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Extrait ajouté par melaivy 2021-03-03T19:41:34+01:00

— Je crois me rappeler que l’homme a été créé à l’image de Dieu, et je me souviens même de paroles conseillant de chercher à se mettre à cette hauteur. Il semblerait en découler que d’employer ses propres capacités à des fins semblables serait un pas dans la bonne direction… un acte de conformité à l’idéal divin, si vous préférez.

— Mais je ne préfère pas. L’homme ne peut pas vraiment créer. Il peut seulement arranger de nouveau ce qui existe déjà. Dieu seul a le pouvoir de création.

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Extrait ajouté par melaivy 2021-03-03T19:03:52+01:00

Nous modifions avec beaucoup d’aisance les paysages, mais l’océan paraît toujours inchangé, et j’imagine que, par extension, nous sommes envahis d’une sorte de sentiment d’intemporalité quand nous nous y trouvons.

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Extrait ajouté par melaivy 2021-03-03T17:44:59+01:00

Que savez-vous des dauphins ?

— Alors, là, un peu plus, dis-je. Ce sont des créatures belles et amicales, si bien adaptées à leur milieu qu’elles n’ont pas le besoin de l’empoisonner pour mener la vie dont elles semblent tirer bien du plaisir. Les dauphins sont hautement intelligents, coopératifs, et semblent totalement dépourvus de méchanceté dans tous les domaines. Ils…

— Cela suffit. » Il leva la main. « Vous aimez les dauphins. Je savais ce que vous me diriez.

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Extrait ajouté par melaivy 2021-03-02T21:13:50+01:00

Le fait que vous ayez une fois nui à mon bien-être signifie que vous recommencerez en une autre occasion. Je ne permettrai pas cette atteinte à ma personne.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T12:50:03+01:00

J’y ai passé une quinzaine de jours de congé, une fois, et bien que je me sois découvert certaines tendances à la claustrophobie que je ne me connaissais pas, c’était quand même très agréable. Les gens y étaient très différents des habitants de la surface. Ils ressemblaient davantage à l’idée que je me fais des explorateurs et des pionniers d’autrefois. Un peu plus individualistes et indépendants que la moyenne des citoyens d’en haut, mais avec un certain sentiment de communauté et de toutes les responsabilités qui en découlent. C’est sans nul doute parce que ce sont bien des pionniers, volontaires pour l’exécution de programmes visant à soulager quelques pressions démographiques en même temps qu’à l’exploitation des ressources de l’océan. De toute façon, ils acceptent les touristes. Ils m’ont accepté, j’y suis allé, j’ai nagé en leur compagnie, voyagé dans leurs sous-marins, visité leurs mines et leurs jardins hydroponiques, leurs foyers et leurs bâtiments publics. Je me rappelle la beauté de tout cela, je me rappelle les gens, je me rappelle la mer suspendue au-dessus de nous comme le ciel nocturne vu par l’œil à facettes de quelque insecte. Ou peut-être comme un gigantesque insecte de l’autre côté, qui aurait regardé à l’intérieur. Oui, c’est plus vraisemblable. Peut-être la personnalité de ce lieu flattait-elle une certaine inclination à la rébellion que je sens bouger parfois à des brasses de profondeur dans mon propre psychisme.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T12:49:49+01:00

Autour de 1957 – il y a cinquante ans – il existait un groupement appelé AMSOC, ce qui était une plaisanterie. C’était une imitation des sigles curieux qu’adoptaient les organisations scientifiques et lettrées. Cela se développait en American Miscellaneous Society. Mais, pour les membres, cela n’avait rien de risible. Parce que le Dr Munk, de l’institution Scripps d’Océanographie, et le Dr Harry Hess, de l’Université de Princetown, en faisaient partie. Or ils avaient soumis une proposition qui était tombée à l’eau faute de fonds. Toutefois, tel John Brown, quand elle eut pourri dans la tombe, son ombre continua de remuer les pieds.

Il est exact que le Projet Mohole était mort-né, mais de cette idée naquit un jour une autre, encore plus impressionnante et créative.

La plupart des gens savent que l’écorce terrestre a quarante kilomètres ou davantage d’épaisseur sous les continents et qu’il serait dur d’y forer. Beaucoup savent aussi que sous les océans la croûte est bien plus mince. Là, il serait tout à fait possible de forer dans la partie supérieure du manteau, en pénétrant toutefois par la Discontinuité de Mohorovicie. On avait parlé d’un tas de renseignements que l’on pourrait ainsi obtenir. Bon, bon. Seulement voyons un autre aspect de la question : il est certain qu’un échantillonnage du manteau apporterait quelques réponses aux questions de radioactivité et d’écoulement de la chaleur, de structure géologique et d’âge de la Terre. En travaillant sur les matériaux naturels, nous connaîtrions les limites et l’épaisseur des diverses couches de l’écorce ; et nous pourrions y découvrir des corrélations avec ce que nous ont enseigné les ondes sismiques des tremblements de terre du passé. Tout cela et plus encore. Un échantillon des sédiments nous livrerait le dossier complet de l’histoire de la Terre, avant l’apparition de l’homme. Mais c’est en réalité beaucoup plus complexe.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T12:49:40+01:00

Tous les ans, j’envoie une carte de Noël, non signée. Tout ce qu’il y a dessus – en caractères d’imprimerie – c’est la liste de quatre bars et le nom des villes où ils se trouvent. À Pâques, le 1er mai, le premier jour de l’été et à la Toussaint, je m’installe dans ces bars à tour de rôle, à siroter mes verres de neuf heures à minuit, heure locale. Puis je m’en vais. Ce sont chaque année des bars différents.

Je paie toujours comptant pour tout, plutôt que d’avoir recours à la carte de crédit dont se servent aujourd’hui la plupart des gens. Mes bars sont généralement des bouis-bouis situés hors des lieux fréquentés.

Parfois, Don Walsh arrive, s’assied près de moi et commande un demi. On engage la conversation, puis on va faire un tour. D’autres fois, il ne vient pas. Mais jamais il ne manque deux rendez-vous de suite. Et la deuxième fois, il m’apporte des fonds.

Il y a deux mois, le jour où l’été est venu réchauffer le monde, j’étais installé devant une table, au fond de l’Inferno, à San Miguel de Allende, au Mexique. La soirée était fraîche, comme toujours dans ce coin, l’air était pur et les étoiles très brillantes pendant ma balade dans les rues dallées de ce monument national. Au bout d’un temps, je vis entrer Don, vêtu d’un complet foncé en imitation laine et d’une chemisette à col ouvert. Il alla au bar et passa sa commande, puis il se retourna pour promener les yeux sur les tables. Je fis un signe de tête quand il sourit en agitant la main. Il se dirigea vers moi, un verre dans une main et une Carta Blanca dans l’autre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T12:49:14+01:00

On avait tenté de saboter l’entreprise. Ainsi, Don Walsh avait eu raison. La menace présumée était bien réelle. Avale ça et digère ! Cela signifiait qu’il y avait de gros intérêts en jeu. La question principale était « Lesquels ? » Et la seconde : « Que va-t-il se passer ensuite ? »

J’allumai une cigarette et m’accoudai au bastingage de l’Aquina. J’observais les attaques de la froide mer nordique contre notre coque. Mes mains tremblaient. Il s’agissait d’une entreprise honnête, humanitaire. Et fort périlleuse en outre. Cependant, en omettant même les vastes risques, je ne parvenais pas à imaginer des intérêts contradictoires. Et pourtant, de toute évidence, il en existait.

Asquith rendrait-il compte de mes faits et gestes ? Probablement. Naturellement, sans se rendre compte lui-même de ce qu’il faisait ! Il faudrait bien qu’il explique l’arrêt de fonctionnement de la capsule pour que son rapport coïncide avec le journal de bord de cette dernière. Il dirait que j’avais réparé un court-circuit, rien de plus.

Cela suffirait.

J’en concluais que l’ennemi avait accès au journal de bord principal. Il saurait que l’on n’avait pas signalé la présence de la bombe désamorcée. Il saurait également par qui elle l’avait été. Et, en un moment aussi critique, cela l’intéresserait peut-être assez pour qu’il se montre téméraire. Bon. Précisément ce que je souhaitais.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-07T12:48:32+01:00

J’étais dans le poste de commande quand le groupe J-9 nous a complètement lâchés. J’y étais pour quelques travaux idiots d’entretien, entre autres.

Ils étaient deux, en bas, dans la capsule, à inspecter la Route de l’Enfer, ce puits foré au fond de l’océan, à des milliers de brasses au-dessous de nous, qui serait bientôt ouverte à la circulation. En temps normal, je ne m’en serais nullement occupé, puisque nous avions deux techniciens de J-9 dans le personnel. Seulement l’un d’eux était en congé à Spitzbergen et l’autre avait dû entrer à l’hôpital le matin même. Alors qu’une alliance soudaine du vent et des flots turbulents faisait balancer l’Aquina et que je songeais que nous étions précisément à la veille de RUMOKO, je pris ma décision. Après avoir traversé la salle, j’ouvris un panneau latéral.

« Schweitzer ! Vous n’avez pas le droit de toucher à cela ! » lança le Dr Asquith.

J’examinai les circuits et répondis : « Est-ce que vous tenez à vous en occuper ?

— Bien sûr que non. Je ne saurais même pas par où commencer. Mais…

— Souhaitez-vous que Martin et Demmy perdent la vie ?

— Vous savez bien qu’il n’en est rien. Cependant vous n’êtes pas…

— Alors voulez-vous me dire qui l’est ? La capsule du fond se commande d’ici. Et quelque chose vient juste de claquer. Si vous connaissez quelqu’un de plus qualifié, alors, faites-le venir. Sinon, j’essaierai de réparer moi-même le J-9. »

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