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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2019-11-08T18:40:29+01:00

Car, par moments, je me disais que je faisais un rêve délicieux et terrifiant…

Pouvais-je me trouver, après tant d'aventures, seul avec un enfant dont je ne savais que le nom, sur cette banque ? Cette barque cachée, perdue au milieu des roseaux, sur un bras mort de la rivière ?...

Et le pouvais-je avec délices, sans remords ? Car je n'avais pas de remords, même en pensant à la pauvre Tante Martine. Elle devait gémir, pleurer, crier, arracher sa coiffe, la pauvre !

Je la voyais, je l'entendais, je la plaignais un peu, d'ailleurs sans conviction ; mais n'empêche que d'être là à flotter sur ces quatre planches légères, en pleine matinée de soleil et de brise, m'emplissait d'un bonheur vivant, d'un vrai bonheur… J'en avais sur la peau, j'en avais dans la chair, j'en avais dans le sang ; il descendait jusque dans l'âme. Je ne savais pas ce qu'est l'âme. A cet âge-là on est ignorant. Mais je sentais bien que ma joie de vivre était plus grande que mon corps, et je me disais : "Pascalet, c'est l'ange du Bon Dieu qui remue de plaisir en toi. Traite-le bien".

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