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Les volutes poudreuses retombèrent lentement dans la brume de rosée matinale. Pas un chevalier ne fit mine de poursuivre les fuyards. Certains cherchaient leur roi du regard, d’autres contemplaient la herse levée, hébétés.

Keu, Erec, Bédivère, Yvain, Gauvain, Agravain, tous semblaient sous le choc. Comment en était-on arrivé là ? Ana ne distinguait aucune blessure physique grave, mais les esprits demeureraient marqués durablement.

Pendant ce temps, le bûcher se consumait toujours, noyant la cour d’une fumée qui piquait les yeux.

— Aidez-moi à éteindre ça ! s’écria Erec.

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Prête à lancer des sorts dévastateurs, Ana avança sur la pointe des pieds. Elle se demandait comment la fée avait pu devenir fantôme. Eliavrès s’en était-il chargé, ou bien s’agissait-il une fois encore d’un contrecoup de la magie de l’apprentie ?

Tendue, elle progressa en silence dans le couloir désert. Les autres habitants avaient dû se rendre dans la salle du festin.

Les gueules de dragon sculptées qui faisaient office de lampes s’allumèrent et crachèrent des flammes. Tout s’illumina, éblouissant la jeune fille. Elle perdit de vue la sorcière et son manteau noir à capuche.

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Les amants furent réveillés par des bruits de pas.

La magicienne se redressa brusquement, espérant que personne ne les avait entendus. Le moment de fièvre était passé et elle regrettait son abandon. C’était injuste pour Mordred, elle l’avait utilisé.

La peau encore embrasée de ses caresses, elle observa les environs, ne vit rien.

— Il faudrait retrouver nos vêtements, chuchota-t-elle.

— Ils sont juste à côté, répondit le bâtard sans prendre le soin de baisser la voix.

— Pourquoi n’as-tu rien dit ?

— Tu ne m’as pas demandé. Et la nudité te va bien.

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Ana se précipita vers son demi-frère, dont le casque avait roulé sur le côté. Il avait maintenant l’allure d’un homme âgé. Ses traits lourds conservaient néanmoins un air de jeunesse, malgré ses cheveux davantage blancs que blonds. Il ressemblait de plus en plus à un vieil ours.

La jeune fille vérifia aussitôt qu’Arthur n’était pas mort. Non, son cœur battait encore, quoique faiblement. La corne lui avait traversé le flanc sans toucher d’organe vital. L’entaille saignait peu.

Elle se rappelait avoir soigné la même plaie. D’une main ferme, elle empoigna la pointe et se prépara à la retirer.

— Laisse-le !

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L’impression ne dura pas. Très vite, la créature fugitive les distança et disparut dans les profondeurs de la forêt.

Elle fut suivie par le cortège des chasseurs. Erec tira la jeune fille en arrière pour qu’elle ne soit pas renversée par les montures qui arrivaient à bride abattue. Des chevaux blancs, des chiens, des archers, des sonneurs de cor se succédèrent, traversant la clairière en ravageant le sol.

Ana tenta d’apercevoir Arthur parmi la troupe. Elle chercha une armure d’or et d’argent avec un casque orné d’une couronne, sans y parvenir.

Les derniers cavaliers passèrent, soulevant de grosses mottes de terre.

— Arthur était parmi eux ?

— Tu ne l’as pas vu ? Il se trouvait pourtant en tête.

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Brocéliande y étalait sa parure fauve : partout des camaïeux de rouges, d’orangés, de jaunes, piquetés parfois d’un reste de vert. Cela sentait le champignon et le sous-bois. Des feuilles mortes craquèrent sous ses pas.

Il n’y avait personne.

D’où provenaient ces bruits ? Elle marcha, encore un peu étourdie par son long sommeil. Il lui sembla que les troncs avaient beaucoup poussé depuis la dernière fois. Les fûts étaient immenses, épais, noueux. Elle ne reconnaissait presque plus les arbres qu’elle avait baptisés des années auparavant pour se repérer dans la forêt.

Combien de temps s’était-il écoulé cette fois ? Avait-elle dormi un siècle ? Cela signifierait que tout le monde à Camaaloth était mort de vieillesse. Ana secoua la tête pour écarter cette pensée. Non, c’était impossible. Elle l’aurait su, si Arthur…

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— Debout, feignante !

Ana se secoua de son cauchemar.

Un instant, elle se crut revenue dans la villa en ruine de ses parents. Les déchets sur le sol lui rentraient dans les côtes. La jeune fille se rendit compte qu’elle avait roulé au bas de sa couche.

La terre battue était semée de vieilles pommes gâtées qui rendaient une odeur écœurante. Un fruit éclata sous sa main quand elle voulut se relever.

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Sans attendre, il tourna les talons et avança. Ses pieds charbonneux laissaient des traces de suie dans la neige. C’était donc l’hiver ? Il devenait difficile de suivre les saisons.

L’adolescente marchait avec précaution, sentant les genêts gelés et les bruyères craquer sous ses pas. Le vent soufflait de plus en plus fort, effaçant les lignes du décor.

Qu’avait voulu dire le nain ? Elle se souvenait que, toute sa vie, les songes l’avaient accompagnée. Elle se rappelait l’époque où elle croyait devoir sauver le prince Vortimer, Arthur en fait, et le cavalier qui s’efforçait de gagner la plaine en feu. Même les souvenirs dévoilés par l’émeraude du bâton se teintaient d’irréalité.

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Ana n’était pas certaine d’être éveillée.

Le paysage lui paraissait étrange. Brocéliande baignait dans une ambiance printanière, mais rouges-gorges et sansonnets ne chantaient pas.

La jeune fille grimpa sur un monticule semé de gazon et s’appuya sur un vieux hêtre. Au pied de la butte, la forêt s’interrompait, et commençait la lande. Ana sentait que sa nuque était tirée en arrière par la masse de ses cheveux. Se tournant, elle avisa une longue traîne châtaine veinée d’une mèche blanche. Elle recourut à la magie pour raccourcir sa chevelure, qui se rétracta lentement, lui chatouillant les mollets. Quand les pointes atteignirent sa taille, elle fit cesser le phénomène.

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" Toutes les quêtes ont une fin. "

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