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- Le prix est-il trop élevé, Madame ? souffla-t-il avec, dans les yeux, une lueur diabolique.
- Le prix n'est jamais trop élevé, Milord, lorsque l'enjeu en vaut la peine, répliqua doucement Elysia.
Afficher en entierLa vie ? Qu'est-ce que c'était que la vie ? Une flamme qu'on pouvait souffler à tout moment, aussi aisément qu'une chandelle.
Afficher en entierPuis Elysia vit le sourire torve qu'elle avait déjà appris à affronter naître sur les lèvres de son geôlier, et les yeux de l'homme passer lentement sur son visage effrayé, sur ses lèvres tremblantes, sur ses narines palpitantes, remonter vers sa chevelure répandue qui lui faisait un voile d'or rouge pour redescendre finalement, devenant plus étroits et plus sombres, vers sa poitrine frémissante.
- Eh bien, eh bien, lâcha-t-il de sa voix nonchalante, je dois dire que je n'avais eu aussi plaisante surprise depuis des années. Se réveiller pour découvrir qu'Aphrodite s'est glissée dans votre couche au cours de la nuit et dans une tenue si appropriée, de sa main libre, il effleura nonchalamment les courbes du corps de sa prisonnière, ou devrais-je dire une absence de tenue, voilà qui est plutôt inattendu. Mais qu'elle ait omis de m'éveiller, voilà qui est impardonnable de sa part.
- Je vous en prie, écoutez-moi, je vous en prie ! suppliait Elysia.
En pure perte. Elle sentait les lèvres de l'homme descendre lentement de son cou, ses dents lui mordiller le lobe de l'oreille, lui faisant passer d'étranges frissons dans l'épine dorsale.
Apparemment, il était aussi surpris qu'elle de la trouver dans son lit. Elle n'avait donc pas fait erreur en présumant que le marquis n'avait aucune part dans cette mascarade, mais il fallait maintenant parvenir à le convaincre qu'elle n'y avait aucune part non plus.
- Je ne sais pas comment je suis venue dans votre lit, tenta-t-elle d'expliquer. Je.....J'ai été aussi surprise, aussi choquée que vous de découvrir où je me trouvais, mais je vous en prie, vous.....
Des lèvres dures se pressèrent contre les siennes, coupant court à ses tentatives d'explication, des lèvres qui forçaient les siennes, une langue qui trouvait la sienne, fouillait goulûment sa bouche.
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