Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 086
Membres
1 042 273

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« Il existe trois cercles, parfaitement complémentaires, avertissait Winston Churchill après guerre, le cercle de l’empire britannique et du Commonwealth, le cercle du monde anglophone, et celui de l’Europe unie » (20 avril 1949). Visée impériale, « relation spéciale » avec les États-Unis, engagement européen : un demi-siècle plus tard, les propos de Churchill paraissent toujours d’actualité.

Afficher en entier

La conquête de l’Angleterre fut un véritable séisme. Les Saxons étaient les grands perdants, face aux Normands vainqueurs. Il est pourtant malaisé de reconstituer la vision des vaincus ; les envahisseurs mirent le plus grand soin à imposer leur interprétation de l’événement. Faut-il parler pour autant d’« amnésie » des Anglais ? On s’interrogera longtemps encore sur le caractère volontaire ou répressif de cette tabula rasa, transformant en acte providentiel une agression armée.

Afficher en entier

Nul ne savait au juste ce qui adviendrait à la mort du roi d’Angleterre. Henry souhaitait que sa fille lui succédât, et il avait arraché le consentement de ses barons à Woodstock en 1126. L’impératrice Mathilde épousa alors Geoffroy Plantagenêt, comte d’Anjou. À la disparition d’Henry Ier en décembre 1135, une nouvelle ère d’incertitude s’ouvrit pour le royaume.

Afficher en entier

Qu’on l’aime ou qu’on le juge exaspérant, Becket a connu l’un des destins emblématiques du Moyen Âge. Son épopée se rattache à la « grande controverse du XIIe siècle, la lutte du Sacerdoce et de l’Empire ». Il mérite de figurer, aux côtés d’Héloïse et Abélard, de Jeanne d’Arc ou de Richard III, parmi les personnages qui ont laissé une trace importante dans l’imaginaire ou la piété.

Une pièce de T.S. Eliot, remarquablement traduite par Henry Fluchère sous le titre de Meurtre dans la cathédrale, rendait compte au siècle dernier de cette atmosphère expiatoire : « Purifiez l’air ! Nettoyez le ciel ! Lavez le vent ! »

Afficher en entier

De dimension variable, et susceptible de se gonfler ou de se contracter comme un muscle cardiaque, la Cour se situait à l’intersection de l’entourage royal et du pays. Le roi pouvait convoquer barons et prélats pour leur demander conseil sur les grandes questions du moment. Cette Cour élargie prenait alors le nom de concilium ou de colloquium. La curia regis remplit également un certain nombre de missions de plus en plus spécialisées, dont les finances. L’Échiquier, ainsi qu’on l’appelle communément encore aujourd’hui, tenait à jour les comptes des shérifs, recopiés sur des rouleaux de parchemin enroulés, connus sous le nom imagé de « rôles de la pipe » — pipe rolls. Son fonctionnement est décrit dans un Dialogue de l’Échiquier, œuvre de Richard Fitzneal, dit encore Fitznigel.

Afficher en entier

Si l’on délaisse le mythe pour s’attacher au Richard Cœur de Lion et au Jean sans Terre de l’histoire, on découvre deux des plus turbulents vassaux du roi de France. Richard et son frère Jean trouvèrent, comme leur père Henry II avant eux, un redoutable adversaire en Philippe Auguste. Fils de Louis VII et d’Adèle de Champagne, Philippe II n’eut de cesse de rogner les ailes de ses trop puissants rivaux. Rois d’Angleterre et ducs de Normandie, les Plantagenêts jouissaient de possessions considérables, menaçant un domaine royal réduit à l’origine à l’Île-de-France, à l’Orléanais et à une partie du Berry. Philippe Auguste possédait un seul atout, mais il en usa jusqu’au bout : il était le roi, et ses vassaux, quelle que fût leur puissance, lui devaient fidélité.

Afficher en entier

Loin d’être un « article de musée », la Grande Charte demeure l’une des références juridiques et institutionnelles fondamentales outre-Manche, voire dans l’ensemble du monde anglophone, États-Unis compris. Sans doute est-ce au prix d’une distorsion, ou plutôt d’une surinterprétation d’un énoncé qui assuma une valeur mythique dans la conscience collective. En fait ce texte, pragmatique et pointilliste par endroits, n’entretient que des rapports assez lointains avec toute théorie politique. Alors qu’il était naguère encore d’usage de saluer dans ce texte singulier une garantie fondamentale pour la liberté du sujet, on y cherche plutôt de nos jours la description des libertés, au pluriel, dont jouissait une minorité d’Anglais privilégiés du XIIIe siècle. Le texte a gagné en profondeur historique ce qu’il a perdu en universalité. Il est désormais un « document », après avoir longtemps été un « argument ».

Afficher en entier

Extrait de l'avant-propos :

L'Angleterre n'est pas une île. Elle occupe la partie méridionale d'un archipel, dont elle a, lentement, patiemment, méthodiquement, laborieusement effectué l'exploration et la conquête, au terme d'une histoire pluriséculaire. C'est chez leurs voisins les plus proches - les Gallois, les Écossais et les Irlandais - que les Anglais ont fait l'apprentissage des mondes lointains. Poursuivant sa quête impériale pour l'étendre à l'ensemble du globe, l'Angleterre, «voisine d'aucun par la terre», est devenue, au cours des âges, «la voisine de tous par la mer».

Prenant la partie pour le tout, il n'est pas rare cependant que l'on dise «l'Angleterre» en voulant désigner par là l'ensemble de la Grande-Bretagne : Angleterre, pays de Galles et Ecosse. Voire, au mépris des droits des peuples, que l'on y adjoigne l'Irlande, en un raccourci saisissant. Quel anglophone n'a pas été amené, au moins une fois dans sa vie, à décliner soigneusement son identité en expliquant que tout ce qui parlait anglais n'était pas nécessairement anglais ni même britannique ? La langue, la nation et la nationalité ne se recouvrent pas nécessairement dans le cas britannique. L'on peut être anglophone pour la langue, écossais ou gallois par l'appartenance, et britannique par la nationalité. La situation est rendue plus complexe par les intenses mouvements migratoires qui ont conduit, au cours des siècles, de nombreux habitants des îles Britanniques à essaimer à travers le monde : Amérique du Nord, Antilles, Nouvelle-Zélande, Afrique australe ou Australie. Sans compter, en retour, les multiples peuples des anciennes colonies qui ont trouvé en Grande-Bretagne un débouché démographique, donnant à la majorité des grandes villes un caractère multiculturel prononcé : les turbans sikhs avoisinent les casquettes dans les transports londoniens, tout comme les voiles et autres marqueurs culturels et religieux se retrouvent dans un espace public où se croisent Indiens, Pakistanais, Chinois, Africains et Antillais.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode