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C'est Jeanne, une jeune fille d'à peine 19 ans.

A Rouen, ce matin du mercredi 30 mai 1431, elle est debout dans une charrette que tirent quatre chevaux.

Les frères dominicains Martin Ladvenu et Isembard de la Pierre, ainsi qu'un prêtre, messire Massieu, qui fait office d'huissier et de notaire, se tiennent près d'elle.

On la conduit du château de Rouen où elle est emprisonnée, enchaînée depuis cent soixante-dix-huit jours, jusqu'à la place du Vieux-Marché, au centre de la ville normande.

Malgré l'escorte de quatre-vingts hommes d'armes anglais qui ouvrent le chemin, usant du plat de leur lame et de la hampe de leur lance, la charrette avance lentement tant la foule est agglutinée.

Au rez de chaussée, les marchands ont fermé les épais volets de bois de leurs échoppes. Mais la foule a envahi les maisons, se pressant aux fenêtres, grimpant sur les toits. On se bouscule, on se penche, pour voir celle qui va être brûlée vive.

Elle sera attachée à un pieu placé tout en haut d'un échafaud construit en plâtre au centre de la place...

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J'écoutais et souvent je me laissais bercer par ces récits, peut-être vrais puisque Jeanne avait accompli ce qui paraissait impossible : rencontrer le gentil Dauphin. Et elle allait gagner Tours où, d'ordre de Charles VII, on l'armerait afin qu'elle pût, en faisant lever le siège d'Orléans, donner ce signe qu'on attendait d'elle.

Je ne doutais pas de la Pucelle.

Et je chevauchais près d'elle quand elle entra dans la ville de Tours.

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Moi qui l'avais rencontrée alors qu'elle n'était qu'une enfant, je découvris que l'on tressait autour de sa vie des légendes rapportant des faits dont je n'avais jamais eu connaissance.

Elle était en amitié, disait-on, avec les oiseaux qui venaient picorer dans sa paume et avec les loups qui n'attaquaient pas son troupeau.

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C'est à Tours, en ces premiers jours d'avril 1429, que je vis le miracle s'accomplir et Jeanne la Pucelle devenir femme d'armes et capitaine de guerre.

Nous logions en l'hôtel d'une dame angevine, Eléonore de Paul. Elle était l'épouse de Jean du Puy qui avait été conseiller de la reine de Sicile, Yolande d'Aragon, celle-ci devenue mère de Marie d'Aragon, épouse du gentil dauphin Charles et donc reine de France.

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On traitait Jeanne avec respect et affection. Et devant les portes de l'hôtel, la foule se pressait, clamant le nom de Jeanne la Pucelle qui allait relever le royaume de France, chasser les Godons, et éloigner les écorcheurs, les routiers, qui, quels qu'ils fussent, français ou anglais, rançonnaient et pillaient. Les bourgeois et menants qui acclamaient Jeanne attendaient d'elle que l'ordre enfin s'établisse, à Tours et dans tout le royaume de France.

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Tous espéraient en Jeanne.

Ceux qui avaient réussi à quitter Orléans se pressaient autour d'elle et, quand la Pucelle était en prière, ils s'agenouillaient devant l'entrée de l'oratoire.

Ils attendaient d'elle qu'elle rejoigne la ville assiégée dont les habitants pensaient que les capitaines, les nobles, les chevaliers et les seigneurs les trahissaient.

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La foule se pressait tout le long des ruelles.

Elle acclamait Jeanne, femme d'armes, capitaine de guerre. Tous les étendards, hormis le sien, avaient été perdus par des seigneurs et des capitaines fuyards.

La Pucelle n'était qu'une fille de laboureur, mais choisie par Dieu.

Son étendard était celui de l'espérance.

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"Qui m'aime me suive."

Jeanne la Pucelle à Orléans, le samedi 7 mai 1429.

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C'était là le signe qu'elle avait annoncé au gentil Dauphin et aux clercs qui l'avaient interrogée à Chinon et à Poitiers.

Elle était bien l'élue qui avait reçu mission de Dieu.

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"Ne craignez point. L'heure est favorable quand il plaît à Dieu, et il est à propos d'ouvrir quand Dieu le veut.

"Ouvrez et Dieu ouvrera. [...]

"Dieu nous les envoie pour que nous les punissions."

Jeanne la Pucelle, en campagne contre les Anglais, dans les pays de Loire, juin 1429.

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