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Extrait

Andreas se raidit. En aucun cas il n’avait envie d’être associé à cette tigresse qui l’avait toujours désagréablement déstabilisé. Et puis c’était à cause d’elle qu’il n’avait pas remis les pieds dans la maison familiale pendant des années — au point d’en négliger sa mère durant les dernières semaines de son existence. Et la honteuse mise en scène de Sienna avait à jamais détruit ses relations avec son père.

Depuis huit ans, il la haïssait et ne songeait qu’à se venger. Après avoir laissé à tout le monde le temps de quitter la bibliothèque, le notaire ouvrit un nouveau dossier.

— Le château de Chalvy, en Provence, vous revient à tous deux, à la condition expresse que vous viviez légalement comme mari et femme pendant un minimum de six mois.

Andreas n’enregistra pas immédiatement la signification de ces paroles. Il lui fallut quelques secondes pour en comprendre pleinement le sens. Mais même alors, il se demanda s’il avait bien entendu.

Sienna et lui… mariés !

Devant la loi. Et condamnés à vivre ensemble pendant six mois…

— C’est une plaisanterie, dit-il enfin.

— Pas du tout, répliqua Lorenzo di Salle. Votre père a modifié son testament au cours du dernier mois de sa vie et s’est montré catégorique. Si vous refusez tous deux la clause, la propriété ira à un parent éloigné.

Andreas savait exactement à qui le notaire faisait allusion. S’il ne se conformait pas aux dernières volontés de son père, la demeure ancestrale de sa mère serait vendue pour éponger les dettes de jeu de son cousin au second degré. Guido avait pensé à tout pour lui tendre un piège parfait. Il ne pouvait que lui obéir, hélas…

Sienna, qui était jusque-là restée calme, les mâchoires serrées, explosa soudain en bondissant sur ses pieds, un éclair de rage au fond de ses yeux gris-bleu :

— Je ne me marierai pas avec lui !

Il lui jeta un regard réprobateur.

— Assieds-toi et tais-toi, pour l’amour du ciel !

Elle grimaça une moue de mépris.

— Je ne me marierai pas avec toi.

— Heureux de l’entendre, répliqua-t-il sèchement, avant de se tourner vers le notaire. Il doit y avoir un moyen de contourner la clause. Je suis sur le point de me fiancer.

Lorenzo di Salle eut un geste d’impuissance.

— Tout est verrouillé. Si l’un de vous refuse de coopérer, l’autre héritera automatiquement.

— Comment ? lancèrent Andreas et Sienna en même temps.

Il la foudroya du regard, puis s’adressa seul au notaire :

— Elle ne peut tout de même pas devenir propriétaire du château de Chalvy contre mon gré ?

Lorenzo di Salle hocha la tête.

— Et il en sera de même également si l’un de vous quitte l’autre avant les six mois. Le signore Ferrante ne vous laisse pas le choix.

— Pourquoi six mois ? demanda Sienna.

— Parce que au-delà je serai probablement condamné pour meurtre, marmonna Andreas.

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