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-Je ne comprends pas pourquoi vous perdez votre temps avec eux, marmonna-t-il . Ce ne sont que des brutes.

Je me mis en route vers le château tandis qu'il poursuivait, d'un ton où perçait une sourde animosité :

-A moins que vous ne tentiez de vous faire des amis dans le camp adverse ? Au cas où les choses tourneraient mal !

Je pilais net. Autour de moi, quelques rires avaient fusé, un peu gênés. Les rires d'hommes qui croyaient à ces mensonges plein de fiel... Je pivotai sur mes talons et répliquai :

-Je ne fais qu'obéir au roi, Arneath. Et à l'engagement que j'ai pris de porter assistance à tous ceux qui auraient besoin de mes services.

Je redressai le menton et lui adressai un sourire.

-Au fait, l'onguent que vous m'avez demander pour soulager vos parties intimes vous a-t-il fait du bien ?

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— De quoi as-tu besoin exactement?

— D'herbes, de racines séchées, de plantes diverses pour préparer des remèdes. En particulier, il me faut de l'écorce de saule.

— De ... saule? De quoi s'agit-il?

Tout en cherchant une meilleure position sur mon tabouret, je me demandai comment décrire cet arbre. mon pantalon s'accrocha à l'arête sommairement rabotée. Je baissai les yeux... et laissai échapper un cri de surprise. je me levai d'un bon, au risque de renverser la table, et m'agenouillai devant mon siège. En riant, j'entrepris de détacher la couche extérieure qui recouvrait la souche. Ce tabouret avait été taillé dans un saule.

— Captive? demanda Keir en se penchant pour voir ce que je faisais.

Je tirai d'un coup sec pour arracher l'enveloppe grisâtre et rugueuse, que je brandis d'un geste triomphal.

— Ça! m'écriai-je. C'est de l'écorce de saule!

Il parut perplexe.

— Avec ceci, je peux préparer un remède très efficace. Du tue-la-fièvre.

Je secouai la tête, incrédule.

— Dire que j'étais assise dessus tout ce temps! ajoutai-je en le posant sur la table.

Keir éclata de rire, puis m'enveloppa d'un regard gourmand.

— Décidément, tu as la passion de soigner.

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Il y avait là de nombreux visages qui m'étaient familiers, dont celui de lord Durst. Alors que nous étions sur le point de franchir le seuil, je le vis reculer, la mine tordue par le dégoût, comme s'il craignait de me toucher. Puis ayant compris que j'avais remarqué son geste, il se pencha vers moi :

- Catin !!

Il avait parlé bas, mais avec tant de haine que sa voix avait porté, peut être plus haut qu'il ne l'escomptait. Mortifiée, les joues brulantes de honte, je détournais le regard. Tous juste eus-je le temps de noter que Keir avait laché ma main. Un cliquetis résonna soudain, celui de l'acier que l'on tire du fourreau et, du coin de l'oeil, j'entrevis un mouvement plus vif que l'éclair.

En me retournant, je vis que Keir venait de plonger son épée jusqu'à la garde dans la poitrine de lord Durst.[....]

Sa voix s'éleva, glaciale, sur une assemblée soudain muette.[....]

-L'insulte est lavée, commenta-t-il.

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— Nos guerriers vont devenir aussi douillets que les citadins, si nous les laissons se plaindre au moindre bobo !

— Vous avez raison, ne pus-je m’empêcher de rétorquer. Ils sont bien plus vaillants quand ils ont des furoncles et la diarrhée !

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Il prit de nouveau mes lèvres,d'abord avec douceur,puis de façon plus passionnée,jusqu’à ce que,grisée par la fièvre qui émanait de lui,j'en vienne a oublier tout ce qui n’était pas la morsure de ses dents sur ma bouche,la chaleur de son souffle sur ma peau,la douceur qui peu a peu gagnait mes veines.

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Anna m’attendait sur le seuil de la chambre. Elle ouvrit la porte et s’agenouilla avec difficulté, en tressaillant de douleur lorsque ses jambes touchèrent la pierre froide. Retrouvant mes esprits, je la rejoignis pour poser doucement ma main sur sa tête. Elle leva le visage vers moi et saisit ma main pour y presser ses lèvres, les yeux brillants d’émotion.

— Merci à toi, fille de Xy.

Je hochai la tête en souriant et m’engageai dans le couloir… avant de piler net. Le corridor était bondé de monde. Toute une petite foule était attroupée de chaque côté, le long des murs, dans les renfoncements. Je demeurai immobile quelques secondes. Les plus proches de moi tombèrent à genoux. J’entendis les mêmes paroles, murmurées çà et là.

— Merci à toi, fille de Xy.

À mesure que j’avançais, d’autres les imitèrent, et ainsi de suite à travers les paliers, dans les escaliers. Il y avait là des domestiques, des gens de la ville, des guérisseurs de ma connaissance, et même des blessés ou des malades que j’avais soignés. Tous ceux qui ne seraient pas dans la salle du trône. Tous ceux pour qui j’acceptais mon sacrifice.

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— Rafe ? appelai-je.

Je m’assis sur mes talons.

— Sans vouloir vous offenser, va-t-il réagir comme les autres à mes soins ?

Comme il me regardait d’un air perplexe, de même que ses camarades, je toussai pour éclaircir ma voix et expliquai, un peu gênée :

— Je n’ai jamais soigné quelqu’un comme lui.

— En quoi est-il différent ?

J’effleurai le front du malade, et Rafe suivit mon geste du regard.

— Oh, vous parlez de sa peau ?

Je hochai la tête et retirai ma main, non sans m’assurer d’un regard furtif que la couleur n’avait pas déteint sur mes doigts. Rafe émit un claquement de langue hautain.

— À part la couleur, nous sommes exactement identiques…

Il coula un regard de biais vers Joden, avant de poursuivre :

— … bien que certains affirment que Simus a reçu plus que sa part de charisme.

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— Simus a emmené Keir au terrain d’entraînement pour qu’il se défoule un peu…

Il leva la main pour me faire taire.

— … et il vous fait savoir qu’il se contentera de rester parmi les spectateurs pour crier des insultes.

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Les premiers mots...

"Un flot de sang jaillit de la plaie au moment où j’en retirai l’éclat de métal.

— Non, par la Déesse !

Je posai rapidement mon scalpel de côté pour appuyer de toutes mes forces sur l’abdomen du blessé. Aussitôt, mes mains se teintèrent de rouge. Je me mordis les lèvres sous l’effort et pressai de plus belle, désespérée. Il fallait absolument faire cesser l’hémorragie.

— Tenez-le, vite !

Comme un seul homme, les apprentis rassemblés autour de la table s’emparèrent des bras et des jambes de mon patient. Du coin de l’oeil, j’eus le temps de noter leurs regards effarés et leurs mines décomposées. Sous la pression, le plateau de bois où avait été étendu le vieux guerrier fit entendre un craquement, dont l’écho se mêla au frottement de nos semelles de cuir sur le sol de pierre et aux râles du malheureux."...

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" Je n'eus aucun mal à localiser la charrette du rétameur, décorée de casseroles en tout genre et de rubans qui flottaient dans la brise du matin. Voyant qu'il était déjà occupé avec un client, un grand guerrier en armure aux larges épaules, je patientai en examinant ses articles.

Il y avait là un assortiment de babioles et d'ustensiles en métal qui scintillaient dans le soleil. Quelques instants plus tard, le vendeur se tourna vers moi.

- Qu'a-t-il pour votre service ? me demanda-t-il d'un air gourmand.

Je lui souris.

- Je ne suis pas pressée.

- Monsieur n'arrive pas à se décider, dit-il en m'adressant un clin d'oeil. Pendant qu'il réfléchit, je peux m'occuper de vous. Que vous faut-il ?

- Estoval m'a dit que vous pourriez peut-être m'aider. Je cherche du kavage.

Il fit la grimace.

- Vous n'allez pas boire cette saleté ?

- Je soigne des prisonniers. L'un d'entre eux m'a expliqué qu'ils appréciaient cette boisson.

J'écartai les mains, indiquant que je n'en savais pas plus.

- Est-ce une sorte d'alcool ?

A ces mots, une vision s'imposa à mon esprit. Je me vis soudain à genoux devant mon demi-frère, tentant désespérément d'expliquer pourquoi la tente était pleine de prisonniers ivres. Xymund me tuerait !

- Non.

La voix qui venait de s'élever était riche et profonde, teintée d'un léger accent. En me tournant, je vis que l'autre client me regardait. Ses cheveux étaient très sombres, taillés court, et sa peau tannée par le soleil, mais le plus frappant chez lui étaient ses iris, d'un bleu clair lumineux. Il me dominait de sa haute stature et de sa carrure si large qu'il cachait presque le soleil. Probablement l'un des mercenaires recrutés comme gardes du corps par quelque puissant seigneur, songeai-je.

Dans un rire, le rétameur renchérit:

- Par la malemort, non ! C'est un infect breuvage qu'ils fabriquent en filtrant de l'eau à travers des graines.

Il se mit à fouiller dans son étal, la tête et les épaules à demi enfouies à l'intérieur d'une vaste caisse. Je l'entendis poursuivre d'une voix assourdie:

- A vrai dire, j'en ai acheté il n'y a pas longtemps, mais une fois que je l'ai goûté...

Il se redressa en brandissant un grand sac et un curieux pot en métal.

-..., j'ai compris que je ne pourrais jamais écouler mon stock ici. Mes clients m'accuseraient de les empoisonner, et j'aurai les gardes de la cité sur le dos !

Son regard pétilla de malice.

- Je veux bien vous en vendre, la belle, mais ne venez rien me reprocher quand cela vous rongera les entrailles.

- Dans ce cas, dis-je avec un sourire, cela ne vaut pas grand-chose ?

Le rétameur tenta de prendre un air offensé, avant d'éclater de rire.

- Mademoiselle est redoutable en affaires !

Après quelques instants de marchandage, car il fallait respecter les usages, nous convînmes d'un prix. Je réglai mon achat, satisfaite de la transaction, et le rétameur eut la gentillesse de me donner un sac pour les graines et le pot. Alors que je m'éloignais, portant mes emplettes qui commençaient à être encombrantes, je l'entendis m'appeler dans mon dos.

- Revenez quand vous voulez, beauté. Vous serez toujours la bienvenue !

Manifestement, il ne m'avait pas reconnue. Si j'avais eu le mains libres, je lui aurais adressé un signe amical.

- Ils le boivent avec du lait.

L'homme au regard couleur de ciel m'avait rejointe et marchait à mon côté en réglant son pas sur le mien. Visiblement, il avait renoncé à son achat.

- Avez-vous besoin d'aide ?

Il y avait tant de chalands sous la halle que, chargée comme je l'étais, il était devenu difficile de circuler. Je rougis un peu lorsqu'il prit mon sac et ma sacoche. Son regard était d'une déconcertante sérénité, et je n'avais pas l'habitude que l'on me montre une telle attention. Je détournai les yeux, gênée.

- Je m'appelle Lara.

L'homme me sourit.

- Moi, c'est Keir. "

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