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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:30:14+02:00

L’homme se pencha dans le coin sur une espèce de cage dont il souleva le couvercle. Aussitôt en sortit vivement un animal d’un beau rouge brun, fin et souple, avec les pattes d’une belette, un long nez effilé et deux yeux qui étaient les plus beaux yeux rouges que j’aie jamais vus dans la tête d’une bête.

– Une mangouste ! m’écriai-je.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:29:45+02:00

« Nous avons été enfermés dans Bhurtee, tout le régiment avec une demi-batterie d’artillerie, une compagnie de Sikhs et quantité de civils et de femmes. Dix mille rebelles qui nous encerclaient et ils étaient aussi enragés qu’une meute de fox-terriers autour d’une cage à rats. Vers la seconde semaine, l’eau manqua et la question se posa de savoir si nous pourrions communiquer avec la colonne du général Neill, qui s’avançait, quelque part dans la région. C’était notre seul espoir car, avec toutes les femmes et les enfants, nous ne pouvions escompter sortir les armes à la main. Je me suis alors proposé comme volontaire pour aller informer le général Neill du danger où nous étions. Mon offre fut acceptée et je m’en entretins avec le sergent Barclay, qui était censé connaître le pays mieux que n’importe qui. Il me dessina le chemin par où je pourrais traverser les lignes rebelles. A 10 heures, ce même soir, je me mis en route. Il y avait mille existences à sauver, mais je ne pensais qu’à une seule quand je me suis laissé tomber de l’autre côté du mur, cette nuit-là.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:29:28+02:00

Il fit passer sa carte avec un mot qui disait qu’il était venu pour une affaire importante ; un instant après, nous étions en face de l’homme que nous venions voir. Bien que le temps fût chaud, il était penché sur le feu et la petite chambre ressemblait à un four. L’homme était assis, tout tordu et recroquevillé sur sa chaise, de telle façon qu’il produisait une indéfinissable impression de difformité ; toutefois, la figure qu’il tourna vers nous, bien que fatiguée et basanée, avait dû être autrefois d’une exceptionnelle beauté. Ses yeux, striés d’un jaune bilieux, nous considéraient d’un air soupçonneux et, sans parler, sans se lever, d’un simple signe, il nous montra deux chaises.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:29:12+02:00

« Et maintenant, mon cher ami, vous voyez exactement où nous en sommes et pourquoi j’ai besoin de vous. Il est évident que lorsque ces dames l’eurent quitté, cet homme les a suivies d’un peu loin, que, par la fenêtre, il a vu le mari et la femme se quereller, qu’il s’est rué dans la pièce et que la bête qu’il portait dans la boîte s’est échappée. Tout cela est tout à fait certain. Mais il est la seule personne au monde qui puisse nous dire exactement ce qui s’est passé dans cette pièce.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:29:01+02:00

« “Nous revenions de la mission de Watt Street vers 8 h 45. Notre chemin nous faisait traverser Hudson Street, qui est une voie très tranquille. Il n’y a dans cette rue qu’un réverbère du côté gauche et, comme nous en approchions, j’ai vu un homme qui venait vers nous. Il avait le dos très courbé et portait quelque chose qui ressemblait à une boîte suspendue à une de ses épau1e par une courroie. Il paraissait tout à fait difforme, car sa tête s’inclinait très bas en avant et il marchait les genoux pliés. Nous passions à côté de lui quand il leva le visage pour nous regarder dans le cercle de lumière que projetait le réverbère et, ce faisant, il s’arrêta et s’écria d’une voix terrible : “Grand Dieu ! c’est Nancy.” Mme Barclay devint d’une pâleur mortelle et elle serait tombée si cet être d’aspect terrifiant ne l’avait retenue. J’allais appeler la police, mais, à ma grande surprise, elle répondit tout à fait poliment à cet individu.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:28:50+02:00

« Ma première supposition fut que, peut-être, il y avait eu, entre cette jeune femme et le vieil officier, certaines relations dont elle avait fait l’aveu à son épouse. Cela expliquerait le retour irrité de celle-ci chez elle et aussi l’affirmation de celle-là qu’il n’était rien arrivé. Et ce n’était pas non plus en désaccord avec la plupart des paroles qu’on avait surprises. Seulement il y avait cette allusion à David, et aussi l’affection bien connue du colonel pour sa femme ; deux choses qui allaient fort à l’encontre de cette idée, sans parier de l’intrusion de l’autre homme qui, naturellement, pouvait être sans aucun rapport avec ce qui s’était produit. Il n’était pas facile de se diriger mais, tout bien pesé, j’étais porté à écarter l’idée qu’il s’était passé quelque chose entre le colonel et Mlle Morrisson, et j’étais plus convaincu que jamais que cette jeune personne pouvait me mettre sur la voie des raisons qui avaient poussé Mme Barclay à prendre soudain son mari en horreur. Je résolus donc de lui rendre visite, de lui expliquer que j’étais tout à fait certain qu’elle connaissait tous les faits et de lui donner l’assurance que son amie, Mme Barclay, pourrait bien s’asseoir au banc des accusés avec une inculpation d’assassinat si l’affaire n’était pas tirée au clair.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:28:32+02:00

– Ni chien, ni chat, ni singe ; ce n’est pas un animal qui nous soit familier. J’ai essayé de le reconstruire d’après les mesures. Voici quatre empreintes prélevées à un endroit où la bête est restée immobile. Vous voyez qu’il n’y a pas moins de quarante centimètres entre la patte de devant et la patte de derrière. Ajoutez à cela la longueur du cou et de la tête et vous avez un animal d’au moins soixante centimètres de long – probablement davantage, s’il a une queue. Mais remarquez, à présent, cette autre mesure. L’animal s’est déplacé et nous avons la longueur de ses pas : dans chaque cas, ceux-ci ont tout au plus huit centimètres de long. Et cela nous indique, vous le voyez, un long corps juché sur de très courtes pattes. L’animal n’a pas eu la prévenance de laisser des poils derrière lui, mais sa forme générale doit être celle que j’ai dite. En outre, il est capable de grimper à un rideau et carnivore.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:28:26+02:00

« On trouva que la blessure qui avait tué l’infortuné soldat était une entaille irrégulière, et longue de deux pouces, pratiquée à la nuque, de toute évidence par un instrument qu’il n’était pas difficile d’identifier, car sur le plancher, tout près du corps, gisait un étrange bâton en bois dur sculpté, muni d’une poignée en os. Le colonel possédait une collection d’armes diverses rapportées des différents pays où il s’était battu, et la police suppose que ce bâton comptait parmi ses trophées. Les domestiques nient l’avoir jamais vu avant, mais parmi toutes les curiosités de la maison il se peut qu’on ne l’ait pas remarqué. La police n’a fait dans la pièce aucune autre découverte de quelque importance, mis à part le fait inexplicable que, ni sur la personne de Mme Barclay, ni sur celle de la victime, ni nulle part ailleurs, on n’a pu trouver la clé disparue. Un serrurier d’Aldershot a, par la suite, ouvert la porte.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:28:12+02:00

« Mme Barclay était, paraît-il, membre de l’Église catholique romaine ; comme telle, elle s’était fort intéressée à la création de l’Association de Saint-Georges qui, sous les auspices de la chapelle de Watt Street, a pour but de procurer aux pauvres de vieux vêtements. Ce soir-là, à 8 heures, avait lieu une réunion de l’association et Mme Barclay avait dîné rapidement afin d’y assister. Quand elle quitta la maison, le cocher l’entendit faire à son mari quelques remarques insignifiantes et lui donner l’assurance qu’elle serait bientôt de retour. Elle est alors passée prendre Mlle Morrisson, une jeune fille qui habite la villa voisine, et toutes deux se sont rendues ensemble à leur réunion. Celle-ci a duré quarante minutes et à 9 h 15 Mme Barclay est rentrée chez elle, après avoir quitté Mlle Morrisson à sa porte, en passant.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-15T21:27:58+02:00

« Le colonel Barclay s’était marié lorsqu’il était sergent, et sa femme, de son nom de jeune fille Nancy Devoy, était la fille d’un ex-sergent qui fut garde du drapeau dans le même régiment. Il y eut donc, comme on le peut imaginer, quelque friction dans la société quand le jeune couple (car ils étaient encore jeunes) fit son entrée dans son milieu nouveau. Ils semblent, pourtant, s’être adaptés rapidement, et Mme Barclay, d’après ce que j’ai appris, a toujours été aussi bien vue des dames du régiment que l’était son mari des officiers. J’ajoute que c’était une femme d’une très grande beauté et que, même aujourd’hui, après plus de trente ans de mariage, sa beauté demeure remarquable.

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