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PROLOGUE HANNAH :
Il était trop tard. Trop tard, parce que je savais que j'avais couru à ma perte. Pourquoi ? Parce que je savais qu'il était là. Comme une évidence, il s'avança vers moi, lentement. Très lentement. Alors, mon cœur se mit à battre rapidement. Et ce simple geste le fit sourire. Ce même sourire qui, m'avait condamnée. Ce même sourire, qui signifiait tant de choses...
— Va-t'en, l'ordonnai-je.
— Ce n'est pas ce que tu veux, pourtant.
— Je te hais.
— Tu mens très mal, répliqua-t-il en souriant.
J'avais essayé de lutter contre lui. J'avais essayé de lutter contre ça. Mais il n'y avait pas de retour en arrière... Et ça, nous le savions parfaitement.
Afficher en entierPROLOGUE HAILEY :
Je l'avais senti en moi comme une évidence. Au premier regard, j'avais vu sa tendresse que les autres ignoraient. Au premier touché, j'avais senti sa douceur qu'il n'avait eue pour personne auparavant. Il est dit que le lien d'un Calice et d'un Vampire était puissant, mais je crois que le mot est faible.
Je l'aimais de plus en plus, à cause de la paix que je ressentais en moi, lorsque j'étais près de lui. Il n'était pas bavard, mais il y avait quelque chose de magnifique dans sa sérénité et son silence. Et rien qu'avec son visage calme, tous mes sentiments d'inquiétudes et de peurs s'envolaient. Il avait vécu tellement de choses qu'il me donnait l'impression de tout savoir sur notre monde.
Son corps musclé et grand me protégeait de mes peurs... Ses rares sourires, qui m'arrachaient sournoisement et violemment des battements de cœur... Sa voix calme, grave et suave, qui me donnait des frissons d'excitation. Ses yeux rouge sang, d'une paix déconcertante, me poussait à les admirer. Et lorsque ses yeux viraient au rouge rubis, je savais qu'il me désirait. C'était peut-être pour cela, que j'étais dépendante.
Parce que jamais, personne ne m'avait aimé et regardé à ce point.
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