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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Jake_ch 2023-04-06T20:35:38+02:00
Bronze

Une histoire qui a le mérite de faire réfléchir, même si on ne partage pas tout le temps les opinions qui y sont exposées, l'auteur n'impose rien. Ce n'est pas sans rappeler les concepts de Soleil vert ou le programme de Sandra Dussault.

L'auteur use d'un plan dressé avec habileté : le jugement est déjà derrière nous, nous arrivons dans la fleur sans connaitre les raisons de l'incarcération de Light, ce qui nous permet de nous y projeter à ses côtés. Petit à petit les éléments sont amenés, les questions sur le fonctionnement et le financement d'un tel établissement, la violence évidente dans un tel lieu, etc. Difficile de développer sans spoiler.

L'écriture est fluide, précise, les descriptions tout autant sans être ni longues ni lourdes. Il y a quelques dialogues qui ne m'ont pas franchement convaincus, comme lors de la rencontre entre Light et le mafieux dans le restaurant italien. Les personnages sont réalistes, le jeune Jasper l'est le plus, Ever le moins car elle change d'attitude bien trop facilement à mon goût.

Enfin, deux gros points noirs pour moi, l'auteur ne s'appuie guère sur le fait que l'histoire se déroule dans le futur, à part quelques comparaisons entre les films d'avant et ceux de cette époque, ce futur ne semble pas très novateur. Et le final m'a déçu, mais peut-on en écrire un satisfaisant ?

Je n'ai pas lu la fleur d'Attica, mais la sentence d'Attica, ce doit être une nouvelle version. La couverture de ce dernier est absolument magnifique !

Une bonne lecture, calme, malgré le sujet traité.

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Commentaire ajouté par Aryia 2021-03-27T11:09:18+01:00
Or

Il faut savoir que je suis une lectrice fidèle : quand j’apprécie la plume et la sensibilité d’un auteur, je n’hésite pas un seul instant avant de me jeter sur chaque nouvelle sortie, parfois même sans lire le résumé. Je suis du genre à faire aveuglément confiance aux auteurs qui ont su m’émouvoir une fois, deux fois, trois fois … Et même si je garde systématiquement un attachement tout particulier pour le tout premier livre que j’ai lu d’eux, cette sorte de nostalgie de la découverte qui fait que cette première rencontre reste toujours la plus marquante à mes yeux, je ne suis jamais déçue par les romans suivants. Le seul problème, c’est que parfois, les auteurs vont plus vites que moi : j’ai à peine terminé de lire le précédent que déjà un nouveau est annoncé ! Et quand les sorties tombent en pleine préparation de déménagement, ou bien en pleine période de partiels, ou encore en pleine phase de déprime … il me faut parfois patienter plusieurs mois avant de pouvoir enfin découvrir ce « petit dernier » qui est en réalité déjà suivi de plusieurs petits frères ! Il m’aura donc fallu … huit mois après sa sortie pour découvrir La fleur d’Attica, mais mieux vaut tard que jamais, non ?

2044. Parallèlement à l’augmentation exponentielle de la population mondiale, la criminalité explose, et les prisons sont au bord de l’explosion – ou de l’implosion. Les conséquences économiques sont désastreuses : il faut construire toujours plus de bâtiments, engager toujours plus de gardiens, et nourrir toutes ces bouches meurtrières représente un cout que l’Etat n’est plus disposé à subir. C’est ainsi qu’est institué le mystérieux programme Dernière Volonté : dans ces prisons d’un nouveau genre, les condamnés à mort jouissent d’une fin de vie décente, pour ne pas dire paradisiaque. Mais Light O’Grim ne veut pas de ce répit : il ne peut plus supporter une journée de plus avec le poids de la culpabilité pesant sur ses épaules. Il veut payer le prix fort pour la mort de son petit frère, dont il se sait, se sent, se pense le seul et unique responsable. Mais voilà, sa combinaison est bleue : il a donc environ une année à tenir dans cette drôle de ville intérieure, entouré de criminels plus ou moins dangereux. Au départ bien décidé à moisir dans sa c chambre à ressasser sa faute, sa très grande faute, Light ne va toutefois pas résister bien longtemps à l’envie de profiter de cet infernal sursis …

Pour être tout à fait honnête, même si j’étais particulièrement intriguée par ce concept de « fleurs pénitentielles », j’étais au départ assez mal à l’aise à l’idée de suivre un criminel comme personnage principal. Comment diable allais-je bien pouvoir m’attacher à lui, moi qui même enfant n’ai jamais donné un seul coup de pied à un camarade de classe, qui pleure dès que quelqu’un hausse un peu trop le ton et qui m’enfuie dès que le journal télévisé montre des scènes de violence ou de dévastation ? La première surprise fut donc de me sentir assez vite proche de Light : on sent confusément que dans le fond, ce n’est pas un si mauvais bougre que cela, d’autant plus qu’on voit bien qu’il regrette profondément et sincèrement son crime, tant et si bien qu’il estime ne plus avoir le droit de vivre après ce qu’il a fait. Mais la justice en a décidé autrement : le voici intégré bien malgré lui au programme Dernière Volonté, enfermé avec des centaines d’autres condamnés dans une de ces Fleurs, ces « petites villes où ils ont la chance de vivre une seconde vie » avant d’être exécutés. Un moyen comme un autre de faire accepter au monde le retour de la peine de mort … Même si en réalité, nul ne sait exactement ce qui se passe à l’intérieur de ces bâtiments, ce qui se cache derrière ce programme « bienveillant » …

C’est donc bien décidé à ne pas profiter de cette « opportunité » que Light est parachuté dans cette prison pas comme les autres. Les premiers jours, il ne sort de sa chambre que le temps d’aller « acheter » un sandwich dans une des nombreuses enseignes de la micro-cité (tout y est gratuit), puis retourne se calfeutrer en ressassant inlassablement ses remords, tout en subissant interminablement ses cauchemars. Mais son corps, ce traitre, ne supporte plus l’inaction. Alors, pour évacuer ce surplus d’énergie, il s’en va courir, toujours bien décidé à ne parler avec aucun des autres condamnés, à purger sa peine dans la solitude et le silence, puisqu’on lui refuse la punition ultime … Mais une fois encore, sa nature humaine le trahit. Et petit à petit, Light va se lier d’amitié avec certains de ses « compagnons d’infortune ». Il y a Joey, condamné pour avoir tué l’homme qui avait abusé de sa petite fille de dix ans, qui s’autoproclame son coach sportif. Il y a Jasper, connu mondialement pour être « le plus jeune condamné d’Amérique », qui du haut de ses quatorze ans clame encore son innocence. Il y a Jack, ce « vieux sage » qui lui fait prendre conscience que, peut-être, vivre est une punition bien plus cruelle que mourir pour celui qui veut être libéré de ses remords …

Comme toujours chez Valentin Auwercx, le meilleur côtoie le pire : dans ce huis-clos absolument glaçant, il y a la noirceur humaine dans tout ce qu’elle a de plus horrible, de plus atroce, de plus insupportable … mais il y a aussi l’entraide, l’amitié et l’amour qui unissent certains de ces prisonniers. Il y a la candeur de Jasper, ce pauvre gamin dont la naïveté a signé la condamnation à mort. Il y a la fragilité d’Ever. Il y a l’honnêteté de Joey. Comme des petites étoiles de douceur dans cet univers carcéral infernal. Car si certains passages sont tout simplement émouvants, d’autres sont déchirants. Car le bonheur ne tient qu’à un fil : à tout instant, l’autre peut vous être arraché pour être trainé dans le pétale blanc, celui dont on ne ressort que dans un cercueil ; à tout instant, un prisonnier peut péter un câble et reprendre au sein de la prison ses actes meurtriers en dévastant tout sur son passage. Et c’est finalement là que se situe toute l’inhumanité de ce programme soi-disant « éthique » : on fait miroiter le bonheur à des hommes et des femmes, pour ensuite mieux les piétiner de douleur. On oublie qu’avant d’être des criminels, tous ces prisonniers sont des hommes, ont été des enfants qui cueillaient des pissenlits dans la plus grande insouciance et innocence. Et la fin est encore plus horrible …

En bref, vous l’aurez bien compris, avec ce roman, Valentin Auwercx explore une nouvelle facette de la littérature et nous offre un thriller psychologique admirablement bien mené. Dans cette dystopie glaçante, ce n’est pas l’action qui nous happe mais bien les émotions : nous sommes plongés dans cet enfer légalisé sans savoir ce qui nous attend à la page suivante, nous tremblons d’effroi pour le pauvre Light et ses amis qui, sans être des anges, sont bien loin de mériter une cruauté pareille. C’est un récit très dur, très sombre. Je ne suis pas d’accord avec tous les messages véhiculés, mais je ne peux qu’approuver la réprobation sous-jacente de la peine de mort. Je ne suis pas d’accord avec toutes les actions de Light, mais je ne peux que compatir à son sort, car malgré ses crimes, il ne mérite pas la mort. C’est un récit qui fait froid dans le dos, car on se rend bien compte que quelque chose de plus inavouable encore se cache derrière ces « jolies fleurs », on devine que ce quelque chose est profondément inhumain, immoral. C’est un roman difficile, mais captivant. Un roman qui manque peut-être d’action, mais qui reste palpitant. Un roman qui me conforte dans mon envie de continuer à explorer la bibliographie de Valentin, qui excelle clairement dans tous les genres !

http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/02/la-fleur-dattica-valentin-auwercx.html

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Commentaire ajouté par Lildrille 2021-03-21T13:56:15+01:00
Or

Un terrible futur

La fleur d’Attica imagine un futur possible où les criminels seraient enfermés dans des prisons de luxe, afin d’y vivre leurs derniers jours dans la peur (ou l’indifférence) de leur mort imminente. Surpopulation oblige, les prisons ne peuvent plus supporter ce nombre toujours grandissant de malfrats ; la peine de mort refait surface dans un monde qui s’essouffle, abîmé par le poids des terriens en masse.

Cette idée nous amène à réfléchir sur cet avenir probable, sur cette terrible réalité qui pourrait s’abattre sur nos descendants. Trouverons-nous une meilleure solution que celle de donner la mort sans états d’âme ? Comment réguler une population qui ne cesse de croître quand la planète ne saurait subvenir aux besoins de chacun ? Autant de questionnements perturbants qui nous accompagnent tout le long de la lecture de ce roman sombre mais émouvant.

La fin terrifiante et la conclusion malaisante données par l’auteur clôturent ce livre à merveille, tout en nous faisant nous questionner davantage sur les répercussions et les solutions possibles d’une telle invention. Le roman pénètre notre humanité, la malaxe et la triture avec savoir-faire. Tout en nous se brise, tout en nous se relève pour affronter la nouvelle réalité du héros. Remise en question, détermination nouvelle, force incisive, sensibilité accrue… Nous marchons sur ses pas ; son évolution marque la nôtre, tel un cercle initiatique revisité que nous ne parcourons plus seul, que nous cheminons à deux.

Un ton juste mais noir

Ames sensibles s’abstenir : le roman nous propulse très vite dans les pas d’un de ces criminels appelés à mourir, une personne à qui l’on s’attache irrémédiablement bien que l’on sache comment il va finir. La plume de l’auteur est juste, elle n’en fait pas des tonnes et ne soupèse aucun fait. La dure réalité nous rattrape lors de scènes de bagarres sanglantes ou d’actes plus violents encore. Même une prison gardée n’empêche pas les plus dépravés d’entre nous de s’adonner aux pires crimes, surtout alors qu’ils savent que ces folies seront surement leurs dernières.

A l’opposé de ces personnes malsaines, des personnalités fortes et belles se présentent sur la route. En cela consiste sans doute l’élément le plus perturbant de la lecture : celle d’apprécier des criminels. Notre cœur oublie rapidement cet état de fait lorsqu’il touche celui des personnages secondaires. Ils s’avèrent bien plus complexes que leur simple crime. Ils se dévoilent, se confient à nous. L’humain n’est pas tout noir ou tout blanc, même si dans le cas de mafieux baraqués sans cervelle, cela reste à prouver.

Néanmoins, leurs paroles nous touchent profondément et nous amènent à nous mettre à leur place. Qu’aurions-nous fait dans leur situation ? Pire que tout, comment se défendre quand même la justice nous pointe du doigt, quand toutes les preuves s’acharnent sur notre sort, alors que nous sommes innocents ? Comme il n’est ni tout blanc, ni tout noir, l’Homme n’est pas parfait et n’a pas réponse à tout. Ainsi, les erreurs peuvent se multiplier, quitte à donner la mort de manière injuste…

Derniers jours

Les derniers jours de ces condamnés se voient porteurs de messages sur la vie. Rédemption, pardon, acceptation, déni… D’une rare complexité, ces émotions et sentiments que nous partageons avec nos semblables nous projettent à la figure nos propres expériences, nos propres tranches de vie. Notre héros souffre de son passé criminel, souffre de devoir maintenir sur ses épaules chaque nouvelle journée qu’il doit supporter dans cette prison-ville.

Ses rencontres, ses occupations, ses nouveaux sourires, sa joie poignante nous marquent au fer rouge : il n’abandonne pas la vie alors qu’il sait qu’il devra mourir. Une seconde… N’est-ce pas là la fin qui nous attend tous ? Notre peur de la mort parcourt également ces pages, comme celle de profiter pleinement de chaque instant, sans que d’amères pensées ne viennent tout gâcher.

Ce roman, en plus de nous amener à réfléchir sur l’avenir, nous tourne vers nos propres angoisses. La fleur d’Attica touche et perturbe, horripile et enchante, effraie et rassure. Le lecteur ne ressort par indemne de sa lecture, même si celle-ci demande quelques chapitres de patience avant de réellement nous happer. Un thème morbide mais retranscrit avec intelligence et sensibilité, une histoire de vie banale mais universelle, qui parlera à tous ceux prêts à commencer l’aventure.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=54867

J'ai mis la note de : 19/20]

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2020-09-09T14:57:09+02:00
Diamant

Thriller psychologique dystopique : pourquoi est-ce que j'emploie ces trois mots ?

Le côté dystopie est représenté par le contexte : 2051, la population a beaucoup augmenté, ce qui signifie plus de pauvreté et par conséquent plus de délinquance. Les prisons sont surpeuplées. La condamnation à mort est de nouveau à l’ordre du jour, avec le programme « dernière volonté ». Sont alors construits des bâtiments en forme de fleur à six pétales, dans lesquels les condamnés à mort passeront leurs derniers jours, dans un semblant de vie normale. Rien de ce qui se passe à l’intérieur de ces « fleurs » ne transpire, personne ne sait ce qu’il s’y passe…

C’est ce qui est expliqué dans le préambule, avec plus de détails. C’est simple, clair, net et précis. le lecteur est plongé d’emblée dans l’ambiance.

L’histoire commence vraiment au bout de ces trois pages. On assiste à la fin du procès de Light O’Grim, avec l’annonce de sa sentence. Il est condamné à mort et va donc suivre ce programme « dernière volonté ». C’est le début du côté thriller psychologique. Tout se passe en huis clos à l’intérieur d’une de ces fleurs. Celle où va être envoyé Light se situe à Attica, état de New-York., d’où le titre du livre.

Au départ, on ne sait pas grand-chose sur Light, personnage central de ce livre, si ce n’est qu’il se sent responsable de la mort de son frère et qu’il est convaincu que sa peine est méritée. Sa psychologie du moment est très bien étudiée, ses ressentis sont clairs et tout évolue au fil du roman. Bien que criminel, il en devient presque attachant. Light va découvrir la vie à l’intérieur de ces bâtiment, comment elle s’organise et surtout les secrets que cache ce fameux programme….. Un univers bien conçu par Valentin et que l’on imagine facilement, aidés par des descriptions qui n’ont rien d’inutile ni d’ennuyeux.

Bien sûr, Light va rencontrer d’autres personnes, qui vont l’aider, ou pas, à avancer, à s’accepter. Mais je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même.

*****

Au départ, j’ai été très attirée par l’image de couverture d’abord, puis le titre et enfin la 4ème. Tout cela est très intrigant et laisse présager un bon moment de lecture. Déjà , le futur lecteur est tenté. Ensuite le préambule explicatif du contexte qui est lui aussi alléchant. Que se passe-t-il entre ces murs ? Ce « séjour » avant exécution est-il aussi idyllique qu’annoncé ? Que va découvrir Light ? Puis l’histoire commence et on suit Light dans ses découvertes et dans son cheminement de pensées.

Une fois cette partie entamée, on abandonne difficilement le livre. il y a comme quelque chose d’hypnotique dans cette lecture, qui vous pousse à aller plus loin dans l’histoire, jusqu’à ce qu’on arrive à la fin…Déjà… 448 pages qui s’avalent, qui vous agrippent, qu’on ne voit pas passer. Je ne sais pas quel est le secret de Valentin, mais il a réussi à m’entraîner dans ce huis clos que je n’ai pas lâcher avant la fin. Et quelle fin !!! Si vous saviez !!!

*******

En bref, une excellente découverte ! Un roman classé dystopie par son contexte mais avant tout thriller psychologique. Merci Valentin pour ce très bon moment de lecture.

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Commentaire ajouté par Delphine-201 2020-06-28T13:43:13+02:00
Argent

Light O'grim a commis un crime pour lequel il va être exécuté.

À priori, cela pourrait être une "simple" histoire se déroulant dans le couloir de la mort.

Sauf que Light vit dans une Amérique futuriste qui doit faire face à une surpopulation de telle ampleur que le gouvernement a du prendre des mesures exceptionnelles. Parmi celles-ci, le programme Dernière Volonté, soit la promesse d'un bout de paradis avant de rencontrer la mort.

Dans le détail, Light ne sait pas trop à quoi s'attendre car peu d'informations ont filtré. Mais peu lui importe, il s'en balance de ce programme de toute façon, tout comme d'assouvir une prétendue dernière volonté. Son seul souhait est d'en finir au plus vite avec la vie, avec la culpabilité qui le ronge...du moins, c'est ce qu'il pensait avant de faire l'expérience de la fleur D’Attica, ce pénitencier hors norme.

Ce roman, c'est la confrontation d'un condamné avec des secrets bien gardés mais aussi avec lui-même. Il sera question de culpabilité et de pardon.

Si j'ai beaucoup aimé ce récit , force est de constater que ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais.

J'imaginais plus d'action, plus de rebondissements, et surtout plus d'éléments dystopiques. J'imaginais une sorte de quête vers la vérité ou la liberté comme dans de nombreux ouvrages du genre. Ici, le mystère autour de la fleur d'Attica est vite révélé et même si un autre secret persiste, le héros étant assez passif, le lecteur est loin d'être dévoré par la curiosité à son tour.

Pourtant, malgré mes attentes inassouvies, je vous conseille finalement ce roman car il s'attarde sur des sujets d'aujourd'hui : l'être humain, ses défauts, ses faiblesses et son interaction avec les autres.

Et s'il est vrai qu'il y a peu d'action, par contre les pages se tournent vite, on veut en savoir plus sur le passé du personnage principal et sur celui des autres détenus.

Pour les cœurs d'artichaut, il y a aussi un soupçon de romance, et pour les cœurs de pierre, pas mal de cynisme.

De plus, le tout est bien écrit, fluide et parfois poétique mais sans trop en faire. Au final, on se laisse porter par l'histoire, et souvent, c'est tout ce qu'on demande à un roman.

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