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Figée, j’admire le spectacle qui s’offre à moi, ses bras musclés frappent l’eau avec force, son dos bronzé et ses fesses rebondies sont une invite aux caresses. Je suis tellement subjuguée que je ne me rends même pas compte qu’il s’est arrêté de nager et me regarde d’un air narquois.
— Tu veux me rejoindre, Kate ?
— Euh, non.
— Tu es sûr ? On pourrait s’amuser tous les deux.
Son petit sourire en coin me laisse deviner que le terme « s’amuser » n’a pas la même signification que pour moi. Le rouge aux joues, je le regarde sans rien dire. Julian s’avance vers le bord, et se redresse à la force de ses bras.
Putain ce n’est pas possible d’être aussi bien foutu ! Il a un corps de rêve et il le sait !
Arrivé à ma hauteur, il lève sa main et m’essuie la commissure des lèvres.
— Tu as un filet de bave, gamine… me dit-il avant d’exploser de rire.
Afficher en entierEntendre sa voix me fait rapidement revenir à la réalité. Je le bouscule et me relève pour remettre de l’ordre dans ma tenue.
— Waouh, je ne sais si je dois être vexé ou pas ? me dit Julian d’un ton taquin, allongé sur le côté avec un bras replié soutenant sa tête.
— Dépêche-toi Julian, sors de ma chambre avant que ta mère arrive !
Julian rit, se lève et s’avance vers la porte avant de se retourner vers moi :
— Tu t’en sors cette fois, mais la prochaine fois, je ne te laisserai pas partir si facilement…
Afficher en entierJe souris et hoche la tête pour confirmer avant de me servir un bol de céréales, puis de m’asseoir sur un tabouret.
— Vous travaillez aujourd’hui ?
— Oui, malheureusement, mon patron m’a appelée hier soir, pour une réunion d’urgence, soupire-t-elle.
— Je vois, ça ne donne pas vraiment envie d’être une adulte tout ça.
Afficher en entierJe cligne des yeux et me cache aussitôt sous la couverture avec l’impression qu’un marteau piqueur me vrille le cerveau. Décidément, j’ai vraiment dû abuser de la boisson. Au bout d’un temps interminable, je me décide enfin à me lever. Mon genou me fait un mal de chien, je m’abaisse et y découvre un énorme hématome. Comment ai-je fait pour me faire mal ? Je n’en ai aucun souvenir. Pénétrant dans la salle de bain, je me regarde dans le miroir et là, je prends peur. Les cheveux en bataille, le maquillage qui a coulé, on dirait qu’un tsunami m’a dévastée. Je souffle et retire ma robe. L’eau chaude de la douche m’apaise un peu, mais malheureusement pas assez pour me retirer ce mal de tête. Enfilant tant bien que mal un jogging, je descends les escaliers pour me trouver une aspirine. Arrivée à hauteur de la cuisine, je suis obligée de me cacher les yeux d’un bras, tellement la lumière du soleil m’éblouit. Je
Afficher en entierBien sûr, ça sera amusant. Il faut juste m’expliquer le chemin.
— Vous devrez prendre le bus au coin de la rue, la ligne A s’arrête sur la digue.
— Eh bien voilà, c’est réglé. J’ai rendez-vous à la bibliothèque à 15 heures pour travailler sur un exposé, mais je pense être de retour pour 16h30. Comme ça, dès que tu es à la maison, nous pourrons partir.
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