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- (...) Quand la pénitentiaire envoie volontairement les hommes dans la jungle, on sait tous ici qu'ils ne reviendront pas.

- Mais comment ça ? Alors on les envoie à la mort ? Sciemment ? Mais ils ne sont pas condamnés à mort ! Comment pouvez-vous...

- On ne s'y fait jamais. Mais on reste parce qu'on sauve ceux qu'on peut sauver. On est l'espoir, le seul avec l'évasion dont ils rêvent tous. C'est toujours ça. Et puis parfois on y arrive, on les sauve. Il y a toujours des choses à faire.

Le médecin essuya ses larmes d'un revers de manche.

- Je me demande bien quoi....

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Pour avoir étudié l'histoire des prisons, Romain savait qu'il y avait très peu de femmes criminelles. Et celles-ci n'étaient pas obligatoirement de la campagne, jeunes et en bonne santé. Alors, s'il lisait bien entre les lignes de la circulaire, on allait donc chercher des voleuses de poules. Celles qui n'ont pas de famille et vont sur les chemins louer leurs bras d'une ferme à l'autre. Ou celles qui pour ne pas crever de faim et de solitude se font engager comme domestiques dans les grandes villes.

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Mise au ban des nations, la République envoyait sciemment mourir les siens dans d'atroces conditions. Des hommes et, pire, ces pauvres filles déjà condamnées par le destin à vivre dans la misère et coupables de peu de choses.

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Extrait ajouté par ides60 2011-12-01T21:33:55+01:00

Le commandant avait promis d'être vigilant mais on dit que les promesses n'engagent que ceux qui les croient. La nuit qui suivit la grande lessive, les femmes en firent la violente expérience.

Toutes s'étaient assoupies, sauf Marie. Elle avait remis des vêtements propres, et après cette journée au soleil et à l'air libre, elle se sentait revivre et reprenait presque espoir, elle qui la veille avait cru mourir ensevelie sous la puanteur. Avec la chaux et le sulfate de fer, l'odeur de la cale s'était assainie. Louise et les autres, épuisées, dormaient maintenant d'un sommeil de plomb, couchées sur les bat-flancs qui avaient été passés à la lessive. Les couvertures de chacune sentaient le propre, elles les avaient lavées puis étalées sur le pont où elles avaient séché en plein air. Soeur Agnès avait eu raison d'avoir confiance dans le soleil et le vent car elles étaient bien sèches, et cette odeur qu'elles dégageaient était si bonne ! Marie la connaissait. D'où venait-elle ? Prenant un coin de la couverture, elle la pressa contre son visage, y enfouissant son nez pour mieux la respirer. Il lui fallait retrouver dans les méandres de sa mémoire le chemin qui menait à l'origine de son souvenir. Et là, au bout de quelques minutes, alors qu'elle avait fermé les yeux, remontèrent une à une les lointaines images de sa jeunesse. Elle revit la chaîne de montagnes pyrénéennes qui déroulait ses lignes bleutées à l'horizon des prés verts d'Oloron. Le Béarn ! Le pays de son enfance avant qu'elle ne parte à Bordeaux. Sur les prés elle vit les grands draps blancs. Puis elle entendit l'écho des rires et des appels. Ces voix, ces rires de femmes ! Otant d'un geste brusque son nez de la couverture, elle se redressa. Son coeur battait à tout rompre et ses yeux étaient grands ouverts dans la nuit. Abandonnée dès sa toute petite enfance, née de père inconnu, Marie avait à peine quatre ans quand sa mère avait quitté le village pour ne jamais revenir, et elle ne se souvenait que de très peu de chose la concernant.

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