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Liste des extraits

- OK, dorénavant, tu ne sors plus sans chaperon, décréta Midian.

- Et mon cul, c'est du poulet? rétorquai-je, ce qui le fit sourire comme s'il s'agissait d'une plaisanterie.

Je ne me rendis compte qu'ensuite à quel point ce devait être drôle pour un être qui, ordinairement, mangeait des humains.

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- Putain de bordel de Dieu! s'exclama Midian en m'entendant arriver. Je croyais que tu étais morte.

- Tu vois bien que ce n'est pas le cas, répliquai-je en lançant mon sac sur le canapé. Où son les autres?

- Partis à ta recherche, répondit-il. Aubrey est arrivé il y a deux ou trois heures, avec l'air d'avoir égaré sa bite en cours de route. Il nous a dit que tu as disparu.

- Eh bien! Tu peux lui dire que je suis là, soupirai-je. Il faut que je me change.

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-Certes, ce serait plus agréable de réussir.Mais même si ce n'est pas le cas, ça ne signifie pas que notre tactique était mauvaise.

-On t'a déjà dit que tu étais nul pour encourager les gens? Tu aurais pu te contenter de me tapoter la tête en m'assurant que tout irait bien et qu'il n'y avait aucune raison de m'inquiéter.

-Tout ira très bien, s'exécuta-t-il en me tapotant le sommet du crâne. Ne t'inquiète pas.

-OK. C'était totalement inefficace, marmonnai-je. Mais merci quand même. Merci d'être rester près de moi.Et de bien vouloir participer à tout ça.

-C'est tout moi, dit-il.

-Alors merci d'être toi.

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-Tout s'est bien passé? m'enquis-je en le rejoignant.

-Impeccable. Ce crétin est probablement en train de tourner en rond dans le parking en se demandant où il a pu garer sa bagnole. (Il me regarda, l'air sérieux.)J'ai bien conscience que tout cela ne suis pas le protocole en vigueur. Il y'a environ milles raisons pour lesquelles je ne devrais pas faire ça, le fait que ce soit illégal et que je sois censé faire respecter la loi n'étant que la plus flagrante. Mais il faut bien l'avouer: il n'y a rien de plus jouissif que de baiser l'un de ses enfoirés qui se croient tout permis.

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Coucou, Cain. Ça alors, un éléphant rose!

Vas-y.

Regarde.

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cela faisait moins d'un mois que j'avais débarquer à Denver, sans rien savoir des cavaliers ou du college invisible, de la fortune d'eric ou de ma position d'héritière de tous ses biens. j'était totalement seule. a present j'avait tout.

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- Et toi, comment ça va?

- Je devrais survivre, dit Ex.

- Tu devrais consulter, le rabroua Chogyi Jake.

Ex secoua doucement la tête.

- Je ne tiens pas à ce que ça figure dans un dossier médicale, expliqua-t-il. Quand on va aux urgences, on s'expose à un feu nourri de questions. Comment est-ce que ça vous est arrivé, pourquoi vous n'êtes pas venu plus tôt? Puis la police vous demande si vous voulez porter plainte. Ça risque de leur mettre la puce à l'oreille concernant le meurtre de Cain. De toute façon, il n'y a rien à faire contre des côtes cassées à part attendre que tout se ressoude, et je peux très bien le faire tout seul.

- Sans compter le fait qu'il a un goût étrange pour la douleur, ajoutais-je à l'adresse de Chogyi Jake. Il semble penser que ça fait lui une merveilleuse personne.

- En tout cas,ça fait très viril, enchaîna Chogyi Jake, saisissant mon attention de taquiner Ex.

- Cela étant, si quelqu'un a de la morphine sous la main, je ne dirai pas non, rétorqua Ex d'un ton acerbe mais avec un petit sourire. (...)

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— Et comment as-tu fait pour perdre un van ? insista Midian alors que j’entrais dans le salon.

— On était en train de courir le long de l’autoroute quand soudain j’ai dit à Kim : « Bon sang, Kim, je crois que je sais pourquoi on est si fatiguées ! » Plus sérieusement, si c’est vraiment important, j’en rachèterai un autre.

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« JAYNEHELLER : Changement de plan. Cain se trouve au palais des congrès en ce moment même.

On va appliquer le plan B. Le camion de location avec la bombe chimique est en route. On va pouvoir détruire sa maison maintenant qu’el e n’est plus protégée. Tu devrais venir nous rejoindre à

l’aéroport dès que possible. On se barre d’ici.

EXAJAYNE : Attends, attends… Je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée. Et si on en discutait ?

JAYNEHELLER : Pas le temps. La chance sourit aux audacieux.

Je refermai le portable, pris une grande inspiration, puis hochai la tête.

— C’est officiel, je viens de mettre un coup de pied dans le nid de guêpes, dis-je. »

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Introduction

Il pleuvait à Denver le soir de la mort d’Eric Heller. Les nuages avaient envahi le ciel en fin d’après-midi, des colonnes blanches à la base teintée d’une obscurité menaçante. Sept minutes après 17 heures, juste à temps pour l’heure de pointe, les cieux s’ouvrirent, et un véritable déluge s’abattit sur les rues, martelant les fenêtres. La pluie tombait toujours trois heures et demie plus tard. Les trombes d’eau ponctuées d’éclairs dissimulaient le soleil couchant, mais Eric le percevait néanmoins. C’était un effet secondaire : il sentait toujours la nuit tomber.

— Quelque chose se prépare, annonça la voix dans son téléphone portable. Quelque chose d’énorme.

— Je sais, Aubrey. Je m’en occupe.

— Je veux dire : vraiment énorme.

— Je m’en occupe, je te dis.

Eric vit en face de lui, dans la lumière orangée du bar, un homme qui riait, et la serveuse qui esquissait un petit sourire factice. Il tapota son verre du bout des doigts, faisant cliqueter ses ongles contre le verre au rythme de la pluie sur la fenêtre.

— OK, finit par lâcher Aubrey. Mais si je peux faire quoi que ce soit, vous me le direz. N’est-ce pas ?

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