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Extrait ajouté par taibhs_ghost 2021-05-17T18:04:33+02:00

— J’imagine que votre carpe n’est pas devenue un dragon en récompense pour sa remontée de la cascade, dit-il lentement, presque en chuchotant.

Shigure se tourna pour lui faire face, les yeux emplis de sérieux et d’ardeur, tandis que Ken continuait :

— Elle l’a remontée parce qu’elle voulait devenir un dragon.Les yeux de Shigure se mirent à briller, et l’espace d’un instant terrifiant, Ken crut avoir dit une bêtise si grave que le yakuza allait le frapper.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2018-04-01T14:36:09+02:00

Le visage de Kotaro s’illumina tel un néon.

— Je suis allé chercher la commande d’Atsushi à la librairie, et ils avaient tout plein d’autres livres de Kenshin-san, genre cinq ou six, j’ai tout acheté !

Il vit l’air renfrogné de Kinosuke avant même d’avoir le temps de réfléchir à ce qu’impliquait le bredouillage de Kotaro. Qu’avait-il contre Kenshin ? Il ne pouvait pas entendre son nom sans montrer, d’une manière ou d’une autre, sa désapprobation, et ça commençait à taper sur les nerfs de Shigure.

Il se concentra sur Kotaro avant de s’emporter. C’était surprenant de voir le garçon prendre des initiatives, surtout à la librairie, alors qu’il ne connaissait probablement pas si bien que ça ses kanji. Mais après tout, peut-être ne lisait-il vraiment que des livres pour enfants ?

— Qu’est-ce qui t’a fait chercher d’autres livres, Kotaro ?

— Oh, je ne pensais pas que Atsushi s’était trompé, intelligent comme il est et tout, mais la gentille dame à la librairie m’a dit qu’ils avaient d’autres livres du même illustrateur, expliqua honteusement Kotaro. Vous savez, j’ai failli ne pas les acheter parce que le nom de Kenshin-san n’y figurait pas du tout, mais je me suis dit que si Atsushi avait commandé ces deux-là, alors les autres devaient aussi être de Kenshin-san. J’imagine qu’il utilise son nom de gaijin dans ses bouquins.

Au moins, il était arrivé tout seul à cette conclusion, et surpassé Atsushi dans sa tâche. Ce qui n’était pas un mince exploit pour un garçon comme Kotaro qui avait abandonné l’école. L’inquiétude de Shigure venait surtout du fait que son secrétaire n’avait pas raté un mais six livres supplémentaires. Négliger un tel détail, ça ne lui ressemblait pas.

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Extrait ajouté par Sleepwxlker 2018-02-10T23:57:01+01:00

La carpe de Shigure portait dans son cœur l’espoir de devenir un dragon, la bête imposante qui vivait sans crainte d’un quelconque élément. Un poisson hors de l’eau prenait un tout autre sens, et pas tant celui lié à une mort honorable que celui de ne jamais se sentir a sa place, d’essayer de viser toujours plus haut, de prendre des risques, même s’il n’y avait rien au rendez-vous, à part la mort.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-12-10T15:40:59+01:00

Il ouvrit nerveusement son uniforme, tel un débutant portant pour la première fois des vêtements japonais. Bon sang, il était tellement furieux en créant tous ces nœuds qu’il pourrait avoir besoin d’un hameçon pour les détacher à présent.

— Besoin d’aide ? demanda Shigure qui ne pouffait plus de rire, mais montrait un air amusé.

Ken leva la tête pour le fusiller du regard, et il en resta bouche bée.

— Putain ! lâcha-t-il, passant à l’anglais dans son moment d’étonnement, ses yeux ne sachant pas où se poser sur ce paysage magnifique qu’était le corps tatoué de Shigure.

Le yakuza riait ouvertement à présent.

— Quoi ? Vous n’avez pas de tatouages en Amérique ?

Ken aurait pris un air exaspéré, si seulement il pouvait détacher son regard de cette mer d’encre colorée.

— Bien sûr que si. Des remplissages en couleur sans motifs et de simples lignes bien sympa qui forment des cœurs, des noms et même un ou deux dragons, mais ça… expliqua-t-il en faisant signe de la main comme pour couvrir toute la complexité des vagues bleues qui venaient s’écraser contre les cuisses de Shigure, de l’écume blanche qui lui repoussait l’océan démonté jusqu’au torse, des pivoines rouges qui flottaient ci et là, l’une d’elles s’épanouissant juste autour d’un téton rose, comme s’il faisait partie de cette fleur luxuriante.

Shigure arbora un large sourire, visiblement flatté.

— Je ne suis pas tout à fait prêt à me faire desquamer.

Ken fit une moue dégoûtée.

— C’est dégoûtant. Taisez-vous et laissez-moi donc regarder.

Le yakuza rit de bon cœur et ouvrit grand les bras.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-12-10T15:34:48+01:00

Ken s’imaginait déjà une maison japonaise traditionnelle avec son magnifique jardin, ses hommes au visage impassible et vêtus de yukatas en coton qui marchent de manière nonchalante, polissent à la main le sol en bois, transportent des bûches afin de chauffer le bain collectif, ou s’entraînent dans le dojo.

— Ne te fais pas des fausses joies, Kenshin, reprit son ami dont la voix lui remit les pieds sur terre. Ils n’apprécieront pas trop que tu les dessines dès que tu auras passé leur porte.

Ken rougit. Ryu le connaissait beaucoup trop bien. Il essaya de changer de sujet.

— Tu y as été souvent ?

— Juste une fois.

Les yakuzas font difficilement confiance, donc tu es chanceux qu’on te laisse pénétrer dans les locaux sans vérifier tes antécédents. Je ne pense pas non plus qu’un autre gaijin ait posé les pieds là-bas avant toi. — C’est parce que je suis ton ami, Ryu. Matsunaga semble avoir confiance en toi.

— C’est plus que ça, dit Ryu en secouant la tête. Étrangement, il te fait confiance. Le fait que tu sois mon ami garantit seulement ta sûreté quand tu seras à leur merci.

— Pas très rassurant tout ça, tu sais ?

Ryu le regarda avec sérieux.

— Je ne t’aurais pas laissé y aller si je pensais que tu y courais un danger, mais je veux que tu te montres prudent avec ces hommes. Fais attention où tu mets les pieds, Kenshin, c’est tout ce que je veux dire.

Ken tendit la main pour serrer le bras de son ami.

— Merci de ta sollicitude, Ryu. Je te promets de faire attention.

— Pas très rassurant tout ça, tu sais ? copia Ken avec un sourire espiègle.

— Oh, merci bien de me faire autant confiance, dit Ken en faisant la moue à son ami qui riait ouvertement.

— Que puis-je dire ? Tu as la tête dans les nuages la plupart du temps, et le reste du temps, tu es trop occupé à dessiner ce que tu vois là-haut. — Allez, répondit Ken en le bousculant amicalement. Ce n’est pas si mal. — Ah, non ? As-tu oublié la fois où nous sommes partis à l’école et que nous avons finis dans deux écoles différentes ? Bien sûr, tu étais dans la mauvaise.

— Ce n’est pas de ma faute, reprit Ken qui se retenait de toutes ses forces de rire, si la fille d’à côté t’a fait oublier que nous allions à l’école ensemble.

— Ouais, eh bien, n’empêche que j’y suis arrivé, moi. Toi, en revanche, tu es allé au collège Shiouran, rigola Ryu. Et tu es même entré dans la classe et t’es assis à une table. Sérieusement, Kenshin, tu n’avais pas remarqué qu’il n’y avait aucune fille dans les parages ? Ken haussa les épaules.

— Non, je trouvais que ma classe avait l’air mieux que d’habitude, ce matin-là.

— Tu es dingue, continua Ryu qui secouait la tête.

— Non. Je suis gay.

Son ami éclata de rire, passant un bras autour de ses épaules pour le ramener à lui.

— C’est vrai, tu es mon gay-jin.

Ken rigola, s’appuyant contre son ami. C’est vrai que Ryu l’avait pris sous son aile dès le début.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-12-10T13:00:56+01:00

Un carnet de croquis était ouvert au sol, sûrement tombé lorsque Kenshin avait tapé la table, et Shigure fut étonné par la similarité du dessin au crayon sur la page blanche.

— Est-ce que c’est… ?

Ils s’élancèrent tous deux afin de le ramasser, mais Shigure fut plus rapide, et ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il regarda de plus près.

— Tu m’as dessiné.

Il devait le dire à haute voix pour le croire, malgré la preuve dans ses mains. Et le problème n’était pas le manque de ressemblance, car Kenshin avait su capter chaque trait, chaque détail de son visage et de son corps, incluant la complexité de son tatouage. Quelque chose n’allait pas dans sa façon d’être, ou plutôt, c’était trop juste pour être vrai. La forme tatouée du croquis se tenait de manière confiante, si fière, si maîtrisée, l’air grand, dangereux, beau même.

Kenshin se tourna vers lui, plein d’incertitude :

— Tu n’aimes pas.

— Bien sûr que j’aime.

— Mais… ?

— Mais ce n’est pas moi, là-dessus. Kenshin s’éloigna un peu pour mieux le regarder.

— Tu veux dire que ça ne te ressemble pas ?

— Si, ça me ressemble… c’est moi, mais en version améliorée.

Ils restèrent silencieux un moment, à observer tous deux le dessin comme s’il allait parler de lui-même.

— Je n’ai fait que dessiner ce que je voyais, dit enfin Kenshin en fronçant les sourcils, confus par les commentaires de Shigure.

Shigure déglutit, puisque sa gorge s’était tout à coup asséchée. C’était ce que Kenshin voyait chaque fois en lui : cet homme fort dont le charme ne laissait pas même Shigure indifférent. Lorsqu’il le regardait, il ne voyait pas son reflet de tous les jours dans le miroir, ou dans les yeux des autres. C’était ce que le magnifique gaijin avait aperçu dès le début, et Shigure sentit monter un sentiment étrange dans sa poitrine, un besoin urgent de rire et de pleurer, qu’il cacha en attirant le corps élancé contre lui, le broyant dans une éteinte.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-12-10T05:08:03+01:00

Shigure grogna pendant le baiser. Il savait ce qu’il désirait, ce qu’il avait désiré dès l’instant où il avait posé les yeux sur ce gaijin étrangement beau, et son attente avait assez duré. Il s’arracha de toutes ses forces à l’emprise de ce boa sensuel, ses doigts se resserrant à la base du membre viril de Kenshin avant de lâcher prise. Kenshin émit un son étouffé avec le changement de leurs rôles de prédateur et de proie, son étonnement permettant à Shigure de relever tout son corps et de le jeter à nouveau au milieu du lit énorme.

— Toi, le yôkai en manque, pas bouger, dit-il en fixant le jeu de muscles hypnotique sous la peau de Kenshin qui essayait de reprendre son équilibre.

C’est alors que Shigure vit les mêmes muscles se contracter et des yeux clairs chercher les siens, avant qu’il se rende compte que son ton autoritaire et les mots qu’il avait choisis pourraient facilement être mal interprétés par quelqu’un habitué aux insultes. Il savait ce que c’était, cette honte et cette insécurité, et la rage qui devait surpasser tout ce mépris. Et il ne laisserait pas Kenshin s’imaginer qu’il pourrait le mépriser durant un simple jeu de pouvoir. Pour lui, l’humiliation n’avait rien d’aphrodisiaque.

Shigure monta sur le lit, pliant ses jambes sous le poids de son corps afin de s’asseoir sur ses talons, aux pieds de Kenshin, son dos droit comme s’il allait s’incliner formellement devant lui, mais au lieu de ça, il attrapa une des chevilles du jeune homme d’une poigne forte et impitoyable.

— Personne ne m’a jamais autant excité, Kenshin-san, expliqua-t-il en regardant droit dans ces grands yeux étincelants. Et si je ne te prends pas tout de suite, je te promets que j’en mourrai.

Kenshin le regarda l’espace d’un instant, puis plia et écarta simplement sa jambe libre, s’exposant ainsi aux yeux de son amant dans une invitation silencieuse. Le yakuza n’avais pas connu de geste plus séduisant et le visage sérieux de Kenshin rendait la chose plus intense qu’enjouée, comme s’il croyait vraiment que Shigure mourrait s’il ne le faisait pas sien.

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Extrait ajouté par MaevaCerise 2017-12-10T05:04:49+01:00

Il observait la posture adoptée par Shigure avec un regard critique et concentré, à la recherche d’une ouverture dans sa position de défense. Ken maudissait le yakuza d’avoir l’air aussi impressionnant dans son hakama, son pantalon d’entraînement, avec son sabre en bois tenu bien en place, sans le moindre effort, dans une position initiale parfaite. Mais après tout, Shigure était peut-être assez bête pour croire que Ken adopterait seulement les positions du kumitachi, les exercices adaptés à un entraînement à deux, afin d’attaquer l’un après l’autre, dans une danse douce et sans danger. Et il semblait vraiment le croire, puisque le yakuza s’avança en levant son sabre au-dessus de sa tête et l’abattant sur Ken dans une ligne droite parfaite, reflétant l’exact contraire de sa précédente montée.

Les mouvements habiles de Shigure étaient un pur plaisir à regarder, sa prise en main du bokken ressemblant à celle d’un expert : le petit doigt gauche replié sous l’arme tandis que le reste de ses doigts entouraient le manche, sa main droite tournée légèrement vers le haut, alors que son index droit suivait la longueur du bâton. Cependant, pour Ken, il était clair que le yakuza se retenait, et il faillit sourire d’un air satisfait. Il serait sans pitié.

Avant que le sabre de Shigure finisse sa descente, Ken s’engagea en avant pour contre-attaquer, frappant sous le bokken du yakuza avec un coup net. Shigure sembla surpris et Ken en profita pour pivoter à droite, faire glisser son sabre le long de celui du yakuza, et continuer ensuite sa rotation rapide, entraînant le bokken avec lui, jusqu’à se retrouver un pas en arrière, à porter un coup qui aurait été fatal s’il tenait un véritable katana.

Ken contrôla le coup descendant afin que son bokken s’arrête à quelques centimètres de l’épaule de Shigure, son mouvement assez rapide et vigoureux pour que le yakuza se rende compte que Ken ne jouait plus et ne prenait pas ça à la légère. Il demandait le droit fondamental d’un adversaire : pouvoir prouver sa valeur sans être regardé de haut avant même que le combat commence.

Shigure tourna la tête vers lui et dans ses yeux noirs déterminés, Ken décela quelque chose de nouveau. Jusqu’ici, il n’y trouvait que de l’appréciation et du désir, mais dorénavant il pouvait y voir, pour la première fois, du respect. Avant cela, Ken était sûr de n’avoir été qu’un gaijin que Shigure trouvait attirant pour une certaine raison, ou même une personne dont il admirait quelque part le talent pour le dessin. C’était seulement maintenant que Ken était vu comme un homme, un égal, quelqu’un dont l’apparence exotique n’était pas son seul atout.

Shigure inclina la tête, comme pour confirmer ses pensées, et le reconnaître à sa juste valeur. Ken s’inclina en retour, sentant la chaleur se répandre dans ses membres par douces vagues qui éloignaient sa colère, ses peurs. Ils avaient tracé une nouvelle ligne de départ sur le sable, et personne ne pouvait prédire ce qui se passerait ensuite, car il n’y avait plus aucune attente rattachée à leurs noms. Maintenant, il pouvait dire qu’il s’appelait Kenshin, et Shigure le croirait.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-09-25T15:46:37+02:00

Ken eut à peine le temps de s’incliner en retour, que Ryu l’emmenait déjà. Son ami ne s’arrêta pas avant d’avoir passé les portes-fenêtres qui donnaient sur le jardin extérieur.

— Tu es vraiment tête en l’air, Kenshin, lança enfin Ryu qui passa à l’anglais. Sais-tu au moins avec qui tu tapais tranquillement la causette ?

Ken cligna des yeux, confus.

— Matsunaga Shigure ?

— Ouais, c’est bien son nom, répondit Ryu avec un soupir. Mais sais-tu qui il est, ou plutôt, ce qu’il est ?

Ken secoua la tête, tout embrassé, et son ami répondit à sa propre question :

— Matsunaga est un des sous-chefs du Shinagawa-gumi, l’un des gangs les plus puissants de Tokyo, avec des divisions partout dans le pays et sur le continent.

Ken jura à haute voix et Ryu sourit face à son air contrit.

— Sérieux, Kenshin, je te perds de vue une minute et tu arrives à engager la conversation avec un yakuza, rigola Ryu en lui tapotant le dos. Et tu as même réussi à faire rire ce salaud qui reste toujours de marbre. Si seulement tu avais vu la façon dont le regardaient ses hommes de main… Je te parie qu’ils n’ont encore jamais entendu leur patron éclater de rire.

— Ses hommes sont ici ? demanda Ken, surpris.

— Bien sûr. Les yakuzas aiment montrer leur entourage, à la manière des seigneurs féodaux, même si je suis certain que Matsunaga n’a pas besoin de leur protection. À ce qu’il paraît, il utilise son bokken en dehors de l’entraînement, et tu sais à quel point ces armes en bois peuvent être mortelles.

— Alors pourquoi avoir accepté le duel à ma place ? s’écria presque Ken. Ou n’était-ce que par politesse ?

Ryu lui envoya un sourire malicieux.

— T’ai-je déjà dit à quel point tu es tête en l’air ?

— Ouais, répondit Ken en levant les yeux au ciel, un peu agacé. Je sais que je ne suis qu’un idiot de gaijin, alors explique-le-moi plus simplement !

— Reste zen, Kenshin. J’aime te taquiner, c’est tout.

Ken se radoucit, comme d’habitude. Il ne pouvait pas en vouloir à Ryu plus de deux secondes.

— Tu penses que Matsunaga oubliera le match ?

— Sûrement pas, répondit Ryu. Mais tu ne peux pas te défiler face à un tel défi.

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Extrait ajouté par mao0 2015-09-06T21:27:39+02:00

— Je te veux nu, tout de suite, souffla-t-il entre ses lèvres gonflées avant de s’écarter lorsque Kenshin essaya de l’embrasser. Tout de suite, répéta-t-il comme seule explication, ses doigts revenant sur la fermeture éclair.Son nouvel essai ne fut pas plus concluant, puisque l’érection de Kenshin rendait la chose d’autant plus difficile, même si Shigure appréciait de savoir qu’il provoquait une telle réaction chez son amant. Toutefois, c’était un homme plein de ressources, et ce n’étaient pas deux bandes en métal qui allaient se mettre entre lui et son but.Il sourit malicieusement devant Kenshin et agrippa le tissu sous ces hanches étroites. Ensuite, il commença simplement à tirer dessus.

— Oh, merde.Le juron de Kenshin élargit son sourire.

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