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« -Je te veux toi, Papillon. Toi, ton corps, ton âme, et tout ce qui me désarme et me laisse pour la première fois à nu devant quelqu’un. Je veux t’embrasser jusqu’à ce qu’on n’ait plus de souffle, te faire l’amour pendant des heures et des jours, t’entendre rire et pleurer de plaisir, crier mon nom. Je veux sentir ta peau sous ma langue, lécher ta sueur après l’orgasme. Je veux sécher tes larmes avec mes lèvres, être ton refuge quand tu veux renoncer. Je veux te regarder et contempler ton âme. Ton âme, Papillon, est le reflet de la mienne, sauf que, toi, tu es du côté lumineux. »
Afficher en entierTon âme, Papillon, est le reflet de la mienne, sauf que, toi, tu es du côté lumineux.
Afficher en entier« Cette fêlure, je l’avais reconnue en elle. Elle était mon propre reflet. Elle et moi, on ne vivait pas, on survivait. Chaque jour était une lutte, qui nous laissait vidés. »
Afficher en entierL'espoir est un phénix qui renaît de ses cendres en nous consumant chaque fois un peu plus.
Afficher en entierIl me sondait comme s'il pelait tranquillement une pêche bien mûre, enlevant les couches de protection qui m'étaient indispensable depuis tant d'années. Comme s'il cherchait mes secrets les plus profonds, ceux qui me définissaient et que je m'évertuais à cacher.
Afficher en entierCela faisait maintenant quinze jours que j'avais repris le lycée.
Quinze jours que je l'avais rencontré.
Quinze jours qu'il s'asseyait à côté de moi en maths.
Quinze jours que je tentais de ne plus penser à lui.
Afficher en entierChacun avait son vécu et, avec le mien, envisager une relation sérieuse avec un homme me semblait aussi probable que faire le tour du monde en trotinette.
Afficher en entier"Les étoiles dans ses pupilles n'en pétillèrent pas moins.
- Et qu'est-ce que t'en sais d'abord ? Face, je suis sûre qu'il te trouve jolie, même qu'il m'a demandé comment tu allais tout à l'heure.
Gros blanc.
- Pourquoi tu dis rien ?
- Euh... tu lui as répondu quoi ?
- Ben... qu'il te manquait ! Comme ça, il va venir te faire des bisous, ajouta-elle, très fière d'elle, en affichant un air conspirateur.
Et moi je n'avais plus qu'une envie, rentrer sous terre."
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Afficher en entier— On a tous nos secrets, murmura-t-il. Ceux qui font de nous ce qu'on est. Parfois, il faut savoir gratter.
Afficher en entierCette réflexion me tira de ma transe ridicule, malheureusement une seconde trop tard.
Deux grands yeux en amande (un peu comme ceux de Twinky, le chat de ma voisine à Seattle) me détaillaient, une lueur intriguée les traversa brièvement.
Je me détournai aussitôt, mortifiée, et dans un accès de panique je vérifiai que les coins de ma bouche étaient secs.
Ouf, Seigneur Jésus ! J’avais évité l’humiliation totale. Totale étant le mot important, puisqu’il n’avait pu manquer le regard de merlan frit que j’avais posé sur lui.
Je n’avais plus qu’à espérer qu’il n’était pas doté de l’audition d’un vampire, car mon cœur battait à tout rompre. J’essuyai maladroitement mes mains moites sur mon jean et je fis mine de me concentrer sur mon téléphone, l’air débordé par tous ces messages dont Insta, Twitter ou Facebook m’assaillaient.
Évidemment, il n’en était rien. J’avais un vieux compte Facebook que je n’avais pas ouvert depuis au moins un an et rien de tout ce dont les ados de mon âge raffolaient. Je n’avais ni le temps à y consacrer ni la motivation.
Mais, dans le cas présent, faire semblant me permit de donner le change pendant que je me fustigeais en repensant à la tête d’adoratrice de secte que j’avais dû offrir.
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