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Résumé de mon avis : Un livre avec des problématiques intéressantes mais qui ne va pas au bout des pistes qu'il lance. Je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment grâce aux deux "héros" et au rythme mais j'ai quand même eu des gros red flags dans ma lecture + il y a beaucoup de violence et de gore gratuit je trouve. Je ne sais pas si je conseillerai.

Avis détaillé: L'idée de départ de ce roman est hyper intéressante : créer un monde sans image au profit de la littérature qui est carrément présenté comme un remède à tous les mots. On a deux points de vue : d'une part celui d'un résistant qui deal des images et d'autre part celui d'un des derniers policiers de la brigade anti-images. Mon avis ? Je ne sais pas honnêtement. Le style d'écriture est efficace sans être transcendant, le rythme donné par l'alternance des points de vu est cool et assez entraînant, les personnages sont plutôt bien construits et "sympathiques" (je mets des guillemets parce qu'ils font des choses abominables pour certains mais leurs construction fait qu'on ne soit pas totalement outrés et dégoutés par eux). Il y a pleins d'idées intéressantes qui sont posées sans être développée et c'est dommage. Je pense notamment à ce que mentionne PLUSIEURS fois la brigade criminelle sur les actes "de sang" comme ils appellent ça (tous ce qu'on qualifie de crimes chez nous) sans que se soit vraiment utilisé.

Le truc qui m'a vraiment dérangée (et là on sent que le livre à été écrit il y a longtemps) c'est le regard qui est porté sur les femmes au cours du roman (et l'absence cruelle du devenir de luttes de la société : quid du droit de manifester, du féminisme, de l'anti-racisme, des droits LGBT, de la lutte de classe (on aborde brièvement le fait qu'il y ait plus de profs mais la cause exposée est : c'est parce que les gens lisent.) ou autre.). Alors, vous pourriez me dire "on s'en fiche, c'est juste des gens qui se font crever les yeux". Alors déjà non, on ne s'en fiche pas, mais outre ça, c'est un roman qui décrit une SOCIETE alternative (c'est le thème principal je rappelle) donc je pense que c'est important de savoir comment on vit dedans et comment la disparition des images a impacté les sujets de sociétés qui sont, et bien, entre autre ce que j'ai cité ci-dessus. Si on revient aux femmes, elles n'ont aucun rôle à part être l'objet du désir d'un des personnages principaux (des mecs). Oui, oui, même l'impératrice qui est sensée être le personnage le plus puissant du pays et qui peut faire ce qu'elle veut est représentée comme une veuve noire : terrifiante mais terriblement attirante (c'est la vision que le personnage en a, du moins selon moi) et c'est ce côté là qui finit par dominé. Emma (le love interest de Kao) n'en parlons pas : elle est transparente tout simplement. Elle serait pas là que ça ne changerait rien. Vraiment un red flag de ce côté là.

Comme beaucoup à la fin je me suis dis : mais what ? Tout ça pour ça ? Spoiler(cliquez pour révéler)Je sais pas, les héros sont pas toujours gagnants mais là y a carrément l'anéantissement total de tout espoir. . Puis j'ai réfléchi et je me suis dis finalement il y avait une autre interprétation possible que ce qu'on cherchait ne se trouvait pas dans les dernières pages mais dans la Découverte Spoiler(cliquez pour révéler)de la réserve de films. Car s'il y en a une dans un grenier, il en existe surement d'autres et dans la foule Spoiler(cliquez pour révéler)qui s'est réunie pour voir le film à la fin qui montre que les gens sont curieux et ont envie d'avoir ce genre de choses. En pensant comme ça je me sens moins aigre envers la fin même si je vais sûrement chercher trop loin.

Je n'ai pas du tout apprécié ce livre. J'ai trouvé que la fin était un peu "bâclée". J'ai été contrainte de le lire avec l'école, car nous participions au salon du livre étonnants voyageurs, à St Malo . Nous avons pu rencontrer l'auteur. Cette rencontre nous a laissé pour la plupart un arrière goût amer...

LA RÉVOLTE GRONDE

La brigade de l'œil de Guillaume Guéraud

Dans ce roman d'anticipation, une loi, à Rush Island, un île imaginaire, interdit les images, films et leurs divers usages. Mais malgré tout, en 2037, des images subsistent en contrebande grâce à des révolutionnaires. La brigade de l'œil a pour seul mission de les empêcher de continuer leur illégalités, mais se ne sont pas des gentils policiers : cette brigade n'utilise que le chalumeaux pour détruire les images et le pyroculis, objet de malheur, qui brûle la pupille et rend ceux qui l'on vu de trop prés, aveugles.

Ce livre futuriste est vu sous la visions de deux narrateurs très différents : d' un agent de la brigade de l'œil et d'un révolutionnaire ; d'un adulte et d'un adolescent. Ce livre offre une vision atroce d'un futur proche dans un endroit imaginaire. Sous le regard de Falk, l'un de nos narrateur, nous voyons un peuple qui oubli son passé et qui efface ses tristes souvenirs. Sous le regard de Kao, notre autre narrateur, nous voyons un peuple opprimé par une dictature, qui les instruit, mais qui leurs fermant les yeux sur la réalité que leurs montres les images et les réalités du passé.

Cette histoire, nous permet de nous interrogé, sur l'utilisation de nos images, des films, par nous et par nos proches, mais aussi sur les dictatures existants en ce moment et sur celles qui ont déjà eu lieu ; grâce à son style intéressant, on entre rapidement dans l'intrigue, malgré les chapitres où l'on change de point de vue. La fin ayant un style qui diffère beaucoup du début, on ressent plus les émotions des personnages, et la résolution de l'histoire peut paraître plus longue, on peut alors facilement ressortir du livre et avoir du mal à le reprendre.

J'aime beaucoup la manière dont l'auteur nous fait découvrir les personnages, on entre d’abord d'une manière assez dur lors du premier chapitre avec l'inspection d'un bâtiment pour la destruction d'images. Lors du deuxième chapitre, on entre d'une manière plus doute qui nous permet de réfléchir sur le chapitre précédant, avec le début d'une histoire d'amour.

D’après moi, Falk est censé être le mauvais personnage de l'histoire, mais comme dans les pièces de théâtre, on peut malgré-ça s'accrocher à lui. Je trouve ça super, cela m'a permis de comprendre comment par exemple des personnes peuvent devenir.

Cet histoire peut paraître étonnante, vue que la loi a été écrite en 2017, elle passerait donc cette année. Pourtant, les photos font encore la une.

j'ai trouvé que l'histoire était un peu tirée par les cheveux. La suppression totale des images n'est pas réellement possible. Spoiler(cliquez pour révéler)J'étais super déçue que Kao et Emma meurent mais très contente que le capitaine Falk se fasse tuer par Hoken...

« La brigade de l'oeil » se veut être un hommage à Ray Bradbury et à son fameux Fahrenheit 451. Pari assez bien réussi, je dirais pour ma part, que c'est hommage assez fumant...

La grande différence avec « Fahrenheit 451 », c'est que dans le roman de Guéraud, les livres ne sont pas prohibés, ce sont les images et ça change tout.

L'écriture est aussi sensiblement différente. Géraud a un style assez lourd parfois avec des répétitions à gogo notamment ( qui sont voulues).

Mais bon l'ensemble est bon. L'histoire se tient. On regrettera peut-être un manque de profondeur dans la psychologie des personnages, ce qui ne nous permet pas de nous attacher vraiment à eux.

Ce qu'on retiendra également, c'est une certaine violence assez insupportable par moment, ça saigne et ça crame bien... Il y aussi quelques passages pornographiques assez osés.

Bref, on est au loin de la poésie de Bradbury et de sa prose monumentale, mais à lire tout de même si un jour vous l'avez entre les mains !

Note globale : 14/20

Lire ce livre a été pour moi une véritable torture. L'écriture, l'histoire, les personnages, et les convictions de l'auteur, sa façon de modeler son livre... Horrible. Je ne l'ai pas fini. Tout est faux, violent, inutile. Dégoutée.

Ce roman ne m'a pas particulièrement plu.

Tout d'abord, les personnages ne m'ont aucunement touché. Je ne sentais pas de connection avec eux et je ne comprenais pas la pertinence de plusieurs.

L'histoire semble répétitive (Kao cherche des films, Falk crève les yeux des gens...) et n'aboutit finalement qu'à une fin extrêmement décevante. Je croyais qu'après tant de batailles pour les images que Spoiler(cliquez pour révéler) la fin pourrait enfin signifier la victoire de Fuji, Kao et tous les autres qui sont pour les images, mais non.

Décevant.

La lecture de ce roman m'a été imposée pour le cadre du cours de français à mon école. Je ne l'ai pas détesté, mais je ne l'ai pas aimé non plus.

Les personnages n'étaient pas attachants du tout ; à la fin du roman, je n'avais aucunement l'impression d'avoir connu le personnage principal.

Ce qui est également dommage avec ce roman, c'est que j'adorais l'idée de base ; un monde ou il n'y a pas d'images, comment ce serait ? J'ai trouvé que c'était mal exploité.

Bref, plusieurs de mes amis l'ont aimé, mais pas moi. J'imagine que ça dépend des goûts.

Une histoire superbe, un univers fantastique. Du suspense, de l'action, de l'amour, bref, un fantastique roman (non, ce 'est pas une répétition de fantastique, je ne trouve pas d'autre mot)

J'ai vraiment apprécié ce roman, l'idée d'un monde où les images sont interdites est originale! Malgré la fin qui est assez (et même très) triste, je garde un avis très positif de l'histoire, qui fait réfléchir.