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Liste des extraits

S'écarter volontairement de la vérité c'est se trahir soi-même.

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Levant sa lanterne, son épouse observa attentivement les clientes imprévues. Un instant, l'air perplexe, elle faillit dire quelque chose, mais elle parut avoir instantanément oublié les mots qu'elle voulait prononcer. Pour avoir été cent fois témoin de ce phénomène, Kahlan comprit que la femme d'Orlan aurait juré sous la torture qu’il y avait seulement trois clientes. Nul ne pouvait se souvenir assez longtemps de la prisonnière pour mentionner son existence. À croire qu'elle était invisible..

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Se détourner délibérément de la vérité revient à se trahir soi-même.

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Au fil des millénaires, la graine des fables et des légendes a bien poussé dans le fertile terreau de la vérité. Aujourd'hui, les fleurs du mensonge sont bien plus visibles que les bourgeons de la réalité [...] Pour ces gens-là, la vérité est terne comme du cuivre alors que le mensonge brille plus qu'un diamant."

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- La Confrérie de l'Ordre nous apprend qu'être meilleur qu'une personne revient à être pire que tout le monde !"

Kahlan ne sut qu'objecter à ce sophisme d'une imbécillité cosmique. Qu'un empereur puisse proférer des âneries pareilles donnait la mesure de sa nature profondément barbare.

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Kahlan ne voulait pas être exilée dans l'obscurité. Pour une fois que quelqu'un la voyait, elle entendait rester en pleine lumière.

Ce qui lui avait toujours semblé un rêve venait de se réaliser. Quelqu'un la voyait ! Et les trois sœurs en paraissaient plus que mécontentes.

Le front plissé, Orlan leva la main qui ne tenait pas les chopes et désigna les clientes présentes dans la salle commune.

— Une, deux, trois, compta-t-il, et quatre, je ne suis pas fou ! Vous désirez toutes du thé ?

Kahlan n'en crut pas ses oreilles. Cet homme la voyait et il se souvenait d’elle. Un événement fabuleux !

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Chapitre 3

 

Richard repoussa en arrière son lourd fauteuil de bois dont les pieds grincèrent sinistrement sur le sol de pierre. Puis il se leva d'un bond, les doigts reposant sur le bord de la table où l’ouvrage qu’il consultait resta grand ouvert sous la pâle lumière du réflecteur en argent.

Quelque chose n’allait pas avec l'air…

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Chapitre 2

— C’est impossible..., murmura Cecilia en se tordant nerveusement les mains. (Elle se pencha vers Ulicia, les yeux écarquillés.) Ça ne se peut pas !

Pour une fois, la sœur n'affichait pas son sourire glacial de prédatrice.

— Quelque chose ne va pas, dit Armina, son magnifique regard bleu voilé d'inquiétude.

— Ce n’est qu'une anomalie mineure, répondit Ulicia, visiblement excédée par le manque de contrôle de ses complices.

Si peu dociles qu’elles soient, les deux sœurs ne parurent pas avoir envie de polémiquer avec leur volcanique supérieure.

En trois pas, Ulicia s’approcha d’Orlan et l'attrapa par le col de sa chemise de nuit. De l'autre main, elle brandit sa canne en direction de Kahlan, toujours recroquevillée dans les ombres, près de la porte.

— À quoi ressemble-t-elle ?

— À un chat noyé..., répondit l'aubergiste de mauvaise grâce.

De toute évidence, il n'aimait pas beaucoup qu'on le brutalise.

Kahlan frémit d’angoisse pour le pauvre homme. Parler ainsi à sœur Ulicia était un moyen très sur de s’attirer de graves ennuis. Pourtant, au lieu d'exploser de rage, la sœur semblait tout aussi surprise que sa prisonnière.

— Je sais bien qu’elle est trempée, dit-elle, mais décris-la un peu plus précisément,

Orlan se dégagea, tira sur le col de sa chemise de nuit puis observa attentivement la cliente que les trois sœurs et lui étaient les seuls à voir.

— Les cheveux épais, les yeux verts... Une très jolie femme. Elle resplendirait si elle n'était pas mouillée de la tète aux pieds... Encore que ses vêtements, moulants par la force des choses, mettent ses formes en valeur... (L’aubergiste eut un sourire lubrique qui déplut souverainement à Kahlan, même si elle se réjouissait qu’il la voie.) Un joli morceau de femme, quoi...

Cet examen minutieux donna à Kahlan l’impression d’être nue. Alors qu’il la dévorait du regard, Orlan se passa un pouce au coin des lèvres et elle entendit son ongle faire crisser sa barbe de trois jours.

Le bois qu’il avait ajouté dans la cheminée s’embrasa enfin, offrant une bien meilleure illumination.

Le regard de l’aubergiste remonta le long du torse de Kahlan et s’immobilisa soudain.

— Ses cheveux sont aussi longs, que... commença-t-il.

Son sourire concupiscent se volatilisant, Orlan écarquilla les yeux de surprise.

— Par les esprits du bien... murmura-t-il, blanc comme un linge. (Il se laissa tomber sur un genou.) Pardonnez-moi, je vous en prie... je n’avais pas reconnu...

La lourde canne d’Ulicia s’abattit sur le crâne de l’aubergiste, le faisant basculer en avant. Sans avoir compris comment, il se retrouva à genoux.

— Silence ! cria Ulicia.

— Qu’est-ce qui vous prend ? s’indigna Emmy en bondissant aux côtés de son mari.

Elle s'agenouilla et lui passa un bras autour des épaules pour le soutenir. Avec un gémissement, Orlan posa sur le sommet de son crâne une main qui devint aussitôt poisseuse de sang.

— Vous êtes toutes folles, et mon mari aussi ! s'écria Emmy. (Elle serra contre sa poitrine la tête du pauvre aubergiste, tachant de sang sa chemise de nuit immaculée.) Sauf si vous voyagez avec un fantôme, vous êtes trois, et...

— Silence ! répéta Ulicia d'un ton qui fit froid dans le dos à Kahlan. Emmy dut éprouver la même sensation, car elle se tut instantanément. Alors que la pluie martelait toujours les fenêtres, le roulement du tonnerre semblait s’éloigner. Mais le vent ne s'était pas calmé, et l'enseigne continuait à grincer sous les bourrasques.

Dans un silence de mort, Ulicia se tourna vers la fillette toujours assise sur sa marche, les bras passés autour du poteau de la rampe.

— Combien de clientes vois-tu ? demanda la sœur d'un ton à glacer les sangs.

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- Il y a une erreur, là, comme je le disais tout à l'heure.

Zedd tendit le cou pour mieux voir le réseau de lignes.

- Par pur intérêt scientifique, dit-il, postulons que tu as raison. Si ce que tu avances est exact, quelle est la signification de cette "erreur" ?

[...]

- Regardez cette structure très récemment apparue qui s'est développée autour d'un motif extrêmement ancien. Le dessin le plus jeune est beaucoup plus désordonné. Les lignes sont des variables, bien entendu, mais lorsqu'il s'agit d'une forme emblématique elles devraient plutôt être des constantes...

- Des variables et des constantes ? répéta Zedd, visiblement dépité.

A un moment, il avait sans doute cru saisir le discours de son petit-fils. Mais voilà qu'il devait de nouveau regarder en face sa propre ignorance. Le discours de Richard lui passait très largement au-dessus de la tête, voilà tout...

[...]

Zedd coula un regard en biais à Cara, qui haussa les épaules et lâcha :

- Inutile de m'interroger ! Quand il se lance dans un discours de ce genre, je hoche la tête, je souris... et j'attends qu'une catastrophe nous tombe dessus.

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Richard la tira en arrière puis esquiva à la dernière seconde la masse translucide qui se ruait sur lui.

Sans l’intervention de Nicci, la collision aurait été inévitable. Et maintenant, le Sourcier savait à qui il avait affaire. La bête de sang !

Le sentiment d’être face à face avec le mal absolu devint si puissant que Richard céda à la panique. La bête l’avait manqué, mais elle ne se laisserait pas abuser deux fois.

Dès qu’elle eut dépassé les trois voyageurs, la créature fit demi-tour et repassa à l'assaut, ses tentacules se tendant vers la proie qu'ils poursuivaient depuis si longtemps.

Cette fois, Nicci tira Richard hors d’atteinte du monstre. Comme si cette résistance inattendue les emplissait de rage, les bras de verre se tendirent de nouveau vers leur cible.

Richard lâcha la main de Cara et dégaina son couteau. Décidée à ne pas le perdre, la Mord-Sith s'accrocha d'instinct à la chemise de son seigneur.

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