Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 489

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Susu76 2018-04-03T13:02:48+02:00

Je me précipite hors de chez moi et fonce vers l'ascenseur. Je martèle inutilement le bouton du rez-de-chaussée et attends nerveusement que les cinquante-cinq étages passent. Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent, j'en sors rapidement, bousculant au passage la vieille bourge du 32ème.

— Oh ! s'exclame-t-elle scandalisée par ma brusquerie.

— Pardon, je lui réponds dans un demi-murmure, sans même la regarder.

— Eh bien ! Vous pourriez dire bonjour, Monsieur Dickens. Mais… mais enfin ! Quelle attitude désinvolte ! rajoute-t-elle les joues soudainement rouges en me dévisageant, horrifiée, de la tête aux pieds.

— C'est ça, grogné-je sans m'arrêter.

Lorsque j'arrive à la réception, je suis soulagé d'y voir mon concierge.

— Ah, Georges, vous êtes là. Mais, c'est quoi encore cette histoire ? Dans quoi vous m'avez embarqué, cette fois, hein ?

Le vieux bonhomme me regarde hagard, mais ne se défait pas de son habituel professionnalisme.

— Monsieur Dickens, commence-t-il avec un hochement de tête en guise de bonjour. Je crains de ne pas comprendre, Monsieur, rajoute-t-il avec une extrême lenteur.

— Écoutez, mon vieux, je sais très bien qui vous êtes, pas la peine de me la faire à l'envers. Vous pouvez parler, il n'y a personne d'autre dans le hall, lui dis-je en jetant des regards nerveux autour de nous.

— Est-ce que tout va bien, Monsieur ? me demande-t-il réellement inquiet.

— Bien sûr que non, Georges ! Rien ne va. Vous comprenez ?

— Je crains que non, Monsieur. Voulez-vous que j'appelle Miss Belle, Monsieur Dickens ? 

— Oh bon sang ! Je suis en train de devenir fou ! hurlé-je en tirant férocement sur mes cheveux. Georges, pourquoi diable voudriez-vous appeler Belle Cratchit ? articulé-je le plus calmement possible en m'accoudant au comptoir de la réception.

— Parce que Miss Belle est votre compagne, Monsieur, me répond-il alors tout aussi calmement, mais l'air de plus en plus inquiet.

— Ma quoi ? Non non non ! Écoutez, ça va beaucoup trop loin tout ça. Et…

— Monsieur, sans vouloir vous offenser, vous devriez remonter dans vos appartements. Il y a maintenant du monde dans le hall, et vous… vous n'êtes pas, comment dire, très présentable, Monsieur.

Pas très présentable ? Je baisse alors les yeux pour découvrir ma tenue, et… effectivement, je ne suis pas « très présentable ». Je porte uniquement un boxer, et je suis pieds nus.

Les quelques voisins présents dans ce hall me regardent tous avec indignation ; sauf cette perverse de Madame Holmes, la septuagénaire du 41ème, qui se rince clairement l'œil.

— Vous montez, cher Monsieur Dickens ? me crie au loin la vieille dégueulasse, depuis l'ascenseur, sans quitter son regard lubrique.

— Je prendrai le prochain, Madame Holmes. Merci.

— Ne soyez pas stupide, James. Venez, je vous attends.

Je me tourne alors vers Georges et le supplie du regard de me venir en aide.

— Montez, Madame Holmes. Monsieur Dickens prendra le prochain. Il doit me signer quelques formulaires pour les travaux à venir.

La vieille offre une mine déçue, mais obtempère et pénètre dans l'ascenseur dont je vois avec soulagement les portes se refermer sur elle.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Lau13 2017-12-23T03:31:08+01:00

« Et tandis que la mort m'enlacera de son étreinte, il sera là, à mes côtés, me suppliant de rester en vie. Il me dira toutes ces choses que j'ai si souvent rêvé entendre, me jurant qu'il m'aime et qu'il ne peut vivre sans moi, qu'il sait qui je suis. Il caressera ma joue et déposera un dernier baiser, le premier, sur mes lèvres devenues froides. Et je partirai avec ce sentiment raisonnable qu'il m'a un jour aimée, mes yeux enfin heureux sur les siens si tristes. »

Extrait de : Landas, Emma. « L'étrange Noël de Mr Dickens »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Mailys20 2017-12-08T11:34:15+01:00

- Ris autant que tu veux, James Dickens, mais si après cette nuit, tu ne saisis pas la chance qui t'es offerte d'échapper au destin tragique qui se profile, je ne pourrai que pleurer l'éternelle errance que sera celle de ton âme.

- T'es devenu chiant, Jack le mort. Barre-toi, soufflai-je alors que je sens le sommeil, enfin, se saisir de moi.

- Les trois esprits de Noël vont te hanter cette nuit, James Dickens. Regarde ce qu'ils ont à te montrer, écoute ce qu'ils ont à te dire. Et à ton réveil, tu seras un nouvel homme. Bonne nuit, mon frère. Bonne chance, et.... Joyeux Noël.

- C'est ça, bonne nuit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Choupi- 2024-01-04T04:01:13+01:00

— Oui, James. Des personnes t'ont aimé et soutenu : ta mère, Jack. Et tu te persuades que leur perte t'a privé à jamais de ce sentiment. Mais si tu te décides à t'ouvrir, tu verras que le monde entier a un rôle pour toi, et que parmi lui, bon nombre de personnes sont encore à même de t'aimer, de prendre soin de toi, de te sauver et de te montrer. Et tu n'as pas à chercher bien loin, James. Regarde. Vois ce que tu as sous les yeux.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sabine68 2018-08-05T00:21:39+02:00

Jack, tu aurais adoré ton enterrement. Je l'ai trouvé au delà de tout ce que tu avais prévu et imaginé. Même la pluie était présente, rendant encore plus triste et théâtrale ce maudit jour. Il y avait, je pense, bien plus de monde que pour celui d'une célébrité.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode