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— Serait-il nu et réduit à l’impuissance, malade ou blessé, que Keir du Tigre resterait le Seigneur de Guerre que je revendique !

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" La diversité de la flore m'étonna tout de suite. Il ne poussait pas que de l'herbe dans la Grande Prairie, loin de là. On y trouvait quantité de plantes rampantes et de buissons bas, dont certains portaient des baies.

Je commençais à observer, à cueillir, à sentir, à goûter. Après avoir fait sécher une partie de mes récoltes, je pourrais préparer des potions et les tester - avec prudence, bien entendu. C'était là le domaine d'expertise d'Eln, mon vieux maître, plus que le mien. Je me contenterais d'effectuer les premières observations et lui enverrais par le prochain courrier pour Fort-Cascade des échantillons à analyser de manière plus approfondie. Ainsi absorbée par mes recherches, je ne vis pas le temps passer, jusqu'à ce qu'une voix finisse par me tirer de mes pensées.

- Ah... gémissait-t-elle. Mon coeur souffre ! Je ne pourrais pas y survivre...

Surprise, je redressai la tête. Le jour touchait à sa fin, et à en juger d'après les odeurs délicieuses qui flottaient dans l'air, Marcus était en train de préparer notre repas. Tout près de moi, Keir était étendu dans les herbes hautes. Les mains croisées sur la poitrine, il observait le ciel.

- Keir ?

- Mon amour me néglige pour un autre, poursuivit-il sans me regarder, comme s'il prenait les cieux à témoin.

En souriant, je glissai dans mon cahier ma dernière plante et le refermai avec un claquement sec.

- Que peut faire un Seigneur de Guerre si sa Captive reste insensible à ses appels ? se lamenta-t-il de plus belle. Comment doit-il réagir, si elle le snobe et si elle l'ign...

Je le fis taire d'un baiser, qui ne prit fin que lorsque nous fûmes l'un et l'autre sur le point de manquer d'air. "

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Très chers lecteurs

Eh bien voilà, ma tâche est achevée. J’ai fini de jeter mes sorts, et pour autant que je peux en juger, je les ai bien jetés. L’histoire de

Lara et de Keir s’achève – du moins pour l’instant. La neige tombe en abondance, brouillant la vision que j’ai de la Grande Prairie.

Mon bureau est un véritable chantier. Les tasses de kavage vides s’accumulent autour de moi. J’ai des notes et des paperasses empilées jusqu’au plafond, et certaines se sont répandues sur le sol.

Je crois que je n’ai pas revu la lumière du jour depuis soixante-douze heures. Le réfrigérateur est rempli de nourriture avariée, et mes chats jouent sous les meubles avec des moutons – ou des poils de gurtles ? – presque aussi gros qu’eux.

Par la Déesse… Pas moyen d’y échapper. Il va falloir faire le ménage, ouvrir les fenêtres, sortir le balai et le chiffon à poussière.

Malheureusement, les « sorts » que je parviens à jeter dans mes livres ne me sont d’aucune utilité dans ce domaine-là.

Pour commencer, je crois que je vais mettre un peu d’ordre dans ces notes.

Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ça, sous cette pile de papiers ?

Une paire de longs gants rouges… Mais que font-ils là ?

Ah, oui ! Je me souviens, à présent.

Une guerrière, avec une épée à la place du cœur. Insolente et audacieuse, celle-là… Décidée à écrire son destin à la pointe de son

épée au lieu de le subir. Et quel est son nom, déjà ? Impossible de m’en souvenir. Une âme blessée, sans aucun doute. À présent que j’y pense, il pourrait lui arriver que…

Le ménage attendra. Rallumons cet ordinateur. Sans oublier d’aller faire passer un peu de kavage. J’ai une autre histoire à vous raconter…

Elizabeth

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— L’heure est venue de prendre une décision. Plus de parlotes ! Plus de débats ! Tout a été dit. Toutes les informations disponibles sont à votre disposition. Ce Conseil confirme-t-il Xylara, Fille du Sang de la Maison de Xy, en tant que Captive de la Grande Prairie ?

Il y eut un moment de flottement, avant que, dans un grand bruissement, l’intégralité du Conseil ne se rasseye. Ni Essa ni Vents Sauvages ne se levèrent.

— Voilà qui est fait, commenta Reness, satisfaite.

Avec un sourire bienveillant, elle ajouta en se tournant vers nous :

— Il ne reste que la cérémonie de confirmation à préparer. Cela devrait prendre une journée.

— Il faudrait les séparer jusque-là, intervint Vents Sauvages. Xylara n’a pas encore fait son choix et…

J’entendis la lame de Keir racler son fourreau en même temps que je laissais jaillir mon poignard de ma manche.

— Plus jamais ! m’écriai-je en le brandissant devant moi. Vous ne nous séparerez plus jamais !

— Je tuerai celui qui essaiera, ajouta Keir.

L’expression farouche de son visage prouvait qu’il ne plaisantait pas.

Un grand silence se fit dans l’assemblée. Simus y mit un terme en éclatant de rire.

— Essayez donc de les séparer ! s’exclama-t-il. À vos risques et périls…

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Quant à moi, je n’y trouvais rien à redire. Depuis dix jours, j’avais retrouvé Keir. La nuit, nous faisions l’amour. Le jour, nous vaquions aux multiples occupations de notre charge. Pourquoi me serais-je plainte de passer le plus de temps possible en compagnie de mon Seigneur de Guerre bien-aimé ?

Le silence soudain qui s’installa autour de moi me fit prendre conscience que j’étais au centre de l’attention générale. Je me retournai et me retrouvai nez à nez avec un Marcus furieux, qui avait mis pied à terre et dardait sur moi son œil unique.

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On s’époumonait autour de moi. C’était à qui crierait le plus fort. Marcus gardait sa capuche sur la tête quel que soit le temps, pour ne pas infliger aux Cieux la vue de ses cicatrices. Une très ancienne bataille lui avait coûté l’oreille et l’œil gauches et lui avait laissé le visage défiguré par d’atroces brûlures. Prest, avec sa peau d’un brun clair et ses longues nattes noires qui lui tombaient au milieu du dos, le dominait d’une tête. Les bras croisés, il restait silencieux, comme à son habitude.

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Terrifiée, je resserrai l’emprise de ma main poisseuse sur la poignée de mon épée en m’efforçant de ne pas quitter des yeux le regard de mon assaillant. « C’est dans les yeux de l’ennemi qu’on devine son coup suivant », m’avait-on appris. Hélas, j’avais beau sonder ce regard-là, je n’y devinais rien du tout.

Le bouclier pesait affreusement lourd, et mon bras gauche tremblait de fatigue. « Il faut garder les yeux à hauteur du rebord, m’avait-on dit aussi. Ne pas quitter l’adversaire du regard et essayer d’anticiper son… »

L’adversaire en question fut sur moi en un instant. Sans trop savoir comment, je m’arrangeai pour bloquer son premier coup et tentai même de l’atteindre avec mon épée. C’est alors que mon casque trop grand me retomba sur le nez. Aussitôt après, un coup à assommer un bœuf fit vibrer mon bouclier.

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There was absolute silence in the tent as Keir glared at Antas. But then his expression changed slightly, and his eyes crinkled in silent humor. Keir lifted his hands and lowered his hood to reveal a small purplish bruise on his neck. A love bite.

Oh Goddess above. I blushed bright red, heat flooding my face. My love bite.

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— Mais si rien n’est fixe, repris-je, perplexe devant ce nouveau mystère, comment faites-vous pour vous repérer ?

— Certaines choses ne bougent pas, me répondit Amyu d’un ton patient. Les aires de stockage. Les fosses à feu. Le lac. Les troupeaux de chevaux. Nous avons un dicton : « Le Cœur des Plaines bat sans cesse. »

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— Je revendique Keir de la Tribu du Tigre comme mon Seigneur de Guerre.

— Captive, intervint Essa, celui que vous mentionnez n’est plus…

Je ne lui laissai pas finir sa phrase. Relevant le menton, je précisai d’une voix pleine de défi :

— Serait-il nu et réduit à l’impuissance, malade ou blessé, que Keir du Tigre resterait le Seigneur de Guerre que je revendique !

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