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Dans les rapports hommes-femmes, il n’y a plus aucune place pour l’imagination. Nous vivons dans un monde où l’on sait tout, où l’on se dit tout, où l’on photographie tout, où il ne reste plus rien à attendre et encore moins à découvrir.

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Une femme tenant un chat contre son épaule comme un nouveau-né lui ouvrit la porte. Le chat était un birman, un insolent pur race qui jeta un regard menaçant à Lynley quand ce dernier sortit sa carte. La femme était une Eurasienne impressionnante. Elle n'était plus aussi jeune ni aussi belle qu'elle avait dû l'être mais il était toutefois difficile de détacher d'elle le regard à cause de la subtile dureté qui marquait ses traits.

Elle examina la carte de Lynley et se contenta d'un oui laconique lorsqu'il lui demanda si elle était Mrs Ian Staines. Elle attendit qu'il lui expose l'objet de sa visite même si à un certain plissement de ses yeux Lynley avait compris qu'elle savait à quoi s'en tenir. Il lui demanda s'il pouvait lui dire un mot, elle recula et l'entraîna dans un salon peu meublé. Remarquant les traces laissées par des pieds de meubles sur la moquette, il voulut savoir s'ils étaient en train de déménager. Elle dit que non, qu'ils ne déménageaient pas, et après une pause infime elle ajouta : "Pas encore", d'un ton où Lynley sentit passer du mépris.

Elle ne lui fit pas signe de prendre place dans l'un des deux fauteuils restants - lesquels étaient occupés chacun par un chat de la même race que celui qu'elle tenait serré dans ses bras. Aucun des deux animaux ne dormait, contrairement à ce que l'on peut attendre d'un chat installé dans un siège confortable. Au contraire, ils avaient l'oeil bien ouvert, comme si Lynley était un spécimen susceptible de mériter leur intérêt. Quand ils trouveraient assez d'énergie pour s'occuper de lui.

Mrs Staines posa le chat par terre. Il avait les pattes dissimulées sous une fourrure qui lui faisait comme une barboteuse, une fourrure qui brillait tellement elle était lustrée et bien entretenue. Il se dirigea vers l'un des sièges, se percha dessus sans effort et en délogea son congénère. Ce dernier rejoignit l'autre félin et s'assit.

- Ils sont magnifiques, ces animaux, dit Lynley. Vous êtes éleveur, Mrs Staines ?

Elle ne répondit pas. Elle n'était pas très différente des chats : elle observait, elle était sur la défensive. Bref, on la sentait hostile.

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Moi-même - bien qu'appartenant au groupe des gamins du square - je n'ai pas d'amis mais cela ne me manque pas, parce que j'ai ma famille, qui m'enveloppe de son amour. Contrairement à la plupart des enfants de trois ans, mon existence n'est pas séparée de celle des adultes qui forment mon univers restreint. Je ne prends pas mes repas seul, je n'ai pas une gouvernante ou une quelconque jeune fille au pair qui s'occupe de moi, je ne me contente pas de faire de brèves apparitions au sein de ma famille en attendant que vienne le moment de m'expédier à l'école. Bien au contraire : je fais partie intégrante du monde des adultes avec lesquels je vis. Je vois et j'entends donc bien des choses qui se passent à la maison, et si je ne me rappelle pas les événements, je me remémore l'impression qu'ils ont laissée sur moi.

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Il s'appelle James, comme je l'ai déjà dit, et j'ai entendu Grand-père critiquer plus d'une fois son anglais. " Si parfait qu'il sonne faux. " Ce doit être un espion. Mais j'aime bien l'écouter parler. Les mots s'échappent de la bouche de James le pensionnaire comme des oranges, bien rondes, bien juteuses, bien m˚res. Il n'est rien de tout ça. Il n'y a que ses loues qui soient rondes. Et rouges. Et il pique un fard quand il s'aperçoit que tout le monde tend l'oreille.

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La scène avait d˚ se passer dans le salon o˘ Grand-mère présidait sans doute la cérémonie du thé, qu'elle ne manquait jamais de préparer pour Grand-père, l'enveloppant d'une aura de normalité afin de tenir à distance les fameuses crises. Peut-être mon père était-il là, lui aussi. Peutêtre James le pensionnaire - qui nous aidait à joindre les deux bouts en louant l'une des chambres inoccupées du troisième - était-il également présent.

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Je n'ai pas de réponse. J'ignore si j'aime ça, si ce que je ressens est de l'amour ou autre chose. Je sais seulement que j'ai envie de produire des sons semblables à ceux-là. Mais comme je suis timide, je garde ça pour moi, et je me cache derrière les jambes de l'Italienne jusqu'à ce qu'elle me prenne par la main, s'excuse dans son mauvais anglais et me pousse vers le jardin.

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Ce jour-là, pour nous, c'est vélo. Ou plutôt tricycle. Tandis que j'effectue le tour du square derrière la petite troupe de mes congénères, un garçonnet de mon ‚ge dont j'ai oublié le nom sort son zizi et urine devant tout le monde sur la pelouse. Evidemment, le coupable est aussitôt ramené chez lui manu militari et il écope d'un sérieux savon.

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Si nous avons réussi à faire accepter la Légende, c'est parce que nous l'avons présentée comme telle, que nous en riions en la racontant. " Tout ça, c'est des bêtises. " Seulement nous accompagnions ce commentaire d'un sourire plein de sous-entendus. Il y a longtemps que Miss Orr est morte, elle ne peut donc plus réfuter notre version. Et Raphael Robson, qui a succédé à Miss Orr, n'a guère intérêt à ce que la vérité soit dévoilée.

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Seulement les journalistes veulent toujours un truc, une accroche pour leurs articles. Et, sommés par mon père de s'en tenir strictement à ma carrière lorsqu'ils m'interviewent, ces messieurs sont bien obligés de se rabattre sur l'accroche que mon père a b‚tie à partir d'une simple promenade dans le jardin de Kensington Square.

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Il est comme ça, mon père, prêt à faire flèche de tout bois pour peu que cela lui permette d'atteindre son but. A cette époque, il ne tenait pas en place, il était bouillonnant d'idées. Je me rends compte maintenant que ses idées étaient presque toutes des tentatives pour calmer les craintes de mon grand-père à son égard, étant donné qu'aux yeux de Grand-père l'échec de mon père dans la carrière militaire ne faisait qu'annoncer tous les autres.

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