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Jack London (1876/1916)
Né John Griffith Chaney, il prend son nom de son père adoptif, John London. Il est dès lors prénommé Jack. Son enfance misérable exacerbe chez lui le sens de la débouillardise. Marin, garde-côte, chercheur d'or au Klondike, ouvrier, il partage le sort des vagabonds et fait l'expérience des bas-fonds de Londres. "Le peuple de l'abîme" (1902) se nourrit de ces expériences. Autodidacte, il lit Nietzsche, Darwin, Marx, et développe sur ces bases hétéroclites un idéal socialiste généreux qui le décide à suivre la marche des chômeurs sur Washington. Il quitte néanmoins le parti socialiste qu'il considère trop "tiède" et soutient les révolutionnaires russes; il publie alors "La guerre des classes". Fasciné par le monde animal et s'appuyant sur sa connaissance de l'Alaska, il écrit "l'appel de la forêt" (1903) et "Croc-Blanc" (1906). En 1909 sort "Martin Eden", l'oeuvre la plus autobiographique de Jack London avec "John Barleycorn". Alcoolique et atteint de multiples affections, il meurt à 40 ans. Il laisse une oeuvre abondante constituée tant de romans d'aventures que de récits politiques.
L'appel de la forêt
Buck, un croisé saint-bernard et colley, mène une vie paisible et confortable. Tout bouscule le jour où il est enlevé à son maitre et vendu à des chercheurs d'or du Grand Nord américain. Devenu chien de traineau,il se confronte à un monde glacial et sans pitié. Bientôt, l'animal domestique s'efface pour laisser place à la bête sauvage... L'appel de la forêt ou L'appel sauvage parait en 1903 et connait immédiatement un immense succès. Il se vend à plus de six millions d'exemplaires. Ce roman, dont le personnage principal est un animal, est considéré comme un ouvrage destiné à la jeunesse. Il se révèle pourtant comme une allégorie de la loi du plus fort, véritable illustration des théories de Darwin.
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