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Vendredi 23 août
Oh ma tête.
C’est tout ceà quoi je peux penser en m’éveillant. J’ai mal, mais vraiment mal à la tête. Et le moindre mouvement ne fait qu’accentuer la douleur. Je gémis, amène laborieusement la main à mon crâne.
Aïe.
J’ouvre les yeux – mauvaise idée…– pour les refermer tout aussitôt. La lumière m’agresse tout particulièrement aujourd’hui…
Au fait, quel jour est-on ?
Cette pensée me fait l’effet d’un électrochoc. Je me redresse brutalement – un peu trop vite cependant. Ça vacille et ma tête menace d’exploser !
— Doucement.
Le mot résonne dans mon cerveau et y fait éclater des éclairs aveuglants et douloureux. Une main me repousse et je me laisse retomber sans résistance.
J’ouvre unœil vitreux, protégé par ma main en visière.
— Tu as pris une sacrée cuite, me dit Oriane en s’asseyant à mes côtés sur le bord de mon canapé.
J’acquiesce machinalement, puis l’information me parvient avec un temps de retard et je la comprends enfin.
— Une cuite ?
— Oui, une cuite. Et une belle… Tiens, me fait-elle en me tendant une tasse. Un remontant.
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