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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-06-10T08:25:26+02:00

Se suicider, c'est partir sans billet de retour, mais c'est surtout entrevoir le couloir de la plénitude absolue.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-06-10T08:25:12+02:00

Seuls le présent et l'avenir comptent vraiment. Croyez en la vie et ne gâchez pas la vôtre, elle est trop importante pour cela. Allez jusqu'au bout de vos rêves et n'écoutez jamais ceux qui vous disent que c'est impossible. Accrochez-vous de toutes vos forces, ne laissez jamais vos rêves derrière vous et vous verrez que beaucoup de choses se réaliseront.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2021-06-10T08:24:54+02:00

Dieu était bâti à l'image des adultes qu'il avait créés, il promettait beaucoup et rien n'allait jamais plus loin. Je crois que, s'il avait eu l'idée de construire Adam et Eve dans des corps d'enfants, le monde serait moins cruel et déprimant.

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Extrait ajouté par Lipette 2015-07-25T22:23:37+02:00

Et comme chaque année, le père Noël et Dieu allaient encore me rouler dans la farine. Jésus, c'était différent, je ne lui en voulais pas. D'ailleurs, je ne lui demandais jamais rien. C'était plutôt contre son père que j'avais une dent. Il lui aurait suffi d'un claquement de doigts pour tout changer. Le père Noël, n'en parlons pas. Ce n'était pas la peine de parader dans un traîneau tiré par six rennes de compétition pour un résultat aussi calamiteux.

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Extrait ajouté par mistinguette60 2015-02-21T21:20:01+01:00

Les années Carotte

Paris, février 1992

Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais connu d'autre appartement que celui de la rue de Belleville. Les premières années de ma vie, tout au moins. Mes parents l'avaient acheté deux ou trois ans avant ma naissance et ce fut donc à cet endroit précis que j'ai été parachuté. Ils y avaient injecté toutes leurs économies et il me faut reconnaître qu'ils en avaient fait un intérieur plutôt agréable à vivre. C'était un petit appartement parisien avec deux chambres. Il y avait même un jardin, privilège rarissime des rez-de-chaussée. Leur histoire avait donc pris un envol plutôt prometteur, ce n'est qu'un peu plus tard que tout s'est désagrégé.

Christian Descarrières avait rencontré Nathalie Lejault à la terrasse d'un café de la rue Soufflot. Elle n'attendait rien, tout en regardant les inconnus se croiser puis s'évaporer dans la foule. Il avait deux ans de plus qu'elle, c'était en plein coeur du mois de juillet et il faisait une chaleur à tomber par terre. Ils ont échoué là, tous les deux à la recherche désespérée d'un coin ombragé et d'un diabolo menthe. Mes parents vouaient depuis toujours un culte incompréhensible à ce breuvage gavé de colorants. Quant à moi, je n'ai jamais pu l'apprécier. Christian terminait ses études d'histoire à la Sorbonne et Nathalie se destinait au métier d'infirmière. Comme tous les étrangers qui se rencontraient dans un café de la rue Soufflot, j'imagine qu'ils ont ensuite flâné un long moment à travers les allées du jardin du Luxembourg. Et comme tous les inconnus qui se découvrent, ils ont dû se trouver, les yeux dans les étoiles, des myriades de points communs. La déprimante logique du «Tu me ressembles, donc je t'aime».

Ma mère avait perdu ses parents dans un accident de voiture, quelques années auparavant. Ils tenaient ensemble un magasin de vêtements à Bondy. Comme tous les soirs, ils avaient abaissé le rideau du magasin vers 19 heures et, comme tous les soirs, ils avaient emprunté la même route. Un chauffard éméché - un type parfaitement heureux, qui venait de fêter une promotion toute fraîche - a décidé qu'il était temps de mettre fin à la routine. Ma mère a passé les années qui lui restaient avant son indépendance chez sa tante, vers Nemours. Je n'ai donc pas connu mes grands-parents maternels. Ils resteront deux inconnus, perdus quelque part au beau milieu du néant et au destin imprimé dans l'histoire anonyme d'une route de campagne.

Je l'ai rarement entendue parler d'eux. Je ne m'en suis jamais véritablement étonné, puisque pour moi, ils n'avaient pas existé. Ce n'est que plus tard, bien plus tard que, tout comme elle, j'ai compris les raisons profondes de ce détachement. Je ne l'ai jamais entendue dire du mal d'eux, ni quoi que ce soit d'autre. Tout simplement, elle n'en disait rien. Hormis avec sa soeur, Magali, elle semblait n'avoir aucune attache, aucun lien. Il n'existait pas le moindre indice palpable laissant supposer qu'un jour, elle avait eu une autre famille que celle qu'elle avait fondée avec mon père. Ce qui existait avant nous s'était comme évanoui en fumée, en même temps que ses parents avaient disparu. Je n'ai jamais vu, chez nous, la moindre photo de mes grands-parents maternels. Pour témoigner de son passé, il ne restait que Magali. Les premières années de Nathalie Lejault demeuraient donc un mystère impénétrable.

C'est toujours une rafale de points communs qui incite l'un à en savoir davantage sur l'autre. Ils sont le carrefour de toutes les histoires qui débutent. Ce n'est qu'ensuite que les divergences pointent le bout du nez.

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Extrait ajouté par Noumie 2015-02-09T15:16:05+01:00

"L'ignorance est le terreau de la haine, qui vient ensuite nourrir le racisme."

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