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Liste des extraits

1. INT. SALLE DU TRÔNE-JOUR

Merlin et Élias ont été convoqués par Arthur et Léodagan.

ARTHUR- Bon, eh bien, je suis ravi de vous accueillir, déjà...

LÉODAGAN- Ah,non,hé... on va pas commencer...

ARTHUR- C'est surtout vous qui allez pas commencer! Je suis en train de parler! Qu'est-ce qu'il y a qui va pas?

LÉODAGAN- M'enfin, on n'est pas ravis de les accueillir, il faut arrêter!

ARTHUR- J'ai pas dit "on", j'ai dit "je"!

LÉODAGAN- Mais vous êtes pas ravi de les accueillir! Avant qu'ils arrivent, vous arrêtiez pas de souffler!

Arthur soupire de lassitude.

LÉODAGAN- Voilà! Il faut être honnête, un petit peu...

OUVERTURE

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ARTHUR, encore endormi, ouvre la porte de sa chambre à LANCELOT qui vient de frapper.

ARTHUR — Lancelot ? Qu’est-ce qui se passe ?

LANCELOT — Les gardes du chemin de ronde ont l’impression qu’une troupe s’approche du rempart est.

ARTHUR — Comment ça, « ils ont l’impression » ?

LANCELOT — Ils pensent avoir vu une colonne de torches à vingt ou vingt-cinq lieues mais c’est furtif !

ARTHUR — Bon ben, qu’est-ce qu’on fait ?

LANCELOT — Écoutez, je vais voir là-haut : si je sens qu’il y a rien, je vous laisse dormir, sinon je reviens vous voir.

ARTHUR — D’accord. (s’apprêtant à refermer sa porte puis se ravisant) Dites…

LANCELOT — Sire ?

ARTHUR — Vous auriez pas eu meilleur compte d’aller voir d'abord et de venir me réveiller après, du coup ?

LANCELOT réfléchit.

LANCELOT — Si.

ARTHUR — Ah oui, voilà.

ARTHUR retourne dans sa chambre et ferme la porte.

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SÉLI et LÉODAGAN sont venus trouver MERLIN.

MERLIN — Je suis désolé mais je travaille !

SÉLI — Réjouissez-vous, on va vous donner l’occasion d’arrêter de bricoler dans le vide : vous allez travailler utile ! (à Léodagan) Pas vrai ?

LÉODAGAN — Ah non, commencez pas à me prendre à partie, hein !

MERLIN (trop courtois) — Vous êtes bien gentils mais je n’ai pas le temps. Je vais vous demander de bien vouloir vous barrer de mon laboratoire personnel.

SÉLI (courtois de la même manière) — Et moi, je vous annonce que vous allez vous mettre au turbin comme on vous dit, sans ça, vous allez ramasser des tartes dans la gueule. (à Léodagan) Pas vrai ?

LÉODAGAN — Oui, éventuellement, mais je veux pas rentrer dans les discussions.

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MEVANWI sort de sa chambre. ARTHUR et VENEC la croisent sans lui adresser la parole.

VENEC — Attendez, je vous pète les prix, vous continuez à râler !

ARTHUR — Je râle pas ! Je vous dis que je veux pas d’esclaves, c'est tout !

VENEC — Bon allez, quarante pour cent ! Je peux pas faire mieux !

ARTHUR — C’est pas une question de prix, je vous dis ! J’en veux pas !

VENEC — Quarante-cinq ! Mais là, vous m'égorgez, Sire !

ARTHUR — Mais je vais vous égorger pour de bon !

MEVANWI reste songeuse, debout, au milieu du couloir.

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ARTHUR s'adresse à GUENIÈVRE tandis que celle-ci fait retoucher sa coiffure par ANGHARAD.

ARTHUR — Si, on déjeune tous ensemble et je pars avec vos parents après bouffer.

GUENIÈVRE — Ah bon ! Non mais d'accord, si c’est ça, je viens.

ARTHUR — Mais qu’est-ce qu’il y a qui allait pas ?

GUENIÈVRE — Je sais pas comment vous dire…

ANGHARAD — Que madame parle franchement !

ARTHUR (à Angharad) — Hé, on vous a demandé le temps qu’il fait, vous ?

GUENIÈVRE — Pour tout vous dire, je craignais un peu de me retrouver seule à déjeuner avec votre mère.

ARTHUR — Pourquoi donc ?

ANGHARAD — Monsieur le demande ?

ARTHUR (à Angharad) — Monsieur vous demande de la fermer !

GUENIÈVRE — Ne le prenez pas mal mais votre maman me fait un peu peur…

ANGHARAD — Elle fait peur à tout le monde !

ARTHUR (à Angharad) — La barbe !

GUENIÈVRE — C’est tout de même un peu vrai…

ANGHARAD — Elle fait même peur à monsieur…

ARTHUR se trouve coincé par cette remarque et ne trouve pas d'argument pour la contrecarrer.

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LE TAVERNIER discute avec LE TRICHEUR.

LE TAVERNIER — Non mais moi, j’ai rien contre les jeux d’argent ! Simplement, évitez de tondre ma clientèle à blanc !

LE TRICHEUR — Qu’est-ce que vous voulez au juste ? Un intéressement aux gains ?

LE TAVERNIER — Bah… déjà, je dis pas non. Et puis, il se trouve que j’ai certains clients privilégiés qui me font la moitié de mon revenu annuel : ceux-là, il faut pas me les plumer.

LE TRICHEUR — Attendez, au jeu de la boulette, celui qui est un peu attentif, il a ses chances !

LE TAVERNIER — Celui qui se balance du haut de la falaise aussi, si vous allez par là.

LE TRICHEUR considère cette remarque avec sérieux.

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ARTHUR se promène avec DEMETRA.

DEMETRA — J’adore l’automne… Ça me donne toujours envie de réciter des poèmes…

ARTHUR (craintif) — Vous allez pas le faire !

DEMETRA — Mais non… En plus, j’en connais pas.

YVAIN arrive en hâte.

YVAIN — Sire ! Sire !

ARTHUR — Eh ben, qu’est-ce qui se passe ?

YVAIN — J’adore ces arrivées…

ARTHUR — De quoi ?

YVAIN — « Sire, Sire ! », en courant et tout… Ça fait hyper dramatique.

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ARTHUR s'entretient avec LANCELOT et PÈRE BLAISE.

ARTHUR (désespéré) — Mais pourquoi ils ont rien ramené ?

PÈRE BLAISE — Je suis pas sûr d’avoir bien saisi.

LANCELOT — Ils ont rien ramené parce que c’est des nuls ! Arrêtez d'envoyer Perceval et Karadoc en mission, c'est ridicule !

PÈRE BLAISE — Faut pas dire ça…

LANCELOT — Qu'est-ce qu’il faut dire d’autre ?

ARTHUR — J’en ai marre. Mais marre ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

LANCELOT — Mais rien !

PÈRE BLAISE — Si j’ai bien tout compris, rien, effectivement. Ils n’ont pas été attaqués, ils ne se sont pas perdus, il y a pas eu de difficulté particulière…

ARTHUR — Alors quoi ?

LANCELOT — Alors, c’est des débiles !

PÈRE BLAISE — Ça leur a paru louche que rien ne se passe, ils se sont dit que c’était un coup fourré et ils sont rentrés sans prendre le trésor.

LANCELOT quitte la table.

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AELIS est venue rendre visite aux jumelles.

AELIS (avec mystère) — Non mais je vais vous dire, la chose, elle est simple : elle a pas les épaules et puis c’est tout.

AZILIZ — De toute façon, les gens s’en rendent compte, ils sont pas dupes !

TUMET — C’est tombé sur elle, ça aurait pu tomber sur une autre !

AELIS — Elle se dépatouille comme elle peut, la pauvre… Moi, je dis ça, attention, je l’aime bien !

La porte s'ouvre. GUENIÈVRE entre.

GUENIÈVRE — Ah, vous dormiez pas ? Tant mieux, on va pouvoir jacasser un peu… Vous parliez de quoi ?

AELIS — Heu… je sais plus… Mais dans le doute, on va parler d’autre chose.

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J’ai pénétré leur lieu d'habitation de façon subrogative […] en tapinant.

Tony Saba, Kaamelott, Livre III, 91 : L’Espion, écrit par Alexandre Astier.

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