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Liste des extraits

Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:02:51+01:00

Sur la banquette arrière, Sasha souffla. La soirée l’avait épuisée, ennuyée et déçue tout à la fois. Ryan avait monopolisé la conversation et ne lui avait posé que très peu de questions. Visiblement, faire connaissance avec elle n’était pas le but véritable de ce dîner en tête à tête. Il attendait autre chose. Eh bien, tant pis pour lui ! Sasha, pour sa part, fuyait ces rapports superficiels. Elle se sentait plus proche du présentateur du J.T. que de ce genre d’individus. Elle soupira, humiliée. Quelle perte de temps ! En plus, les chaussures de Claire lui avaient entaillé les chevilles. Des sirènes résonnèrent. Une demi-douzaine de camions de pompiers et un véhicule de police garé de biais barraient l’accès de sa rue. Il y avait des flics partout.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:02:20+01:00

Claire se servit un verre de vin blanc. Sans la moindre gêne, Valentina avait pris la bouteille qui attendait sagement au réfrigérateur. Elle préférait pourtant le champagne ; ses adorateurs, qui étaient en général vieux, pleins aux as et en extase devant elle, la gâtaient effrontément. En conséquence, Valentina se conduisait comme une chipie. Elle ne manquait pas d’humour, mais ses caprices étaient usants.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:01:41+01:00

Si la jeune femme et son supérieur s’estimaient mutuellement, il n’y avait jamais eu entre eux la moindre ambiguïté. George était partisan d’une stricte séparation des sphères professionnelle et privée, ce dont Morgan lui savait gré. Bel homme en plus d’être riche, il possédait à trente-neuf ans une vaste cour d’admiratrices, de la croqueuse de diamants à l’héritière soucieuse d’épouser quelqu’un de son milieu. Morgan admirait la façon dont il avait bâti sa fortune : à la force du poignet et sans jamais compromettre son intégrité. Depuis trois ans qu’elle le côtoyait, que ce soit au bureau, à l’occasion des réceptions privées données en l’honneur des investisseurs ou lors de déplacements à Dubaï ou à Tokyo, elle avait appris à le connaître et à apprécier ses valeurs.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:00:55+01:00

Pour Greg, ce n’était pas si simple. C’était un Québécois qui avait grandi dans une famille très catholique, entouré de quatre frères. Trois étaient devenus, comme lui, hockeyeurs professionnels. Lorsqu’il avait annoncé à ses parents que, depuis l’école primaire, il préférait les garçons, son père en avait fait une jaunisse. Avec le temps, il s’était résigné à accepter son fils tel qu’il était, mais il en concevait toujours une profonde meurtrissure.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:00:30+01:00

Oliver était sorti major de sa promotion à la Boston University, douze ans auparavant. Il s’était rapidement fait un nom dans le milieu de la communication et des relations publiques, jusqu’à devenir vice-président d’une grosse agence new-yorkaise qui comptait parmi ses clients de nombreuses célébrités. Et notamment un joueur des Yankees que le Post citait comme un habitué de la table de Max. Oliver s’entendait bien avec le compagnon de sa sœur ; il était ravi de pouvoir lui faire une fleur de temps en temps.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T08:00:13+01:00

Le lendemain matin, alors que Morgan, assise sur un strapontin dans le métro, dépliait son exemplaire du New York Post , un immense sourire se peignit sur son visage : en page six, un critique gastronomique encensait le restaurant de Max. Il mentionnait non seulement la cuisine et l’ambiance du lieu mais égrenait également la liste des personnalités qui en avaient fait leur cantine : acteurs, écrivains, danseurs, athlètes… Un portrait de Max, bref mais élogieux, concluait l’article.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T07:59:50+01:00

Finalement, seule Morgan avait un compagnon digne de ce nom. Max Murphy tenait un restaurant gastronomique à deux pas de l’appartement. C’était là que les filles l’avaient rencontré. Max et Morgan s’étaient plu au premier regard et, trois jours plus tard, ils sortaient ensemble. Max était un homme très pris. Le matin, il se rendait au marché, puis il préparait le premier couvert et, le soir, il restait jusqu’à la fermeture de son établissement. C’était un féru de cuisine, un bourreau de travail et surtout, de l’avis de toutes, « un mec bien ». Il ne demandait d’ailleurs qu’à épouser Morgan et à fonder une famille. Lui-même était issu d’une grande fratrie ; son enfance avait été bercée par un joyeux chaos d’amour et de chamailleries au sein d’une famille d’origine irlandaise. À trente-cinq ans, il se sentait prêt à devenir père à son tour. Toutefois, Morgan avait joué cartes sur table dès le début : le mariage et les enfants, ça ne lui disait rien. Max respectait son choix, même s’il ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’elle change d’avis avec le temps…

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T07:59:22+01:00

Des quatre colocataires, Abby était sans doute la moins à plaindre à cet égard : le couple de ses parents se portait bien. Certes, tout à leurs florissantes carrières, ils avaient sans doute un peu négligé leur fille, mais du moins l’avaient-ils toujours incitée à suivre sa propre voie. Laquelle se révélait semée d’embûches. Au cours des cinq années passées, l’aspirante romancière ne s’était guère rapprochée de son but. Tandis que Claire étoffait son C.V., que Morgan gravissait les échelons à Wall Street sous les ordres d’un patron qu’elle adorait – un certain George Lewis – et que Sasha se spécialisait dans les grossesses à risques et les problèmes d’infertilité, Abby, pour sa part, faisait du sur-place. Elle avait bien commencé un roman, mais l’avait abandonné après sa rencontre avec Ivan Jones. Ce metteur en scène de seconde zone l’avait persuadée de rédiger pour lui des textes expérimentaux. Les proches d’Abby s’en désolaient, mais Ivan prétendait qu’il allait monter ses pièces et faire d’elle une star du théâtre d’avant-garde. Pour Sasha,Morgan et Claire, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute : l’homme était un escroc. Hélas ! Abby était amoureuse ; elle le considérait comme un génie incompris.

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Extrait ajouté par Camley 2021-01-21T07:58:01+01:00

Claire Kelly gravit l’escalier aussi vite que le lui permettaient ses sacs de provisions. C’était son tour de faire les courses pour ses colocataires, mais grimper jusqu’au quatrième étage avec tous ces sacs n’était pas une mince affaire, surtout en petite robe noire et spartiates à talons compensés. C’était le mois de septembre à New York, et il faisait lourd pour la saison. Claire rentrait du bureau. Elle travaillait comme styliste chez Arthur Adams, une marque de chaussures robustes, classiques, et ennuyeuses comme la pluie. Walter Adams, le fils du fondateur, soutenait mordicus que les souliers extravagants qui faisaient fureur de nos jours n’étaient qu’une mode passagère et il rejetait en bloc toutes les propositions innovantes que lui soumettait Claire. « Notre clientèle n’est pas de prime jeunesse.

Elle a besoin de repères. Avec Arthur Adams, on sait ce qu’on achète ! », lui répétait inlassablement le septuagénaire lorsqu’elle se risquait à lui suggérer de dépoussiérer l’image de la marque ou de se lancer à la conquête de nouveaux marchés.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-12T22:04:05+02:00

Il possédait une plume unique, étrange, surréaliste parfois, et une culture théâtrale inépuisable. Mais le fait qu’une fille à peine sortie de l’adolescence voue un tel culte à son compagnon chiffonnait quelque peu Abby.

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