Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 957
Membres
1 014 542

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Dans le miroir, j’étais si terriblement moi, tout était si réel que j’ai fermé les yeux.

Afficher en entier

Elle partait du principe que dans un monde où les autres apprennent à se courber devant les orages, il faut en créer pour leur marcher dessus.

Afficher en entier

Deux gendarmes en uniforme kaki étaient arrêtés devant.

Je ne les ai vus qu’au dernier moment, presqu’en arrivant sur eux. Je regarde toujours au sol en marchant, par crainte de buter sur un éléphant quelconque qui échapperait à ma vue. Jusqu’à l’âge de dix-huit ans, j’ai porté des verres qui étaient loin d’être aussi bons que ceux que j’ai à présent, j’étais plus souvent jambes en l’air que debout, on m’appelait : « l’avion-suicide ». L’un de mes cauchemars préférés aujourd’hui encore, c’est une bonne grosse poussette de bébé abandonnée dans une entrée d’immeuble. Une fois il a fallu trois personnes pour nous séparer.

Afficher en entier

« La douleur n'est pas noir, n'est pas rouge. C'est un puits de lumière aveuglante qui n'existe que dans votre tête. Et vous tombez quand même dedans. »

Afficher en entier

Je me rappelais la première partie de mon baccalauréat, le soir de l'oral à Roubaix. Les résultats ont été affichés très tard. J'ai regardé les listes plusieurs fois, mon nom n'y était pas. J'ai marché longtemps dans les rues avec une figure de catastrophe, mais le cœur gonflé d'un espoir insensé : on avait commis une erreur, on allait me rendre justice. Il était dix heures passées quand j'ai rejoint Maman-Sup, dans la pharmacie de son frère. Elle m'a laissée pleurer tout mon saoul et ensuite, elle a dit : "On va retourner voir ces listes toutes les deux, moi j'y vois mieux que toi." Ensemble, en pleine nuit, dans la cour d'un lycée désert, nous avons craqué allumette sur allumette pour lire à nouveau les résultats, cherchant mon nom, sachant qu'il devait y être, qu'il finirait par y être. J'avais même une mention.

Afficher en entier

Je suis revenue vers le petit garçon nommé Titou, je lui ai demandé de me donner mon sac à main, j’ai changé de lunettes. Je tenais debout, mes doigts tremblaient à peine. Je ne pensais à rien. Mon esprit était comme paralysé.

Afficher en entier

Comment disait-on quand j'étais petite ? Clairs mes cheveux, sombres mes yeux, noire mon âme, froid le canon de mon fusil. Je ne sais plus ce que j'invente.

Afficher en entier

Mais il faut bien que je me plaigne. J'ai compris avant de savoir marcher que si je ne le faisais pas, personne ne le ferait pour moi.

Afficher en entier

Je déteste les gens qui ont vu la mer, je déteste ceux qui ne l'ont pas vue, je crois que je déteste le monde entier. Voilà. Je crois que je me déteste moi-même. Si cela aussi explique quelque chose, d'accord.

Afficher en entier

C’est facile de mourir. Tout est facile. Sauf peut-être de consoler une minute celui qui est resté enfermé en nous, qui n’a pas grandi, qui ne grandira jamais, qui n’arrête pas d’appeler au secours.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode