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Outrances - lucides - de l'imagination, dans un hallucinant festival de sadisme et de sang. L'idée pure de la vengeance est noyée dans une bourbeuse hébétude où la raison n'a plus de part et où l'on viole et tue par goût gratuit de l'extermination... Telle est l'atroce atmosphère du livre de Jean Bradley. L'accumulation de cruauté qui compose cet ouvrage nous le rend suspect : ce "lyrisme égaré" dont parle Kessel dans sa préface parait être l'unique raison du livre. En ce sens, l'auteur parvient à nous faire reconnaitre sa maitrise dans la création d'images fulgurantes saillies de son imagination de poète du vil, mais il ne réussit pas à nous convaincre de l'objectivité de son rapport cynique sur les actes de vengeance accomplis par lui-même et ses camarades, au lendemain de la libération des camps.
- J. B., Les Lettres françaises, 11 mars 1948
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