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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-22T15:53:39+01:00

Le brame s'est tu, le vent ne soulève plus les feuilles. Les biches attendent en frissonnant, toutes seules dans la forêt morte. La lune brille juste au-dessus d'elles.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-22T15:53:04+01:00

Il y eut un matin, à l'aube, une rencontre dans un layon avec le Broquart du Chêne Rond. Cette fois, comme la précédente, le Rouge et lui se trouvèrent presque nez à nez. Mais le broquart vit sans doute les dagues neuves, car il passa en s'écartant un peu, avec la courtoisie qui convenait à sa petite taille.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-22T15:52:48+01:00

Et bientôt, presque instantané, ce fut un silence saisissant, un dernier battement de rémiges, un dernier cri sifflant et doux. Le Rouge ne voyait pas les grands oiseaux couleur de lune ; mais tout le champ palpitait comme une voile, et la chaleur des voyageurs, apportée sur les vagues de lumière, poussait jusqu'à ses pieds de molles ondes inépuisables. Il se remit à frissonner. Et tout à coup, venu du fond de ses entrailles, lentement enflé à travers son corps, montant, irrépressible, de sa poitrine à sa gorge brûlante, son premier brame jaillit dans la nuit.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-22T15:52:22+01:00

Le Rouge s'est arrêté, debout. Il se retrouve, face à ses poursuivants ; il recule de quelques pas encore. Ses jambes flageolent, mais il reste debout, campé sur un rehaut du sol, un tas de mottes et de ramée qui semble une cabane éboulée. Derrière lui quelques grands ormes, sous le passage tranquille de la brise, balancent leurs branches imperceptiblement. Il n'a pas baissé sa ramure comme devant les abois d'une meute. S'il fait front, c'est la tête levée, les bois hauts, les jambes raidies, grand de toute sa taille devant cet homme et devant ce chien.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-21T12:09:44+01:00

Le plus grand des deux mâles écarta les biches et les hères, prit sa marche à travers le bois. Son port de tête, sa ramure avaient une majesté royale. Quatorze chevillures s'étageaient sur ses perches sombres, creusées de profondes gouttières et grumelées de perlures blanches. Il cheminait à grandes allures, fermes, régulières, et en même temps d'une légèreté glissante que les années n'avaient pas encore alourdie : car il était dans la force de l'âge, à peine amaigri par le jeûne, et chacun de ses pas sur la terre, le balancement de son cou puissant au rythme allongé de sa marche révélaient la vigueur, la santé, la perfection d'un organisme parvenu au faîte de sa courbe, à l'apogée de sa beauté vivante.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-21T11:45:12+01:00

Bourdonnement de la forêt d'été ; silence où le pivert frappe du bec dans l'écorce du chêne, trêve de l'âpre faim hivernale, du sang de printemps dans la tête, du sang d'automne au creux des reins, des mues fiévreuses, des larves épuisantes. L'ombre des feuilles tamise le trop ardent soleil, fait de sa brûlure une jouissance. Le corps, dans le creux de sa couche, demeure chaud par le serein nocturne. Jusqu'aux pointes de leurs cimes fourchues, les cornes sont dures et brillantes. La faim est douce, qu'un mouvement du col apaise.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-21T11:41:20+01:00

Mais le besoin physique de vaincre, la vue des biches à quelques pas, la joie même d'être où il était, sur la pelouse des Orfosses Mouillées, parmi les bêtes de la harde natale, celle de se mesurer avec son ancien camarade, vrais cerfs tous deux et non plus verdets, emportèrent son regret dans une recrue de sauvage ardeur. Et il s'élança de nouveau, à pleine force, soulevé par une fougue délilrante où l'ivresse de sa liberté ne faisait plus q'un désormais avec la fièvre de son rut.

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Extrait ajouté par Belami77 2022-11-20T11:17:54+01:00

L'été paraissait éternel. La forêt portait toutes ses feuilles. Chaque arbre était un toit touffu, dense et sombre, où la lumière ne s'infiltrait que goutte à goutte, retenue par chaque feuille au passage. Et tous les arbres aux cimes rapprochées ne formaient qu'un seul dais immense qui semblait se gonfler par-dessous, se tendre et s'immobiliser sous le poids de la lumière du ciel.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-11-14T20:24:53+01:00

Un coup de feu claqua tout près, une des biches tituba et roula comme une masse sur la neige. La harde était déjà passée en s’écartant devant cette chute. Une seconde flamme jaillit entre les arbres, et, plus terrifiants encore aux oreilles des animaux, des cris d’hommes éclatèrent, rebondirent, se prolongèrent avec une force insoutenable d’un bout à l’autre de l’allée forestière.

La masse des bêtes divergea, s’entrouvrit. Beaucoup continuèrent de trotter en suivant d’assez près l’allée : c’étaient les dernières arrivées, celles que les rabatteurs avaient poussées dans l’enceinte des Orfosses.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-11-14T20:23:52+01:00

La biche était dans le fossé, allongée, les pattes jointes deux à deux et parcourues d’un lé-ger frémissement. Elle avait à l’épaule, dans l’épaisseur des muscles, un trou rouge où le sang bouillonnait. Lorsqu’elle aperçut son petit, elle tordit lentement le col, souleva sa tête vers lui en un geste douloureux et tendre. Mais sa tête ne s’éleva qu’à peine, retomba aussitôt sur les feuilles mortes et la mousse. Le hère vit ses yeux se voiler, se ternir d’une ombre bleuâtre qui noyait très vite leurs regards. Cette ombre les prit tout entiers, ouverts encore, mais vides, affreusement absents désormais. Alors le hère approcha ses naseaux du trou rouge et flaira le sang qui coulait. Il coulait en fumant, avec de grosses bulles qui crevaient, se reformaient. Sur les bords de la plaie la chair morte palpitait encore, se contractait d'un battement régulier, un spasme doux et lent qui remuait sur la biche comme une bête.

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