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Que Nicholas fût saoul ou pas, Seton gagnait d'avance. Il avait Charlotte. Cela suffisait. Les épaules clouées au sol, Nicholas cessa tout mouvement.

— Je l'aime, murmura-t-il.

Francis souleva son poing devant le visage ensanglanté de Nicholas.

— Non ! hurla-t-il saisi du plus grand désarroi. Je vous l'interdis !

— Frappez-moi, je l'aimerai encore. Tuez-moi et je l'aimerai pour l'éternité...

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Je peux cependant vous dire ceci : ne laissez pas la haine détruire ce que l'amour vous a apporté de beau. Vous ne ferez que vous détruire vous-même. Un jour, je vous le promets, vous verrez autrement cette période de votre vie.

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Elle le braquait du regard, les dents serrées pour ne pas éclater en sanglots, attendant, pour le moins, une piètre excuse. Nicholas demeurait stoïque. Ce qui décupla sa rage. Il ne méritait pas ses larmes. Tout tourbillonnait dans sa tête. Les émotions s'entrechoquaient, se faisaient une guerre qui provoquait un vacarme incroyable l'empêchant de raisonner. Elle tournait en rond, s'étourdissait. Les mains sur la poitrine, elle essayait de se calmer. Mais la rage enflait, inexorable, impitoyable.

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Aimer lui paraissait brutalement comme une absence de libre choix. Il était un sacrifice.

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Nicholas la couvrit de son corps, l'embrassa. Douce Charlotte, veloutée comme de la crème fraîche. Elle avait le goût du miel gorgé de soleil et d'amour. Amour magnanime, naïf. Charlotte, aussi jeune qu'il se sentait vieux. Vieux rafiot peint de souffrances. Et Charlotte, son havre. Chaque fois qu'il reprenait le large, il repartait revigoré d'un peu de sa jeunesse. Une jeunesse qui ne l'avait pas vraiment quitté, qu'il avait seulement négligée. Charlotte, son soleil, sa lune. Lumière de toutes ses heures. Elle gouvernait son cœur. Le guidait sur le fil d'or de l'aube entre la nuit et le jour.

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Corps soudés, à la fois souples et tendus, ils se faisaient légers, puis lourds, et encore légers. Peur confiante. Fusion des sens au bord de la souffrance. Dire je t'aime sans le dire devenait si simple. Le gémissement d'un cœur trop longtemps oublié au fond d'une poitrine creuse. Qui remonte à la gorge, qui émerge des ténèbres. Don du cœur, don du corps. En un moment pareil, la chair devenait indissociable de l'âme. Comme la douleur s'associait au plaisir. Le mariage ultime. Comment ne pas y croire ? Sublime était l'amour.

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— Vous vous considérez comme athée ?

— Je considère la religion comme un lot de doctrines destinées à gouverner les âmes incultes entre le bien et le mal. Dieu est le nom que l'on donne au Bien et Satan représente le Mal.

— Selon vous, Dieu ne serait qu'un symbole ?

Elle avait pris un air scandalisé. Il la considéra un instant avant de répondre.

— S'il sait faire la différence entre le bien et le mal, quelle importance cela peut-il avoir qu'un homme intelligent croie en l'une de ces entités qu'on appelle Dieu, Allah, Yahvé, Brahman ou autre chose ? Il fera son chemin sur terre de la même manière.

— Pas nécessairement, commenta Charlotte. Dieu est beaucoup plus que le Bien. Il est un soutien moral. Un ami avec qui on peut converser quand plus rien ne va.

— Oui, et celui sur qui on peut jeter le blâme lorsqu'on n'a personne d'autre à rendre responsable de nos malheurs. Et encore, il peut être l'excuse qui justifie certains actes injustifiables.

— Il est vrai que la religion a souvent déresponsabilisé les hommes face à leurs actes. Mais cela questionne plutôt la morale et n'a rien à voir avec la religion.

— Les règles de la morale ne dérivent-elles pas des religions ?

— En partie, possiblement. Malheureusement, il existe des religions aux morales discutables. Il n'y a qu'à lire sur les horreurs qu'ont commis les musulmans lors des croisades et....

— C'est le point de vue de « votre » religion. Je suis prêt à parier que les adorateurs d'Allah entretiennent une opinion similaire des morales protestantes et catholiques. À chaque religion son dieu. Et pour le croyant, ce dieu ne peut être que l'unique. En ce sens, il exclut tous les autres. De là sont nés les hérétiques et les infidèles. Et ainsi, au nom d'un dieu, ont été justifiés certains actes injustifiables. La religion dicte les règles d'une morale qui lui convient. C'est pourquoi je préfère croire au Bien qu'en un dieu spécifique. Le Bien ne me restreint à aucun livre sacré discriminant, si ce n'est à une philosophie morale qui reconnaît ce qui est juste. Vous saisissez ?

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Dans le noir, moins de retenue. Ses doigts à elle s'aventurèrent sur la cravate avec l'innocente prétention d'en redresser une pointe. L'audace d'une caresse fugace dans le cou. Le trouble engendré par le contact physique. Un souffle syncopé. Bientôt, la solidité d'un torse sous une joue. Le battement accéléré d'un cœur dans une oreille. Une main tremblante, momentanément égarée sur la chute des reins, sur le moindre bout de peau nue qui s'enflammait aussitôt.

L'attirance réciproque était indéniable, irrépressible ; le rapprochement, volontaire, nécessaire. Une bouche chercha l'autre, empressée de lui voler jusqu'à son dernier souffle. Charlotte ressentait déjà cette impression de vide qui l'accompagnerait dans les jours, les semaines, sinon les mois à venir. Elle se rendait compte qu'elle était tombée désespérément amoureuse d'un homme qu'elle allait quitter pour ne plus jamais le revoir. C'était arrivé si sournoisement, si graduellement. C'était complètement déraisonnable, insensé. Ils le savaient tous les deux. C'est pourquoi ils avaient attendu à la toute dernière minute pour s'avouer leurs sentiments, de peur de s'y abandonner sans plus réfléchir aux conséquences.

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Oui, l'amour. La voix des secrets du cœur que personne ne déchiffrerait jamais. Ne pas chercher à comprendre ce qu'elle dictait. Il fallait seulement se laisser guider par elle.

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Il ne faut pas toujours se fier à ce qu'on voit, Shearer. Ce qu'on pressent est souvent plus près de la réalité.

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