Commentaire de NathAries

Avant toute chose, un détail qui m'horripile et qui doit sûrement agacer d'autres lecteurs : les fautes de français. Ex : p. 20 : "c'est de ça dont j'ai besoin" (au lieu de : "c'est ça dont j'ai besoin" ou "c'est de ça que j'ai besoin") ; les confusions, récurrentes, entre "ce qu'il" et "ce qui"... Même dans les romans, maintenant !

Sinon, pour l'histoire : un 2è tome plus centré sur la carrière de Kage, moins sur leur relation, qu'ils vivent à distance. Et donc s'invitent le manque, la tentation, la jalousie. La confiance est mise à rude épreuve. D'autant que dans l'entourage du champion, l'oncle et la thérapeute se liguent (sciemment ou pas ?) pour les mener à rompre, sous couvert de l'intérêt du combattant et de sa carrière. On se demande si ce n'est pas plus le leur que le sien et quels sont leurs rapports à ces deux-là. Le Dr Tanner manifeste un tel dévouement envers son patient, qu'elle suit depuis qu'il est gosse ! quelle conscience professionnelle ! Il y a anguille sous roche, docteur, et je voudrais bien savoir comment Santori vous tient ! Et quant à l'oncle, on a compris depuis longtemps qu'il n'est pas fréquentable.

Petit à petit, on prend aussi la mesure des drames qui ont ravagé la vie de Kage, même si on est loin de tout savoir encore. La fin laisse planer quelque chose de terrible, on se demande comment ils vont faire face.

Peut-être qu'il y a des facilités et des clichés. Je pense au coup des tatouages et des messages d'amour que Kage envoie via la retransmission télévisée. Mais ils en sont au début de leur histoire, tout est encore tout beau, tout neuf. Et puis m..., quand on aime (et peu importe depuis quand), n'est-ce pas agréable de la jouer fleur bleue parfois ?

Le moment le plus intense et (allez, pour une fois, je fais ma fi-fille) le plus beau : lorsqu'ils sont sur le balcon en plexiglas de Kage !