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Jours Francs



Description ajoutée par Lecteur-assidu 2020-04-19T06:41:10+02:00

Résumé

En 1945, les camps nazis du Front Ouest furent ouverts par les boys. On vit alors ce spectacle infernal : les bourreaux devinrent les victimes et vice-versa. Un livre hallucinant.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Lecteur-assidu 2020-04-23T15:43:53+02:00

Et c'est une étrange sensation que d'être maintenant libre en chemise rayée de forçat, revolver à la hanche, Chesterfield à la bouche, et de contempler les ruines de son ancien calvaire.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2022-07-17T20:18:24+02:00
Or

Lisez-le ici : https://archive.org/details/JoursFrancs_268/JoursFrancs_268/ http://aaargh.vho.org/fran/livres/jours.pdf

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2021-06-11T05:34:23+02:00
Or

On comprend qu'il soit nécessaire de s'excuser pour parler d'hommes après une telle série d'horreurs pourtant logiques et détachées des acteurs. Mais la différence est grande avec d'autres livres où les horreurs commises le sont par des personnages, non pas par une volonté supérieure, comme chez Arnaud ou dans un roman de Jean Bradley (Jours Francs), publié il y a quelques années, où l'on voyait un récit s'emballer également dans l'horrible et mettre autant de rapidité que de minutie à décrire les vengeances exercées par les prisonniers sur les Allemands au jour de la libération. Il y aurait confusion à croire que Bradley témoignait, comme à penser que Georges Arnaud s'amuse. Le premier vomissait du Rimbaud qu'il avait voulu être naguère et qui lui était resté sur l'estomac, l'histoire servant tout au plus de vomitif. Le second ne se contrôle plus, mais il est à chaque instant contrôlé par la règle même de son livre. Dans l'un et l'autre cas, le personnage et l'auteur du personnage sont pris dans un engrenage dont ils sortent, le premier au mot: Mort, le second au mot: Fin.

- Gabriel Venaissin, 'Poétique de l'horreur', Esprit, Nouvelle série, No. 180 (6) (Juin 1951), pp. 952-957.

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2021-06-09T13:53:54+02:00
Or

Outrances - lucides - de l'imagination, dans un hallucinant festival de sadisme et de sang. L'idée pure de la vengeance est noyée dans une bourbeuse hébétude où la raison n'a plus de part et où l'on viole et tue par goût gratuit de l'extermination... Telle est l'atroce atmosphère du livre de Jean Bradley. L'accumulation de cruauté qui compose cet ouvrage nous le rend suspect : ce "lyrisme égaré" dont parle Kessel dans sa préface parait être l'unique raison du livre. En ce sens, l'auteur parvient à nous faire reconnaitre sa maitrise dans la création d'images fulgurantes saillies de son imagination de poète du vil, mais il ne réussit pas à nous convaincre de l'objectivité de son rapport cynique sur les actes de vengeance accomplis par lui-même et ses camarades, au lendemain de la libération des camps.

- J. B., Les Lettres françaises, 11 mars 1948

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2021-06-09T13:41:21+02:00
Or

Dans la masse de livres inspirés par la guerre, nous en attendions un qui, étranger à toute propagande, pût rester comme un témoignage véridique de ces années de violence, ce témoignage, Jours Francs nous l'apporte, et il est atroce.

Ces Jours Francs, ce sont ceux que vécurent les déportés entre leur libération et le rétablissement de l'ordre, jours de revanche joyeuse et féroce, où les victimes se firent bourreaux, supplices effroyables infligés aux gardiens SS qui les avaient inventés, Bradley nous décrit tout avec la passion, avec la profonde delectation de la vengeance:

"Oui, j'ai tué avec rage, avec haine, avec foi, avec une lucidité terrible... Et si nous avons tué, c'est avec joie, et si nous le refaisions, ce serait encore avec toi."

A travers la brutalité de ces pages se révèle un écrivain qu'on a pu comparer à Michaux. Tout le livre est écrit sur un rythme frénétique comme les viols, martelé comme les coups, lancinant comme la douleur. Le reportage, l'aveu deviennent poème : poème de cruauté !

"Les yeux sautent, arrachés par les ongles... Les torses craquent et se trouvent en positions efforyables... Un homme cloué au sol par une lance dresse tête et suce la mort... Les filles gargouillent des paroles en vrac; et leurs seine se détachent et se coupent en deux, et leur ventre s'ouvre, et leur sexe vomit du sang noir..."

Que penser de ces atrocités ? Celles que subirent les déportés leur sont-elles une justification ? Si le livre de Bradley nous montre l'horreur de ces massacres de libération, nous y voyons aussi, avec J. Kessel, "qu'elle est inexpiable l'exécution du Russe libéré", condamné par le tribunal militaire parce qu'il avait cru avoir droit à la vengeance. Certes, il ne l'avait pas, personne ne l'a, mais tentons de comprendre sa colère plutôt que de la juger.

- Henri Julien, Le Libertaire, 28 mai 1948

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2020-04-23T09:36:05+02:00
Or

On a beaucoup écrit sur les atrocités commises par les nazis. Au nom du christianisme miséricordieux, on chargea charitablement le peuple allemand tout entier des crimes horribles d’une bande de sacripants ivres de haine et de fanatisme. Aujourd’hui si ce jugement draconien est en partie révisé, c’est sous la pression des circonstances ; parce que des stratèges soi-disant clairvoyants voient la nécessité de jouer le pion allemand dans la proche mêlée de fous qui se déroulera, n’en doutons pas, sous le signe d’une « chevalerie » renouvelée.

Que ceux qui nient les causes réelles de ces crimes, et qui s’obstinent à les imputer à la race, à une race de proie, lisent donc « Jours francs », ils verront ce que peut faire la haine. Ils verront, à travers ce lyrisme enfiévré, des images affreuses, épouvantables, de ventres perdant leurs intestins, de têtes écrasées, de sexes sanguinolents. C’est le cauchemar que vécut l’auteur après l’arrivée des troupes américaines quand les déportés évadés de l’enfer purent se livrer à des représailles qui atteignirent les bourreaux et sans doute aussi des innocents… Seul Français parmi des déportés polonais et russes, l’auteur apporte là un terrible témoignage. « Nous avons eu, dit-il, des gestes horribles, nous avons brûlé des maisons, pillé des villages, écartelé des êtres. Nous avons rendu une justice effroyable et primitive, nous avons ri du sang !… »

D’aucuns ont déjà dit que la haine de ces déportés, la haine de ces martyrs était une haine justifiée, une haine sainte. Nous n’entendons point nous livrer à une analyse psychologique sur les haines qui sont justifiées et celles qui ne le sont pas. Il nous suffit de constater que le fanatisme engendre tout un réseau de haines qui se heurtent et s’opposent mais qu’aucune haine ne peut s’accorder avec l’idée de justice.

DÉFENSE DE L’HOMME N°3 (DÉCEMBRE 1948) https://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article1981

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2020-04-23T09:31:38+02:00
Or

Seule la qualité du préfacier, Joseph Kessel qui, en 1945, avait refusé la publication du récit, permet d’accorder quelque crédit à ce témoignage qualifié par lui de "bombe à retardement" (4). En effet, le récit de Jean Bradley est d’une violence inouïe, insupportable. Le témoignage se concentre autour d’une quinzaine de jours qui suivent la libération de Düsseldorf (aux alentours du 16 avril 1945) et de villes et villages situés à proximité : Ratingen, Metzkausen et Mettmann. Les seules informations sur l’auteur sont livrées par le préfacier (voir la notice biographique). Libéré du camp (ou de la prison ?) de Rattingen, Jean Bradley, entouré le plus souvent de camarades déportés (ou travailleurs civils) russes va assouvir son irrépressible besoin de vengeance envers les Allemands en général et les gardiens des camps en particulier. Ainsi, au nom de tous les "camarades torturés depuis des mois… des déportés politiques de toutes les nations d’Europe", "des martyrs et des disparus de l’ombre" (8), il se livre à toutes sortes d’exactions : vols, pillages, mais surtout viols et assassinats en grand nombre. Ainsi, chaque chapitre évoque une série de scènes dont la lecture est insoutenable tant l’auteur se complait à en raconter tous les détails avec une forme de jouissance à la vue du sang : humiliations, tortures, exécutions à l’arme blanche, pendaisons etc. alternent avec des scènes d’orgie et de véritables carnages. Il se rend ainsi à la gare de Düsseldorf où il a, semble-t-il, été employé et, sous le regard bienveillant d’un soldat américain, il tue tout le personnel (huit femmes et trois hommes). A chaque fois, il s’attache à décrire les méfaits de chacun pendant qu'il était prisonnier et chacune de leur agonie.

Le plus souvent, les soldats américains ferment les yeux devant ces actes d'impitoyable vengeance, et parfois y participent. Toutefois, dans l'avant-dernier chapitre, Jean Bradley raconte l’exécution par la justice militaire américaine d’un civil russe qui a mitraillé des Allemands placés sous la protection de la Croix-Rouge (CICR). L’auteur se prend de compassion pour lui. Il lui rend visite en prison montrant ainsi que la souffrance des Russes est proche de la sienne mais totalement incompréhensible du point de vue des Américains. L’auteur comprend que dorénavant, pour ceux qui ont "rendu une justice effroyable et primitive" (7), la page se tourne et qu’il va falloir revivre. Parqué avec les prisonniers de guerre français, gardés par des geôliers américains alors que "les Allemands sont libres au dehors" (69), Bradley se sent comme "une bête mauvaise, et fausse" (69) prête à se coucher pour mourir.

- Françoise Passera http://www.ego.1939-1945.crhq.cnrs.fr/recherche/detail_ouv.php?id_ouvrage=1181

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Commentaire ajouté par Lecteur-assidu 2020-04-21T13:48:23+02:00
Or

Puis, de temps en temps dans le silence général, éclate un de ces témoignages terribles, qu'on retarde autant qu'on peut, qu'on étouffe, mais qui fait rêver.

Qu'y a-t-il de vrai dans ces “Jours Francs” de Bradley, où l'on voit les déportés libérés d'un camp de Rhénanie se livrer pendant un temps à une telle soûlerie de supplices, de massacres d'ordures sanglantes, à un tel spasme de sadisme et de folie, que cette délivrance orgiaque, cette démence d'éventreurs, malgré tout ce qu'on peut évoquer, fait pencher soudain inexorablement, de l'autre côté, la balance des atrocités ? Si tout cela est vrai, s'il faut tenir compte de cette histoire qui se fait chaque jour, qui peut dire encore que le procès est jugé, qui peut dire que nous savons la vérité sur les camps d’Allemagne ?

- Maurice Bardèche, Nuremberg ou la terre promise.

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