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Extrait ajouté par x-Key 2011-11-19T14:51:22+01:00

J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souvent des mœurs feintes et des âmes doubles.

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Extrait ajouté par Judice 2011-03-06T03:07:16+01:00

L'âme résiste bien plus aisément aux vives douleurs qu'à la tristesse prolongée.

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Extrait ajouté par Judice 2011-03-06T03:07:16+01:00

Celui qui feint d'envisager la mort sans effroi ment. Tout homme craint de mourir, c'est la grande loi des êtres sensibles, sans laquelle toute espèce mortelle serait bientôt détruite.

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Extrait ajouté par Judice 2011-03-06T03:07:15+01:00

Tout homme est utile à l'humanité par cela seul qu'il existe.

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Extrait ajouté par Judice 2011-03-06T03:07:15+01:00

Il faut avoir déjà beaucoup appris de choses pour savoir demander ce qu'on ne sait pas.

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Extrait ajouté par Ledesignerdu29 2019-06-15T17:37:44+02:00

Imaginez les Muses, les Grâces, les Amours, Vénus même, s'exprimant avec cette délicatesse, et jugez de l'effet !"

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Extrait ajouté par pigeonbleu 2017-02-11T10:53:49+01:00

Au milieu de tout cela, qu'on homme de poids avance un propos grave ou agite une question sérieuse, aussitôt l'attention commune se fixe à ce nouvel objet : hommes, femmes, vieillards, jeunes gens, tout se prête à la considérer par toutes ses faces, et l'on est étonné du sens et de la raison qui sortent comme à l'envie de toutes ces têtes folâtres. Un point de morale ne serait pas mieux discuté dans une société de philosophes que dans celle d'une joie femme de Paris ; les conclusions y seraient même souvent moins sévères : car le philosophe qui veut agir comme il parle y regarde à deux fois, mais ici, où toute la morale est un pur verbiage, ,on peut être austère sans conséquence, et l'on ne serait pas fâché, pour rabattre un peu l'orgueil philosophique, de mettre la vertu si haut que le sage même n'y pût atteindre. Au reste, hommes et femmes, tous, instruits par l'expérience du monde, et surtout par leur conscience, se réunissent pour penser de leur espèce aussi mal qu'il est possible, toujours philosophant tristement, toujours dégradant par vanité la nature humaine, toujours cherchant dans quelque vice la cause de tout ce qui se fait de bien, toujours d'après leur propre cœur médisant du cœur de l'homme.

Malgré cette avilissante doctrine, un des sujets favoris de ces paisibles entretiens, c'est le sentiment ; mot par lequel il ne faut pas entendre un épanchement affectueux dans le sein de l'amour ou de l'amitié, cela serait d'une fadeur à mourir ; c'est le sentiment mis en grandes maximes générales, et quintessencé par tout ce que la métaphysique a de plus subtil. Je ne puis dire n'avoir de ma vie ouï tant parler du sentiment, ni si peu compris ce qu'on en disait. Ce sont des raffinements inconcevables. Ô Julie ! nos cœurs grossiers n'ont jamais rien su de toutes ces belles maximes ; et j'ai peur qu'il n'en soit du sentiment chez les gens du monde comme d'Homère chez les pédants qui lui forgent mille beautés chimériques, faute d'apercevoir les véritables. Ils dépensent ainsi tout leur sentiment en esprit, et il s'en exhale tant dans le discours, qu'il n'en reste plus pour la pratique. Heureusement la bienséance y supplée, et l'on fait par usage à peu près les mêmes choses qu'on ferait par sensibilité, du moins tant qu'il n'en coûte que quelques formules et gênes passagères qu'on s'impose pour faire bien parler de soi ; car quand les sacrifices vont jusqu'à gêner trop longtemps ou à coûter trop cher, adieu le sentiment ; la bienséance n'en exige pas jusque-là. A cela près, on ne saurait croire à quel point tout est compassé, mesuré, pesé, dans ce qu'ils appellent des procédés ; tout ce qui n'est plus dans les sentiments, ils l'on mis en règle, et tout est réglé parmi eux. Ce peuple imitateur serait plein d'originaux, qu'il serait impossible d'en rien savoir ; car nul homme n'ose être lui-même. "Il faut faire comme les autres", c'est la première maxime de la sagesse du pays. "Cela se fait, cela ne se fait pas" : voilà la décision suprême.

Cette apparente régularité donne aux usages communs l'air du monde le plus comique, même dans les choses les plus sérieuses : on sait à point nommé quand il faut envoyer savoir des nouvelles ; quand il faut se faire écrire, c'est-à-dire faire une visite qu'on ne fait pas ; quand il faut la faire soi-même ; quand il est permis d'être chez soi ; quand on doit n'y être pas ; quoiqu'on y soit, quelles offres l'on doit faire, quelles offres l'autre doit rejeter ; quel degré de tristesse on doit prendre à telle ou telle mort : combien de temps on doit pleurer à la campagne ; le jour où on peut revenir se consoler à la ville ; l'heure et la minute où l'affliction permet d'aller au bal ou d'aller au spectacle. Tout le monde y fait à la fois la même chose dans la même circonstance ; tout va par temps comme les évolutions d'un régiment en bataille : vous diriez que ce sont autant de marionnettes clouées sur la même planche, ou tirées par le même fil.

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Extrait ajouté par pigeonbleu 2017-02-08T16:07:56+01:00

Cependant je commence à sentir l'ivresse où cette vie agitée et tumultueuse plonge ceux qui la mène, et je tombe dans un étourdissement semblable d'un homme aux yeux duquel on fait passer rapidement une multitude d'objets. Aucun de ceux qui me frappent n'attachent mon cœur, mais tous ensemble en troublent et suspendent les affections, au point d'en oublier quelques instants ce que je suis et à qui je suis. Chaque jour en sortant de chez moi j'enferme mes sentiments sous la clef, pour en prendre d'autres qui se prêtent aux frivoles objets qui m'attendent. Insensiblement je juge et raisonne comme j'entends juger et raisonner tout le monde.

Si quelques fois j'essaie de secouer les préjugés et de voir les choses comme elles sont, à l'instant je suis écrasé d'un certain verbiage qui ressemble beaucoup à du raisonnement. On me prouve avec évidence qu'il n'y a que le demi-philosophe qui regarde à la réalité des choses ; que le vrai sage ne les considère que par les apparences ; qu'il doit prendre les préjugés pour principes, les bienséances pour lois, et que la plus sublime sagesse consiste à vivre comme les fous.

Forcé de changer ainsi l'ordre de mes affections morales, forcé de donner un prix à des chimères, et d'imposer silence à la nature et à la raison, je vois ainsi défigurer ce divin modèle que je porte au dedans de moi, et qui servais à la fois d'objet à mes désirs et de règles à mes actions ; je flotte de caprice en caprice ; et mes goûts étant sans cesse asservis à l'opinion, je ne puis être sûr un seul jour de ce que j'aimerai le lendemain.

Confus, humilié, consterné, de sentir dégrader en moi la grandeur de l'homme, et de me voir ravalé en bas de cette grandeur intérieure où nos cœurs enflammés s'élevaient réciproquement, je reviens le soir, pénétré d'une secrète tristesse, accablé d'un dégoût mortel, et le cœur vide et gonflé comme un ballon rempli d'air.

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Extrait ajouté par pigeonbleu 2017-02-05T19:31:02+01:00

Le cœur d'un père sent qu'il est fait pour pardonner, et non pour avoir besoin de pardon.

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Extrait ajouté par Julitlesmots 2016-02-10T16:40:58+01:00

"Je m'aperçois que ce pays ignoré mérite le regards des hommes, et qu'il ne lui manque, pour être admiré, que des spectateurs qui le sachent voir"

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