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— Je ne pige pas cette histoire de Kina, a repris Qu’un-Œil. Comment pourrait-elle nous poser des problèmes depuis vingt ou trente ans si elle est morte au commencement du monde ?

— La religion, pauvre débile ! a aboyé Gobelin. Ça n’a pas besoin de faire sens.

— Kina est une déesse, me suis-je interposée. Les dieux ne meurent jamais réellement, j’imagine. Je ne sais pas, Qu’un-Œil. Je n’ai rien inventé, je me contente de vous le répéter. Écoute… les Gunnis croient que personne ne meurt vraiment. L’âme survit au corps.

— Eh eh eh ! a ricané Gobelin. Si les Gunnis ont raison, te voilà dans une merde noire, l’avorton. Tu vas devoir t’appuyer la Roue de la Vie jusqu’à ce que tu aies épuisé tout ton mauvais karma. Et tu t’en trimbales un sacré colis.

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"C'est juste que je vais de surprise en surprise. Volesprit croyait fermement qu'il n'existait plus aucun survivant de la Compagnie. Or je suis déjà tombé sur quatre personnes réputées décédées, dont le plus laid sorcier de la planète et cette Nyueng Bao qui se comporte comme si elle était le chef.

- Ne parle pas de Gobelin sur ce ton. C'est mon pote. Je me dois de prendre sa défense." Qu'un-OEil a henni.

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On m’appelle Roupille. J’étais une enfant renfermée qui se réfugiait dans ses songeries le jour et dans ses cauchemars la nuit pour échapper aux horreurs de son enfance. Dès que j’avais quelques minutes de loisir, j’allais me blottir dans ce lieu douillet tout au fond de moi. Le Mal ne pouvait m’y atteindre. Je ne connaissais aucune cachette plus sûre jusqu’à l’arrivée de la Compagnie à Jaicur.

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Durant ces années de méfiance, un héros anonyme s’était gagné la haine éternelle de Volesprit en sabotant la Porte d’Ombre, unique accès à la plaine scintillante. Volesprit était la plus grande sorcière vivante. Elle aurait pu devenir un Maître d’Ombre et éclipser les monstres renversés par la Compagnie lors des premières guerres menées au nom de Taglios. Mais la Porte d’Ombre hermétiquement scellée, il lui était désormais interdit de conjurer de plus redoutables ombres tueuses que la vingtaine passées sous son contrôle à l’époque où elle ourdissait contre la Compagnie.

Oh, bien sûr, elle aurait pu ouvrir la Porte d’Ombre. Une seule fois. Car elle ne savait pas la refermer. Si bien que tout ce qui rôdait derrière eût été libre de s’en évader en frétillant pour venir tourmenter le pauvre monde.

Cela signifiait en outre, pour une Volesprit initiée à si peu de secrets, que le choix était très réduit. Tout ou rien : soit la fin du monde, soit se résigner à l’état de fait.

Pour l’heure, elle se contente de faire avec. Non sans poursuivre assidûment ses recherches. Elle est la Protectrice. La peur qu’elle inspire imprègne tout l’empire. Rien ne peut la défier. Mais elle est consciente que cette obscure concorde ne saurait perdurer.

L’eau dort.

Dans les maisons, les ruelles ombragées et les dix mille temples de la ville résonnent d’incessants chuchotements. L’Année des Crânes. L’Année des Crânes. Cette époque veut que les dieux ne meurent pas et que ceux qui dorment s’agitent dans leur sommeil.

« L’eau dort », murmurent les gens chez eux, dans les ruelles obscures, les champs de céréales, les rizières inondées, les pâturages, les forêts et les villes tributaires dès qu’une comète traverse le ciel, qu’une tempête imprévisible sème la dévastation ou, surtout, que la terre tremble. Et la peur les prend

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— J’ai la très nette impression que Qu’un-Œil était sur la bonne piste à l’époque où il se préparait à déserter pour prendre sa retraite. »

Qu’un-Œil a ouvert des yeux comme des soucoupes. Gobelin disant du bien de lui ? « Jamais de la vie ! J’étais tout simplement en proie à une crise d’angoisse juvénile. Mais je l’ai surmontée et j’ai recouvré le sens des responsabilités.

— Voilà du neuf ! me suis-je écriée. Qu’un-Œil responsable !

— De désastres et d’afflictions, sans doute ! a lâché Gobelin.

— Je ne pige pas cette histoire de Kina, a repris Qu’un-Œil. Comment pourrait-elle nous poser des problèmes depuis vingt ou trente ans si elle est morte au commencement du monde ?

— La religion, pauvre débile ! a aboyé Gobelin. Ça n’a pas besoin de faire sens.

— Kina est une déesse, me suis-je interposée. Les dieux ne meurent jamais réellement, j’imagine. Je ne sais pas, Qu’un-Œil. Je n’ai rien inventé, je me contente de vous le répéter. Écoute… les Gunnis croient que personne ne meurt vraiment. L’âme survit au corps.

— Eh eh eh ! a ricané Gobelin. Si les Gunnis ont raison, te voilà dans une merde noire, l’avorton. Tu vas devoir t’appuyer la Roue de la Vie jusqu’à ce que tu aies épuisé tout ton mauvais karma. Et tu t’en trimbales un sacré colis.

— Cessez ! ai-je hurlé. Immédiatement. On est censés travailler. »

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Taglios agresse violemment et inlassablement tous les sens, mais aucun n'est autant sollicité que l'odorat. Je déteste la saison des pluies, mais, sans ses interminables ruissellements, la ville deviendrait vite insupportable aux rats eux-mêmes.

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