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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:58:00+02:00

Ils comptent s’arrêter d’abord à Genève, où ils doivent régler quelques affaires, puis poursuivre jusqu’à Lugano. Mais ils découvrent sur leur chemin l’hôtel de la Plage à Gland, sur les bords du lac Léman. Hergé s’enthousiasme pour cet endroit, « le plus ravissant petit chalet de toute la Suisse », qui va devenir l’un de ses lieux de séjour favoris. Dans une lettre à Marcel Dehaye, il explique combien il aime le jardin qui descend jusqu’au lac, la chambre « d’une propreté toute helvétique dont la fenêtre donne sur le lac », la cuisine « simple, abondante et variée », les fromages, et plus encore les vins du pays. Pour la première fois depuis longtemps, il est réellement détendu 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:57:47+02:00

Le constat est d’une lucidité presque désespérante. C’est comme une révolte adolescente contre ce Tintin qui le domine et l’accapare depuis trop longtemps. Ce Tintin dont l’abbé Wallez a eu l’idée et dont Germaine a soutenu le patient développement. Ce Tintin trop sage et trop vertueux qui lui pèse de plus en plus. Le pire, c’est que Hergé n’a pas tort : l’évidence créatrice est bel et bien perdue, il ne la retrouvera jamais. Certes, il parviendra encore à donner naissance à quelques chefs-d’œuvre, mais ce sera au prix d’efforts démesurés. Le jeu est fini. Désormais, il ne pourra compter que sur le labeur

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:57:39+02:00

Je vois trop clairement les trucs, les ficelles, les dosages d’humour et de mystère de mon métier, pour en être, de nouveau, la victime et la proie. J’ai quarante ans, déjà. Il faut nous dépêcher d’être heureux et de nous fabriquer des souvenirs pour plus tard.Le dialogue se poursuit à un rythme soutenu. Au moins, il prend plaisir à lui écrire, et ses lettres sont aussi longues qu’à l’époque de leurs fiançailles. Germaine se réjouit que Hergé ait l’air d’aller mieux, mais elle est un peu effrayée par son rejet de la bande dessinée 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:57:31+02:00

Dès son retour, Hergé est bien décidé à rattraper les choses et, d’abord, à prendre de vraies vacances avec Germaine : au Coq peut-être, ou pourquoi pas plus loin, à Arcachon, Saint-Jean-de-Luz ou Biarritz. Il aimerait que ce soit comme un second voyage de noces. À l’avenir, il voudrait rendre leur existence plus harmonieuse. Mais il se sent encore fragile, et continue d’avoir de brusques crises de larmes qui plongent Germaine dans l’angoisse

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:57:25+02:00

Notre ami Hergé a besoin de repos. Oh, ne vous inquiétez pas, il se porte fort bien. Mais en refusant de ménager ses forces pour vous retrouver chaque semaine au rendez-vous du Temple du Soleil, notre ami s’est un peu surmené. Il nous reviendra vite, Dieu merci. Il élabore d’ailleurs, dès à présent, la suite des aventures passionnantes de Tintin et de ses valeureux compagnons. Nous profitons de ce court entracte pour publier, comme nombre d’entre vous nous l’ont demandé, quelques nouvelles aventures de Quick et Flupke. Nous sommes certains, de cette manière, de vous faire plaisir 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:57:18+02:00

Après de vaines tentatives de rendez-vous, un très long courrier de Bernard Thièry arrive le 19 mai. Mais le dessinateur n’est pas convaincu par ses explications. Davantage que l’argent perdu, c’est le sentiment de trahison qui l’accable. Dans le mémoire qu’il rédigera un peu plus tard sur l’affaire, il notera 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:56:55+02:00

Sa mère est une femme de santé fragile. Petite, elle avait failli mourir d’une pleurésie. Pendant l’hiver 1909-1910 – Georges a deux ans et demi –, elle est atteinte d’une grave rechute. Son mari la croit perdue et court chercher un prêtre qui lui administre l’extrême-onction. Mais, contre toute attente, Élizabeth se rétablit. Alexis qualifie cette guérison de miraculeuse, suscitant les sourires des Dufour qui ne sont guère portés sur la religion. Quant à la mère de Georges, elle racontera plus tard que son époux était sorti en oubliant de fermer la porte, ce qui causa « un courant d’air salutaire qui la remit d’aplomb5 »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:56:48+02:00

Après le blanc, vient du gris, beaucoup de gris. Telle est en tout cas la couleur que Hergé attribuait à ses premières années. Celui qui allait réjouir l’enfance de plusieurs générations de lecteurs déclara fréquemment ne pas avoir eu une jeunesse très exaltante. À Numa Sadoul, il expliquait :Tout à fait quelconque, mon enfance. Dans un milieu très moyen, avec des événements moyens, des pensées moyennes. Pour moi, le « vert paradis » du poète a été plutôt gris. […] Mon enfance, mon adolescence, le scoutisme, le service militaire, tout était gris. Une enfance ni gaie, ni triste, mais plutôt morne1.Et une dizaine d’années plus tard, il s’exprimait dans les mêmes termes, à quelques nuances près 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:56:36+02:00

Les liens ultérieurs de la famille avec Philippe Remi sont mystérieux. En 1905, il signe l’acte de mariage des futurs parents d’Hergé en qualité de « père » d’Alexis. Ensuite, on n’entend plus parler de lui. Il mourra en 1941 sans que Hergé l’ait rencontré. Pour autant qu’on le sache, il n’a même jamais essayé d’entrer en contact avec ce pseudo-grand-père.Il est bien difficile d’imaginer le poids exact de ce roman des origines sur le jeune Georges. À quel âge a-t-il eu connaissance du secret de famille ? Le lui a-t-on expliqué ou l’a-t-il découvert tout seul ? Aucun document ne permet aujourd’hui de le savoir. Ce qui est sûr, c’est que, comme souvent dans ce genre de situation, les fantasmes sont allés bon train. Le secret nourrit bientôt ses rêveries enfantines, renforçant le désir d’échapper à un milieu qu’il considère comme médiocre. Lisant et relisant Sans famille de Hector Malot, roman dont le héros se prénomme Rémi, Georges s’invente une origine noble, ou pourquoi pas royale puisque Léopold II était célèbre pour ses maîtresses et ses enfants illégitimes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-03T15:56:10+02:00

La question biographique n’a cessé de m’obséder. Jamais, je ne suis parvenu à me satisfaire de la manière dont Proust l’avait posée dans le Contre Sainte-Beuve (même si j’accepte moins encore la méthode de Sainte-Beuve). Entre l’œuvre d’un créateur et sa vie, j’ai toujours eu la conviction qu’il existait un vrai rapport, indirect autant qu’essentiel : c’est celui-là que je voudrais élucider

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