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Extrait ajouté par Naerya-Thora 2017-09-14T19:40:34+02:00

- Q-quel âge as-tu, gamin ?

"Gamin", encore.

- Je suis assez grand pour te fendre en deux comme une bourse replète, dis-je, la moutarde commençant à me monter au nez.

Je n'aime pas m'énerver. Ça m'énerve.

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Extrait ajouté par Naerya-Thora 2017-09-14T19:35:42+02:00

Certains disent que Kent le Rouge a le cœur noir, et sans doute ont-ils raison, mais, pour peu que vous l'ayez vu anéantir une patrouille forte de six fantassins à la hachette et au couteau, vous savez que l'homme a une âme d'artiste.

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Extrait ajouté par Nepheria 2019-02-01T23:40:17+01:00

En escalade, tout est une question d’engagement personnel. À certains endroits, l’Aiguille est si abrupte que vous êtes obligé de lâcher complètement une prise pour espérer atteindre la suivante, ce qui vous oblige parfois à vous élancer dans le vide, le long d’un pan de roche ne présentant aucune aspérité. Dans ces moments-là, vous tombez, même si c’est vers le haut, et vous dégringolez jusqu’au sol pour peu que votre objectif vous échappe. Ce genre d’ascension ne connaît pas de demi-mesure : vous placez tout ce que vous êtes ou deviendrez dans chaque décision que vous prenez. Vous pouvez vivre toute votre vie de cette façon, mais je ne le conseille pas. Tout le monde finit par mourir un jour ou l’autre, mais sans forcément avoir vécu. Le grimpeur, même s’il doit partir jeune, aura vraiment vécu, lui.

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Extrait ajouté par Nepheria 2019-02-01T23:39:53+01:00

Le premier homme que je tuai dans ma dix-huitième année avait fait presque tout le travail à ma place. Gravir en courant deux cent mètres de pente abrupte et caillouteuse avec une cotte de mailles sur le dos demande des efforts. Il semblait sur le point de tomber à la renverse, comme la vieille femme du marché, celle qui avait aperçu Gorgoth pour la première et dernière fois. Je le laissai se ruer sur mon épée, et l’affaire fut réglée.

Le suivant périt à peu près de la même façon, à cette nuance près que je dus me montrer un peu plus rapide et lui passer mon épée en travers du corps plutôt que de le laisser simplement s’empaler dessus. Au combat, l’estoc vous offre une mort bien plus nette que la taille. À moins bien sûr que vous vous retrouviez les tripes à l’air, auquel cas vous dégustez salement avant que la gangrène s’installe et que vous mouriez au bout de plusieurs jours dans d’atroces souffrances.

Le troisième homme, un grand barbu, s’inspira des deux corps qui gisaient à mes pieds et ralentit pour se préparer au duel. Il aurait dû attendre ses amis qui n’étaient plus très loin, mais au lieu de ça, soufflant bruyamment et haletant encore, il abattit sa grosse épée.

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Extrait ajouté par Nepheria 2019-01-31T23:54:33+01:00

Un homme avisé a dit un jour : « Ne chie pas là où tu manges. » Aristote, peut-être. Sur la route, c’est une règle à laquelle il faut se conformer. Soulagez-vous là où vous voulez. En repartant chaque matin, laissez la merde, toutes les sortes de merde, derrière vous. Au château, j’ai des latrines. Ce qui, ne nous voilons pas la face, se résume à un trou dans le mur par lequel on défèque. Dans un château, vous chiez là où vous mangez, et vous devez vous concentrer un peu pour savoir quelle merde vaut la peine d’être remuée. C’est ce que j’ai appris en trois mois de règne.

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Extrait ajouté par Ukko-Ukko 2018-07-28T13:07:03+02:00

La créature suivrait les fractures et les lignes de faille, là où les voiles qui séparaient le monde du domaine aride de la mort étaient élimés. Elle irait par les cercueils, suivant les malades comme leur ombre, se propageant avec les spores de la peste, et elle finirait par regagner la cour du Roi Mort, à nouveau drapée d'esprits troublés qu'elle aurait saisi au vol durant son périple.

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Extrait ajouté par Ukko-Ukko 2018-06-21T23:59:06+02:00

Quand suffisamment de jours vous séparent de la personne que vous étiez, alors vous devenez des étrangers, elle et vous. Sans doute que c'est ça, grandir.

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Extrait ajouté par Ukko-Ukko 2018-06-21T23:57:00+02:00

Nous entourons notre monde violent d'une feinte compréhension. Nous masquons les gouffres de notre entendement avec la science ou la religion, et prétendons que cet ordre des choses nous a été imposé. Et cette fiction est, dans les grandes lignes, acceptée. Nous évoluons sur des surfaces que nous frôlons sans soupçonner l'existence des profondeurs. Libellules voletant au-dessus d'un lac profond de plusieurs kilomètres, errant par les chemins à des fins vaines. Jusqu'à la survenue de ce moment où la froideur de l'inconnu cherche à s'emparer de nous.

Les plus gros mensonges, nous nous les réservons. Nous jouons à un jeu dans lequel nous sommes des dieux, dans le quel il nous appartient de faire des choix, et le reste suit. Nous prétendons être distincts du monde sauvage. Que l'être humain maîtrise ce qui l'entoure à la perfection, que la civilisation est plus qu'un simple vernis, que la raison nous accompagnera dans les lieux d'obscurité.

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Extrait ajouté par Ukko-Ukko 2018-06-12T12:37:03+02:00

Dis-moi précepteur, la vengeance est-elle une science, ou bien un art ?

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Extrait ajouté par Naerya-Thora 2017-09-14T19:46:47+02:00

Un assassinat n'est rien d'autre qu'un meurtre un tantinet plus minutieux que la moyenne.

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