Commentaires

Avec un besoin de nature et d'évasion, je me suis lancée dans ce road-trip en direction de l'Alaska. Je ne m'attendais pas du tout à cette lecture car je n'ai pas cherché à en savoir trop avant de commencer. Je ne savais donc pas que c'était une sorte de journal d'un jeune homme ayant traversé les États-Unis, en direction de l'Alaska, mais raconté, après sa mort, par un journaliste. Pour autant, j'ai vraiment apprécié cette histoire, malgré son côté tragique. Nous sommes au début des années 90, et nous suivons le périple de Christopher devenu "Alexandre Supertramp". Jon Krakauer explique que "la personnalité de McCandless était d'une complexité déroutante. Il avait un sens aigu de son domaine privé mais pouvait également se montrer convivial ou même sociable à l'extrême." Et c'est véritablement ce que j'ai ressenti en suivant Alex. Au début, je pensais que c'était un peu un "illuminé" et qu'il avait cherché cette terrible fin en ne se préparant pas assez. Puis, au fur et à mesure des chapitres qui défilent, je me suis rendue compte que c'était quelqu'un de bien plus complexe, qui voyait le monde à sa manière, qui avait fait des erreurs (comme tout le monde d'ailleurs) et avait aussi fait preuve de malchance. Mais c'est également un homme qui a poursuivi ses rêves, ce que j'admire. Hormis quelques passages où l'auteur pousse le détail à l'extrême au point de perdre les personnes qui n'ont aucune connaissance en escalade ou en botanique, j'ai été emportée par cette histoire, j'ai eu peur avec Alex, je me suis sentie seule comme lui, et j'ai ressenti la tristesse de sa famille et des amis qu'il a rencontrés au cours de son voyage à travers l'Amérique.

Ce livre ma fait passé par plusieurs sortes de sentiments. J'ai été à la fois irritée, attristée, excitée, sereine, etc. Je n'applaudis pas l'inconscience de McCandless, mais je dois admettre qu'il pourrait être agréable de faire un petit voyage loin du monde (mais pas totalement coupé du monde non plus).

Je n'aime pas mettre des mauvais commentaires alors je ferais vite. J'ai survolé le livre. Lorsqu'il s'agissait des moments de suppositions (car oui ce ne sont que des suppositions) sur Chris, c'était intéressant. Mais trop de comparaison avec 50 milles personnes, c'est trop. Décevant surtout que j'avais assez apprécié le film.

J'ai beaucoup aimé ce livre, ayant vu le film j'étais un peu réticente mais l'un n'est pas a comparer à l'autre. C'est une enquête/récit qui permets d'en apprendre d'avantage sur le personnage principal et d'autres ...

Into The Wild fait partie de ces lectures qui ont un tel impact que je n’ai pas envie qu’il s’étiole par finir par n’être qu’un maigre résidu de la tourmente qu’il entraîne à chaque page tournée et qui flotte une fois le livre clos avec cet engouement qui fait que l’on cherche à raccrocher tout ce qui peut faire état de ce livre et de ce qui si rapporte.

Un récit qui est au final une tentative de reconstitution de ce que fut la vie de Chris et ses derniers instants, à travers le témoignage de proches, d'amis ou de simples rencontres de passage. Ce qui explique le style qui semble décousu, le final étant hélas déjà connu. L'auteur essaie de comprendre ainsi la personnalité du jeune homme et surtout ses motivations. Il y a bien un journal, mais peu d'éléments pour expliquer le but ultime de ce voyage. Aventure, découverte de soi et de ses limites, envie de quitter "sa zone de confort" et de découvrir la vraie vie ou simple folie ? Qu'importe, chacun peut l'imaginer en se servant de son expérience ou de ses envies...

Une histoire vraie passionnante qui se lit bien malgré quelques passages un peu longs.

J'ai lu ce livre sous la recommandation d'une de mes amies proches. J'avoue avoir lu ce livre son appréciation à elle en tête. Ce qui fait, que j'en attendais beaucoup de John K. et je n'ai pas du tout était déçu. L'originalité et la forme du récit crée cette spirale qui vous entraine tout au long du bouquin. A la sortie, vous n'avez envie que d'une seule chose : partir, sac sur le dos, à l'aventure et à la rencontre de la vraie vie.

Incroyable. Récit poignant et tragique. Une vraie réflexion sur la solitude, le voyage, les objectifs de vie, les convictions, la communication ... Une histoire vraie encore une fois rapporté de la meilleure des manières.

J'avoue être un peu déçue. Je n'ai pas vu le film mais il fait partie de ces classiques dont on entend souvent parler et qui font argument d'autorité dans le genre. Pourtant, je n'ai pas trouvé l'histoire si incroyable et émouvante que ça...

D'un point de vue documentaire, ce n'est pas si mal: un journaliste, après avoir écrit un article sur un jeune aventurier mort dans la nature hostile de l'Alaska, se prend de passion pour l'affaire et décide de pousser ses recherches plus loin pour en faire un live. Bon, soit, très bien, mais je m'attendais à quelque chose de pus romancé. Je pense que la déception vient de là, je n'avais pas réalisé que j'allais lire un récit d'enquête avec tout ce que cela peut impliquer: récit décousu, aller-retours dans la chronologie, parenthèses scientifiques, anecdotes, etc... Le style d'écriture a donc été un vrai obstacle pour moi, je n'ai pas réussi à me plonger à 100% dans le récit et à me laisser embarquer

Ensuite, je vais peut-être paraître un peu blasée, mais étant grimpeuse moi même (même si je ne pratique pas l'alpinisme), j'ai eu du mal à être impressionnée par les exploits des grimpeurs mentionnés au cours du récit. J'ai l'habitude d'être plongée là dedans, de suivre l'actualité des performances en escalade et les rapports d'expédition présentés par Krakauer ne sont finalement que "un de plus" à mes yeux, j'ai du mal à voir ça comme quelque chose d'unique, qui sort de l'ordinaire. Du coup, tout ça ne m'a pas vraiment fait rêvé finalement...

Bref, un roman qui reste intéressant malgré tout et relativement agréable à découvrir mais qui, à mon avis, a largement été surcoté. En définitive, ce qui sauve le roman à mes yeux, c'est son caractère biographique. Si ça avait été un récit fictif, j'aurai trouvé ça mauvais. Mais savoir que c'est réellement arrivé, que tous les personnages sont là, quelque part dans le monde, mystifie un peu plus tout ça.