Extraits

Spoiler(cliquez pour révéler)Elle reprit aussi tôt son apparence humaine. Il la trouva soudain fragile et très belle, rien de plus qu'une gamine.

Il s'élança vers elle en criant et réussit à prendre sa tête entre ses mains avant qu'elle touche terre.

- Pourquoi ? dit-il simplement.

Elle le regarda et esquissa un sourire terriblement triste.

- Vous m'avez contaminée, avec votre maudite vie... Trop humaine, je suis trop humaine... Et toi... toi plus que tous.

Sofia sentit ses joues s’enflammer. Comment aurait-elle pu dire non à ces yeux qui la regardaient avec une telle détermination ? Oui, elle avait besoin de sa force, il lui était indispensable. Elle lui prit la main, la serra et enfin, lui sourit.

— Ensemble, alors. Il acquiesça.

— Ensemble. Leurs lèvres s’effleurèrent, puis Sofia sortit sa sphère et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle eut l’épée dans sa main. Bientôt, leurs pieds foulèrent la terre battue qui marquait les confins de la forteresse de Nidhoggr

Et c'est pourquoi tu es ici, Sofia : toi, tu es la fin de toutes choses.

La haïr, c'est te haïr toi-même.

-Tu peux te donner toutes les excuses que tu veux, toutes les justifications du monde, mais la vérité c'est que tu es partie. Les mères des autres Dragoniens sont restées à leur poste, ont protégé leurs enfants jusqu'au bout. Toi, tu as renoncé avant même d'avoir essayer. Tu ne l'as pas fait pour moi, tu l'as fait pour toi.

Il se dirigea vers la bibliothèque, qui avait miraculeusement échappé au désastre. Les livres étaient plus ou moins à leur place. Il prit Le Seigneur des anneaux, un des romans préférés de Sofia, et lut à haute voix la fin, le voyage de Frodon et de Sam vers la Montagne du Destin, l'un des passages les plus tristes. Pourtant, cela leur fit du bien. Ils savaient que, malgré toute la souffrance contenue dans ces pages, tout irait pour le mieux. C'est cela la force des histoires qu'on aime, l'éternel pouvoir des contes.

Un jour ou l'autre, il faut ne plus compter que sur soi-même, avait-il poursuivi. Parce qu'on grandit, parce qu'il y a des épreuves que personne ne peut affronter à notre place. Pourtant, il ne faut pas avoir peur, parce que les personnes qu'on aime sont toujours avec nous.

Chapitre 21

La dernière défense

Il se dirigea vers la bibliothèque, qui avait miraculeusement échappé au désastre. Les livres étaient plus ou moins à leur place. Il prit Le Seigneur des anneaux, un des romans préférés de Sofia et lut à haute voix la fin, le voyage de Frodo et de Sam vers la Montagne du Destin, l'un des passages les plus tristes. Pourtant cela leur fit du bien. Ils savaient que, malgré toute la souffrance contenue dans ces pages, tout irait pour le mieux. C'est cela la force des histoires qu'on aime, l'éternel pouvoir des contes.

Extrait en VO ici : http://issuu.com/librimondadori/docs/la_ragazza_drago_5