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Extrait ajouté par Laurine-25 2021-02-28T17:27:24+01:00

La paix que l’on croyait gagnée, ou arrachée, entre la France et le GIA est rompue dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. C’est pour cette raison que le capitaine Tedj Benlazar est présent lors de la découverte de la 205 Peugeot piégée devant l’ancien commissariat de Lille, dans la soirée du 28 mars.

La veille, on lui a donné l’ordre de rentrer en France.

Benlazar croyait que sa tactique avait payé : il avait refilé des informations à Réif Arno dont l’article dans Libé avait alerté la direction de la DGSE qui, enfin, avait pris la mesure du danger d’Al-Qaïda, de sa présence en Bosnie et bientôt en Europe occidentale. Depuis le temps qu’il piétinait, que la direction lui répondait : « On va traiter vos informations, ne vous inquiétez pas… » Pour se faire entendre, il fallait en arriver là : trahir le secret-défense

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-06-07T12:58:27+02:00

Aïn M’guel est une petite ville de l’Ahaggar, dans le bled er rili, le pays du vent. Cent trente kilomètres plus au sud, c’est Tamanrasset et le désert, le bled el ateuf. Le pays de la soif, semi-désertique, à la végétation presque inexistante ; une autre Algérie. Alger se trouve à presque 2 000 kilomètres au nord. Le pouvoir est loin. Moussa Ahmed Chaouch a trouvé du travail à la prison. Depuis le début de l’état d’urgence, le camp d’Aïn M’guel ne désemplit pas. On y entasse les islamistes et d’autres opposants politiques. On y interroge aussi, à coups de matraque, à coups de gégène. Souvent on entend hurler les détenus, souvent on emmène les corps la nuit. On raconte que des fosses communes ont été creusées quelque part dans le désert. Personne ne sait trop où. Moussa ne veut pas savoir. Il fait le ménage dans les cellules vides, passe la serpillère sur les flaques de sang ou d’urine lorsque les occupants sont partis. C’est la seule manière de gagner sa vie, ici.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-06-07T12:58:16+02:00

Son père et son oncle sont morts dans l’année qui a suivi.

Moussa avait douze ans, mais il se souvient de leur corps décharné, de leurs gémissements et de leur lente agonie. Ses frères, eux, sont morts du cancer avant leur trentième année. Lui, il a échappé aux radiations. Il ne sait pas pourquoi, mais il a eu cette chance. Dans la région, beaucoup sont morts jeunes et beaucoup de jeunes souffrent de maladies inconnues. L’une de ses filles, Maïssa, la benjamine est atteinte de poliomyélite. Depuis ses quatre ans, elle est clouée sur un fauteuil roulant. Sa femme pleure souvent la nuit. Lui, il ne pleure pas, il demande seulement à Allah d’aider Maïssa.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-06-07T12:58:07+02:00

C’est là-bas, au fond d’un tunnel creusé dans le Tan Afella, que la bombe a explosé.

C’était il y a trente ans, le 1er mai 1962.

Le ciel était gris, la montagne a tremblé comme si le granit s’était changé en gelée.

Cette bombe, on l’a appelée le tir Beryl. Enfin, les Français l’ont appelée comme ça. Les Algériens, eux, n’avaient rien à dire. Sa puissance était quatre fois celle de la bombe que les Américains avaient lâchée sur Hiroshima, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-06-07T12:57:56+02:00

La France est-elle capable de sauver l’Algérie du péril qui la menace ? La France est-elle capable, devant l’horreur à venir, de ne pas considérer l’Algérie uniquement comme une partie de son pré carré africain ? Djaber ne trahit pas pour de l’argent, ni même pour des convictions politiques. Il trahit parce qu’il n’en peut plus de voir son pays aux mains de gens corrompus, ses chefs, de voir ces morts, cette violence. Il en est à espérer que la France, le colonisateur, l’ennemi d’hier qui a tué son père dans les Aurès, sauvera l’Algérie d’elle-même.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-06-07T12:57:44+02:00

Depuis la mosquée Émir-Abdelkader encore en chantier, le muezzin appelle au dhuhr, la prière de midi. Constantine s’apaise sous le soleil, les rues se vident, c’est comme si la ville reprenait son souffle.

Là-bas, le Français est assis à la terrasse du petit café face à l’université Mentouri. Comme d’habitude. Il sirote un lekhchef, comme d’habitude.

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