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Liste des extraits
Rivages, p. 108
« [A]u bout de quelques mois, je ne sais pourquoi, Marie avait cessé de me parler.
Ce que je lui disais n'avait pas dû l'encourager à se confier davantage.
Il est vrai que j'avais pour ma part mon lot de problèmes et l'avais pas les épaules assez larges pour assumer en plus ceux de Marie.
Sans qu'aucun mot ne soit dit, elle avait ainsi arrêté de se confier à moi et s'était alors contentée de m'informer d'événements divers et variés la concernant de près comme de loin.
Oui, c'est de cette façon que nous avions commencé à entamer des échanges cordiaux. »
Afficher en entierRivages, p. 88
« En l'étudiant bien, il ne semblait avoir aucune particularité.
Je pouvais simplement dire de lui qu'il était parfaitement acceptable, semblant en tout point d'accommoder à son nouvel habitat. »
Afficher en entierRivages, p. 75
« Il m'était arrivé d'avoir du désir pour d'autres femmes ces dernières années.
Comment était-il possible qu'il en soit autrement ?
Marie dont je connaissais la moindre socquette, la moindre dentelle et le moindre ourlet de jupe ; comment ne pas rêver d'autre chose ? »
Afficher en entierRivages, p. 56
« Je jetai des coups d'œil furtifs sur le cul de Reine remuant parfaitement dans son tailleur crème.
L'instant était délicieux même si je me sentais secrètement trahi qu'elle préfère encore une fois un autre à moi, qu'elle se plie en quatre pour un bellâtre qui ne serait encore une fois pas moi. »
Afficher en entierRivages, p. 16
« Il m'importait d'être vu comme un correcteur exemplaire.
J'avais justement choisi ce métier afin de ne pas être pris en faute et je m'appliquais à mettre tout en œuvre pour que cela n'arrive jamais.
C'est pourquoi, ce jour-là, lorsque j'aperçus le mot que la coquille avait fait surgir, il me sembla que je me fissurais. “Roulure”. “Comment avait-elle pu ?” »
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