadès.

Vous aurez le droit aussi dans ce tome de chapitre en lien avec d’autres personnages, on pourrait se demander pourquoi les avoir rajouté dans le tome d’Hadès mais très vite on comprend les motifs de ces incursions et on trépigne de connaitre le dénouement final.

Par contre le chliffhanger de la fin est toujours si cruel, dans une guerre qui fait rage, une bataille dont on ne voit pas le bout, on hurle de connaitre ce qui va arriver au Dieu des enfers et à sa reine.