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"A force de vouloir uniformiser et, en même temps, tout organiser, normaliser, l’État rendra le système non viable, et c'est à ce moment là qu'il faudra trouver d'autres choses."
Afficher en entier"Éducation pervertissante par excès de protection, culte de la norme unique, soumission aux modes du jour, imposition du modèle parental. Pourquoi pères et mères s'accrochent-ils obstinément à ces bouées? Pourquoi sont-il perdus, ces parents, s'ils ne marchent pas dans les traces d'un guide? Ils sécrètent beaucoup trop d'anxiété. Plus ils sont anxieux, plus ils veulent savoir à l'avance les réponses sur l'avenir de leur progéniture. Ce que l'expérience nous apprend, c'est que cette attitude accroît dangereusement les probabilités de blocages des enfants."
Afficher en entier"L'enfant à l'intelligence de la vérité, en tout cas de la sincérité des échanges affectifs."
Afficher en entier"L'inconscient est tout le temps dans le langage, à condition que celui qui s'exprime soit spontané."
Afficher en entier"Qu'est-ce qu'un pays qui ne favorise pas d'avantage l'esprit d'invention, la créativité, la joie de vivre, le renouvellement, le développement des êtres jeunes? C'est un pays qui dépérit. On a beau le répéter, tout le monde en convient...les responsables ne changent pas d'attitudes!
Notre société actuelle veut vivre sur des acquis matériels, comme si la jeune génération n'aurait pas, elle, l'inventivité de concevoir une manière de vivre autrement. Chacun est gouverné par la peur de sa propre mort et veut défendre sa survie, comme des animaux se défendraient et non pas comme des humains êtres de désir et de communication devraient miser sur l'inventivité constante de l'esprit humain à trouver de quoi vivre autrement. Ce sont les jeunes qui sont notre avenir; ce sont eux qui doivent avoir la confiance du pays."
Afficher en entierLe temps est venu de poser les termes du choix. Quelle est la volonté populaire ? A quoi tend le corps social ? Quelle est sa finalité ? Est-ce que l'on veut reconduire indéfiniment une société hiérarchisée partagée entre ceux qui commandent et ceux qui sont les serviteurs de ceux qui commandent, ou est-ce que l'on veut, à la base, découvrir toutes les possibilités d'un être humain, pour qu'à partir d'un certain âge, 13-14 ans, chacun s'oriente de son propre gré selon ses potentialités. Dans ce cas, l'éducation cesserait d'être fondée sur l'autorité. Tel est le problème : sait-on seulement ce que l'on veut vraiment ? J'en doute quand j'entends les cyniques et les désabusés me dire la même chose : << Mais l'éducation que vous préconisez dans le petit âge va engendrer des êtres humains qui penseront; et, en fait, notre monde veut des êtres humains qui ne pensent pas et qui obéissent. >>
Afficher en entiere ne sont pas les intrusments que s'est donnés la société qui sont en eux-mêmes dangeruex, c'est l'attitude des adultes, qui peut-être, profitent de tous ces moyens-là pour intimider les enfants et exercer leur pouvoirs sadique. Les moeyns modernes peuvent à la fois leur donner bonne conscience en ayant l'illusion que les enfants sont plus chanceux qu'autrefois, plus libres, plus autonomes, et en fin de compte leur permettent d"'exercer une plus grande pression, en s'excusant, en se donnant bonne conscience. L'élevage coercitif, l'éducation étriquée des enfants, c'est la nouvelle plaie des sociéts humaines dites civilisées.
Au stade de la nutrition, l'apprentissage se fait très mal, dans la mesure où c'est une nourriture qui, justement, échappe au désir de l'enfant. On ne lui demande pas ce qui'il aimerait voir faire par sa mère, ni ce qu'il veut ou non manger. Il doit manger. S'il ne mange pas "bien", c'est-à-dire en quantité décidée par l'adulte, il est menacé, comme si c'était très mal. Il n'a même pas le droit de faire l'expérience d'avoir faim dans nos sociétés occidentales. A côté de cela, l'humanité dans son ensemble manque de nourriture, tandis que les enfnts de la société civilisée sont gavés de force.
Afficher en entierCe ne sont pas les intrusments que s'est donnés la société qui sont en eux-mêmes dangeruex, c'est l'attitude des adultes, qui peut-être, profitent de tous ces moyens-là pour intimider les enfants et exercer leur pouvoirs sadique. Les moeyns modernes peuvent à la fois leur donner bonne conscience en ayant l'illusion que les enfants sont plus chanceux qu'autrefois, plus libres, plus autonomes, et en fin de compte leur permettent d"'exercer une plus grande pression, en s'excusant, en se donnant bonne conscience. L'élevage coercitif, l'éducation étriquée des enfants, c'est la nouvelle plaie des sociéts humaines dites civilisées.
Au stade de la nutrition, l'apprentissage se fait très mal, dans la mesure où c'est une nourriture qui, justement, échappe au désir de l'enfant. On ne lui demande pas ce qui'il aimerait voir faire par sa mère, ni ce qu'il veut ou non manger. Il doit manger. S'il ne mange pas "bien", c'est-à-dire en quantité décidée par l'adulte, il est menacé, comme si c'était très mal. Il n'a même pas le droit de faire l'expérience d'avoir faim dans nos sociétés occidentales. A côté de cela, l'humanité dans son ensemble manque de nourriture, tandis que les enfnts de la société civilisée sont gavés de force.
Afficher en entierDans les internats, les dortoirs sont fermés à clef toute la journée. Les pensionnaires ne peuvent pas venir prendre un objet dans leur armoire, ils ne peuvent pas s'étendre sur le lit pour s'y reposer quleques instants. Comme si, dans une maison, un membre de la famille n'avait plus le droit de retourner dans la chambre à coucher avant le coucher du soleil. Cette pièce n'est-elle cependant pas le lieu de ressourcement de soi-même ; si on est fatigué, si on est dépressif, on retourne sur osn lit. Pourquoi l'admet-on pour l'adulte e en prive--on l'enfant quien a encore plus besoins ?
Rent(é à la masion, l'élève externe est collé devant le poste de télévision. Au moins, pendant qu'il est hypnotisé par l'image, il ne dérange pas. Le petit écran est une fenêtre ouverte sur l'ailleurs, sur le monde extérieur à l'espace clos où on le tien claquemuré. Cette bouche qui vomit une bouillie d'images et d'informations peut impunément choqer l'enfant à qui l'on n'a plus le temps d'expliquer les choses. Il est soumis à un bombardement quantitatif, il ne sélectionne pas et les parents n'ont pas le temps de le faire avec lui.
Afficher en entierEn Europe un tel témoignage ne trouverait pas sa source d'inspiration. L'enfant est trop encadré par les institutions. Dansl e pays de l'auteur, l'enfant n'est pas inscrit à l'école à trois ans, il a ses parents mais il rencontre qui il veut. Il mène une existence un peu sauvage.
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