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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-01T21:27:18+01:00

Véronica jura entre ses dents. D’un geste tendre, elle effleura du bout des doigts, en tremblant, la plus grosse ecchymose.

Un soupir, plus ténu qu’un fil de la vierge, franchit les lèvres de son amie. Véronica leva les yeux sur elle. Paupières closes, Mia semblait retenir son souffle, dans l’expectative. Délicatement, Véronica glissa la main plus haut, le long de sa cuisse, jusqu’à l’échancrure du slip.

Cette fois, Mia émit un gémissement sourd, d’une incontestable éloquence ; enhardie, haletante, Véronica insinua sa main sous l’étoffe et se mit à la caresser sans retenue, explorant pour la première fois un corps de femme autre que le sien.

— J’ai peur, chuchota Mia, prise d’un léger tremblement. Il ne faut… Ce n’est… pas possible.

Véronica apaisa ses craintes par des cajoleries, des baisers passionnés. Amoureuse, elle sut la convaincre.

S’abandonnant, Mia posa les mains sur ses épaules et s’accrocha à elle.

— Ne me laisse pas, Véronica. S’il te plaît, ne me…

— Jamais, mon amour. J’en serais incapable.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-01T21:26:18+01:00

A 3 heures de l’après-midi, Mélanie fonctionnait sur les nerfs, à grand renfort de caféine. Après avoir vomi et s’être rincé la bouche avec un Coca acheté au distributeur de boissons du motel, elle s’était tout de go remise à la tâche. Les experts du CMPD étaient arrivés ; avec Bobby, elle avait travaillé à leurs côtés, rassemblant indices et pièces à conviction, les scellant dans des sachets de plastique. Le médecin légiste était venu noter ses premières observations, suivi par les employés municipaux chargés du transport des cadavres à la morgue. Mélanie et Bobby avaient ensuite regagné le commissariat de Whistletop pour y commencer officiellement leur journée.

La jeune femme se servit une énième tasse de café, ignorant à la fois sa migraine et ses crampes d’estomac. Elle n’avait pas le temps de se soucier de sa fatigue ou de ses malaises. Cette affaire faisait bouger bien du monde : le FBI, la PJ, tout le gratin de la ville de Charlotte — et les inévitables amateurs de potins scabreux.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-01T21:25:27+01:00

Charlotte, Caroline du Nord

Mercredi 1er mars 2000

Figée sur le seuil de la chambre d’hôtel, le sergent Mélanie May regardait fixement le cadavre ligoté, par les poignets et les chevilles, aux montants du lit.

La jeune femme, entièrement nue, était allongée sur le dos, les yeux grands ouverts, la bouche bâillonnée par un morceau de sparadrap. Le sang avait reflué du visage et du torse vers le ventre, les hanches et les cuisses qu’il colorait d’une vilaine teinte bleuâtre. La rigidité cadavérique semblait totale, ce qui signifiait qu’elle devait être morte depuis plus de huit heures.

Mélanie avança d’un pas mal assuré. L’appel du commissaire Greer avait interrompu sa toilette matinale. Tout en s’enroulant précipitamment dans une serviette, elle avait dû lui faire répéter trois fois ce qu’il lui disait. Aucun homicide n’avait été commis à Whistletop depuis son entrée dans la police trois ans plus tôt ; du reste, pareil événement ne s’était sans doute jamais produit dans la petite commune située à la périphérie de Charlotte.

Greer lui avait ordonné de se rendre illico au motel Sweet Dreams.

Avant toute chose, elle s’était arrangée pour faire garder Casey, son petit garçon de quatre ans. La question réglée, elle avait enfilé son uniforme en un clin d’œil, bouclé son ceinturon-holster et attaché sur la nuque ses cheveux blonds, encore humides, en une austère torsade. Elle enfonçait la dernière épingle à cheveux quand la sonnette de l’entrée l’avait avertie de l’arrivée de la voisine, qui venait veiller sur Casey.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-01T21:25:14+01:00

Charlotte, Caroline du Nord

Janvier 2000

La penderie était exiguë et encombrée de vêtements ; une chaleur étouffante y régnait. Dans l’obscurité qu’un filet de lumière tamisée, en provenance de la chambre, empêchait d’être complète, La Mort attendait. Patiemment. Sans un mouvement, sans un soupir.

C’était cette nuit ou jamais. L’homme allait arriver d’un moment à l’autre. Comme ses semblables, il allait payer pour ses crimes impunis — pour s’être attaqué aux plus faibles, aux plus démunis. La Mort avait prévu tout dans les moindres détails, sans rien abandonner au hasard. L’épouse s’était absentée avec les enfants. Ils étaient loin de là, bien à l’abri.

Quelque part dans la maison, un bruit se fit entendre — le bruit sourd d’un meuble qu’on heurte, suivi d’un juron. Une porte claqua. Aux aguets, La Mort appuya son front à la porte. Par l’entrebâillement, Elle embrassa d’un coup d’œil la pièce en désordre, le lit défait, le linge sale qui jonchait le parquet.

L’homme entra en titubant dans la chambre et se dirigea vers le lit, manifestement ivre. Le petit réduit obscur s’imprégna immédiatement d’une âcre odeur de tabac et d’alcool — l’alcool consommé ce soir-là entre compagnons de beuverie, parmi les rires, les blasphèmes, les pieds de nez à la justice.

L’ivrogne perdit l’équilibre et vint buter sur la table de chevet. La lampe roula par terre et l’homme s’écroula à plat ventre sur le lit, la tête tournée de côté, pieds et bras ballants.

Les minutes passèrent. La respiration du dormeur se mua en ronflements sonores, quasiment ceux d’un individu en état de coma éthylique, en tout cas de qui ne se réveillerait pas aisément.

Qui se réveillerait trop tard.

Son heure avait sonné.

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Extrait ajouté par percabeth76 2014-05-10T16:48:54+02:00

Connor la prit dans ses bras, tout contre lui.

_ Je sais combien c'est douloureux, ma belle. Je sais.

_ Commet parvenir à dépasser cette épreuve ? demanda-t-elle, une fêlure dans a voix. Comment réussir à... oublier.

_ Tu n'oublieras jamais. Mais un jour, en te réveillant, tu découvriras que tu souffres moins.

Il pris son visage en coupe dans ses mains.

_ Je serai avec toi ce jour-là, et tous les autres aussi.

_ Je t'aime, Connor.

Un sourire éclaira son regard.

_ Je t'aime aussi, Mélanie.

_ Maman !

Mélanie se retourna. Casey se tenait à quelques mètres d'eux, sur le même trottoir. Son père avait une main posée sur son épaule.

_ Casey !

Elle s'agenouilla et lui tendit les bras. Stan le laissa partir et l'enfant s'élança vers elle, le visage radieux.

En moins d'une seconde, il était blotti contre elle, contre son cœur.

_ Tu m'as terriblement manqué, mon trésor, murmura-t-elle en le serrant éperdument dans ses bras.

Il l'étreignit en retour avec une force dont elle ne l'aurait pas cru capable.

Au bout d'un moment, Mélanie relâcha son étreinte sans le quitter et leva les yeux sur son ex-mari. Il lui adressa un petit signe de tête, fit demi-tour et regagna sa voiture.

Elle le regarda s'éloigner puis sourit. Il fallait éviter de penser à Mia, refouler les affres de la trahison, de la désillusion. Elle aurait bien le temps, plus tard, de pleurer une sœur qu'elle avait tendrement chérie. Elle devait surtout s'occuper d'une autre. Ashley, qui souffrait sans doute plus qu'elle encore. La vie, et la plus belle part de la vie, l'amour, reprenait ses droits. Elle entendait s'y consacrer pour l'heure entièrement.

Soulevant son fils dans ses bras, elle se tourna vers Connor.

_ Que diriez-vous de rentrer à la maison, agent Parks?

_ Excellent idée, brigadier May. Elle me plait infiniment.

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