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Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman. Je n'ai pas pu suivre le déroulé de l'histoire tant c'est embrouillé. Aucun mystère n'est résolu. un livre pas fait pour moi!

Voilà que cette nouvelle année 2022 a vu le jour en compagnie d’un challenge littéraire qui m’a directement attirée via Instagram : celui de lire durant un an des livres de la maison d’édition Gallmeister. Chaque mois, un thème est donné et différents livres proposés en relation. Pour le mois de janvier, il s’agissait de « C’est la vie ». Comme le livre « Idaho » d’Emily Ruskovich était proposé, c’était l’occasion rêvée d’enfin le sortir de ma pile à lire.

Sa quatrième de couverture m’avait directement conquise. Pourtant, je dois bien l’avouer dès le départ, ma lecture s’est vraiment déroulée en demi-teinte.

Il est indéniable que l’auteure, Emily Ruskovich, a un don certain pour l’écriture. Son style est très singulier et poétique. Mais où le bât blesse pour moi, c’est que j’ai trouvé que le récit comportait beaucoup trop de longueurs. Alors oui, à certains moments, je pouvais les comprendre afin de magnétiser le lecteur mais parfois, c’était plus laborieux…

Ses descriptions de paysages et d’environ-nements sont certes bluffantes mais elles sont aussi très détaillées et précisées. C’est un peu un jeu à double tranchant et je me suis parfois un peu ennuyée.

Par contre, j’ai beaucoup apprécié la psychologie des personnages et plus partiellement celle de Wade. L’évolution de sa maladie fait ressentir parfaitement son changement de personnalité et la façon dont Ann le soutient, malgré de nombreuses difficultés pour elle, est touchante.

Ceci n’est que mon humble avis personnel. Je suis certaine que ce livre saura encore séduire de nombreux lecteurs et vous invite à cette occasion de vous forger votre propre opinion.

Ann aime Wade, est mariée à lui depuis huit ans alors que sa vie à lui a volé en éclat neuf ans plus tôt. Il avait une femme, Jenny, et deux filles, June et May, dont on ne sait rien quand l'histoire débute.

Ce couple m'a semblé constitué de silence et d'une étrangeté menaçante. Comme si, sous des airs de lente quiétude un danger rodait.

Tout m'a semblé éthéré au départ, les mots, les actes, le temps qui passe... qui passe si doucement. Tout paraît feutré, il y a une sorte de délicatesse qui affleure en continu, que j'ai trouvée extrêmement envoûtante, presque apaisante, sauf par moments où une angoisse s'insinue, sournoise et menaçante.

À mesure qu'on avance, on apprend des choses, distillées au compte-gouttes, comme si des secrets allaient être révélés.

Que s'est-il passé le jour où tout a basculé ?

L'autrice nous fait faire des allers-retours dans le passé, nous balade dans les différentes époques de cette famille élargie, puisque Wade a refait sa vie avec Ann qui considère les filles disparues de son époux comme sa famille, sans pour autant les avoir connues. On apprend, sur les membres de cette tribu, un peu plus à chaque fois.

Il y a énormément d'amour dans cette histoire, le genre d'amour qui soulève les montagnes. Mais aussi une insondable tristesse, liée au passé, au deuil, aux souvenirs évanouis, aux questions sans réponses, à un terrible sentiment de solitude.

J'ai été sous le charme du début à la fin de cette étrange histoire, ensorcelante et déchirante, qui donne une place énorme à la nature majestueuse et immémoriale, dont l'écriture si belle est emplie de poésie.

La plupart du temps, avec Gallmeister c'est le nature writing. Ici, malgré le titre, pas de description de paysage, l'exploration se fait surtout chez l'être humain. Ann en est le personnage principal, mariée à Wade tandis que sa 1ère femme est en prison après avoir tué leur fille, alors que l'autre fillette a disparu ce même jour. Son mari, comme tous les hommes de la famille, perd peu à peu la mémoire. Un premier roman par un auteur qui maîtrise bien la prose. Il peut être gênant, en tournant la dernière page, de ne pas avoir de conclusion de certains faits.

Frustration, je pense que c'est ce qui résume le mieux ma lecture.

L'auteur c'est fait plaisir mais a t-elle pensé aux lecteurs.

L'écriture est parfaite même si à la fin elle en a abusé pour faire des digressions sans aucun intérêt.

Plusieurs flashback n'apportent rien n'expliquent et avec le recul , on se dit est ce du remplissage?

Je suis déçue parceque ça aurait pu être bien si l'auteure avait mis son talent au service d'une histoire et non à des envolées lyriques.

La famille de Wade c’était jusqu’à cette après-midi d’août 1995, sa femme Jenny et ses deux petites filles June, neuf ans et May, six ans. Mais ce qui survient est dévastateur, un acte si terrible qu’il entraînera avec lui la chute de cette famille. Wade a refait sa vie avec Ann dans les montagnes sauvages de l’Idaho. Alors que la mémoire de Wade s’effrite, Ann va tout mettre en œuvre pour comprendre le passé de Wade et savoir se qu’il c’est passé ce jour là. C’est avec différents points de vue que peu à peu le mystère se dévoilera laissant apparaître toutes les répercutions, tous les stigmates qui viennent entacher à jamais leur présent. Le rythme est affecté par les changements de perspectives et c’était parfait. Loin de mes romans policiers habituels, on s’attache ici à explorer les effets qu’un tel traumatisme peut avoir sur les personnages. Avec une plume déchirante, mélancolique et un style incisif, l’auteure à travers un paysage somptueux nous fait entrer en résonance avec ce drame. Comme une pierre dans l’eau continue à faire des ronds à l’infini englobant tout ce qui se trouve sur son passage. C’est à travers le souvenir, la mémoire, la rédemption, le pardon, des thèmes qui oscillent dans la narration entre passé et présent et même futur. C’est à nous lecteur de savoir remettre en place les pièces dans les bonnes cases et nous n’y arriveront pas toujours, qui peut connaître toutes les réponses à ses questions? C’est ce côté réaliste qui fait que malgré les épreuves on continue à avancer dans un récit un peu comme des revenants au côté d’Ann et Jenny. Les souvenirs se transforment, plus ils sont évoqués et moins on sait démêler la vérité de ce que l’on a embellit. C’est un magnifique premier récit que je vais garder précieusement dans mon cœur en suivant de près les prochaines parutions de cette talentueuse auteure. Bonne lecture.

"Idaho" est un livre surprenant, il nous donne tout ce que nous ne nous attendions pas à trouver en le lisant.

Nous suivons plusieurs personnages, sur plusieurs époques. Un drame terrible est arrivé à la famille de Wade, Jenny, May et June. Depuis, tout est bouleversé et tout le monde est séparé.

Wade souffre de la même maladie que son père, il oublie tout. Ann, sa nouvelle femme, prend la lourde responsabilité de se souvenir à sa place. Se rappeler ses deux petites filles, son ancienne épouse qui est en prison et tout ce qu'il a vécu avec sa famille dans cette maison en haut de la montagne.

L'histoire est touchante. J'ai particulièrement aimé le personnage d'Ann, qui prend ce qu'elle a et qui ne demande pas plus. Elle ne s'est pas sacrifiée pour Wade, elle a choisi de passer ses années avec lui, car elle l'aimait et qu'il avait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer. Elle tente, sans cesse, de se rappeler June et May. Elle pense souvent à Jenny aussi.

Ce qui est le plus déroutant dans ce livre, c'est que l'histoire ne va nulle part. Mais c'est aussi ce que j'ai bien aimé. C'est un récit surtout contemplatif, qui suit la vie des différents personnages.

Un livre surprenant, qui ne va pas au bout des choses, mais qui se lit lentement avec simplicité.

Emily Ruskovich écrit très bien, son style est à la fois poétique et percutant. Elle a su créer, dans Idaho, une vraie ambiance, un vrai sentiment que ce qu'elle raconte "existe".

Malgré tout, je sors relativement déçue de cette lecture. L'histoire est racontée au gré de multiples sauts dans le temps dont je n'ai pas toujours saisi le sens. Il y a par exemple toute une partie sur Eliott, un élève adolescent d'Ann. Je n'ai pas compris pourquoi son histoire était racontée, puisqu'elle est sans rapport avec Ann, Wade, Jenny et les deux fillettes. J'ai eu l'impression qu'Emily Ruskovich s'accordait une petite pause dans sa trame pour revenir sur un personnage pourtant sorti de l'intrigue depuis plusieurs chapitres.

J'aurais aussi aimé savoir ce qui était arrivé à la deuxième fillette, qui a disparue l'après-midi du meurtre. Je n'ai pas non plus réussi à compendre le personnage d'Ann, ni bien sûr celui de Wade et de Jenny.

En résumé, Idaho m'a donné une impression d'anarchie brouillonne et ne m'a pas convaincue, passée la lecture du premier tiers qui m'a vraiment enchantée.

Un livre très bien écrit mais que j'ai trouvé frustrant. Beaucoup de descriptions très jolies, presque poétiques mais très peu de mystères résolus. Bref, je suis restée sur ma faim

Bonjour les lecteurs ….

Et bien voici un livre qui n'était vraiment pas fait pour moi.

360 pages que je referme d'un coup sec en ayant eu l'impression de perdre mon temps.

Une famille dans l'Idaho.

Une des fillettes est assassinée, l'autre disparait.

La mère s'accuse du crime et est enfermée à perpétuité.

Le père , atteint de démence précoce, a refait sa vie avec Ann qui essaye de comprendre le drame de l'époque avec le peu d'indices dont elle dispose.

Le livre se promène sans arrêts entre les différentes périodes (avant et après le drame), nous faisons des bons dans le temps allant de 1985 à 2025.

On passe des montagne de l'Idaho au pénitencier pour femmes.

Le fait n'est pas de passer d'une période à l'autre, d'un lieu à l'autre, mais c'est fait de façon tellement anarchique, déconcertante , que la lecture n'est pas plaisante.

Un livre sur le souvenirs, sur l'amour, certes, mais pas convainquant.

Bref… Je me suis ennuyée et fortement déçue.

Je n'ai pas trouvé ce livre troublant , encore moins obsédant ( adjectifs du bandeau ) ni magnifique ( remarque sur la 4° de couverture ).

PS: Je n'ai lu que des avis dithyrambiques sur ce livre .. j'en reste pantoise ( à se demander si ce ne sont pas les amis d'amis de l'auteure qui ont pris la plume )

Emily Ruskovich avait déjà écrit des nouvelles ( récompensées par ailleurs ) , elle signe ici son 1° roman.

Il faudra beaucoup de persuasion pour me convaincre d'en lire un autre .