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Diamant

Quelle lecture étrange que celle-ci. Clairement le style de l'autrice ne plaira pas à tout le monde tellement ça fourmille et c'est dense. Ci le style est au conte, la trame narrative l'est à la mémoire. Un roman sur l'importance de l'Histoire et de la mémoire transgenerationnelle. Bellatine et Isaac possèdent moultes fêlures que cette maison aux pattes de poulets adoucira graduellement. Bijou.

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Or

Une excellente découverte !

Comment ne pas être attiré par ce titre plutôt étrange et cette image de couverture ? Et en lisant la 4ème de couverture, j’ai su que j’allais passer un bon moment.

Un frère et une sœur, Isaac et Bellatine, ne sont pas vus depuis 6 ans. Ils se retrouvent pour un héritage, celui d’une ancêtre ukrainienne décédée 70 ans auparavant. Ils ne s’attendaient pas à ce qui leur a été légué… Une « maison », avec des pattes de poulet. Non seulement elle est capable de déplacer, mais en plus, elle « pense ».

Ils ignorent encore que cette maison intelligente est poursuivie par une entité maléfique, Ombrelongue, qui n’a qu’un désir, la détruire.

L’auteure nous transporte dans un conte pour adultes, bien plus profond que ce qu’il parait être…

Les personnages sont complexes. Isaac, véritable caméléon, capable d’imiter quelqu’un à la perfection (tics, façon de marcher, gestuelle…). Il vit en donnant de petits spectacles de rue et pour arrondir ses fins de mois, n’hésite pas à subtiliser les portefeuilles des spectateurs. Toujours accompagné d’un chat noir, Enjoliveuse, il ne reste jamais bien longtemps au même endroit.

Sa sœur a une vie plus rangée. Elle travaille le bois. Des mains en or capables tout autant de finesse que de force. Mais des mains que Bellatine semble redouter.

Deux personnes qui, chacune à leur manière, fuient.

Et puis il y a cette maison, personnage à part entière, qui prend quelquefois la parole. Elle aussi fuit quelque chose…

Ombrelongue, le méchant de l’histoire. Un mystérieux ennemi. Pourquoi veut-il absolument détruire cette maison ? Quelle histoire se cache derrière cette volonté ?

J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteure. Elle nous emmène dans un récit -conte, avec une plume capable de poésie comme d’acidité et de dureté. Un mélange inhabituel et intéressant, très bien mené, de folklore, de magie, de modernité.

Pourtant ce récit est moins léger que ce qu’on pourrait croire. Il parle d’acceptation de soi, des femmes, de persécution, de fraternité…. Sans jamais le dire ouvertement, mais à travers des métaphores, ou des histoires dans l’histoire. On peut bien sûr prendre l’intrigue au 1er degré, mais ces « thèmes » surgissent à l’esprit. Un aspect auquel je ne m’attendais pas en commençant ce roman.

Je me suis laissée prendre au jeu sans résister. J’avais envie de savoir le pourquoi de cet héritage, ce qui allait en découler pour les personnages. Vous connaissez aussi bien que moi cette curiosité qui vous retient à un livre, qui vous fait tourner une page, puis une autre et encore une autre…

Donc oui, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Atypique pour moi et très prenante. Si vous aimez l’imaginaire, n’hésitez pas !

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Diamant

Comment résister à un roman avec ce titre et cette couverture ?

États-Unis, de nos jours. Bellatine et son frère Isaac reçoivent un étrange héritage : une maison aux pattes de poulet, léguée par une aïeule d’Ukraine.

La maison réagit à son environnement, marche, prend peur et court… De quoi a-t-elle peur ?

Pas loin de là, Ombrelongue, mystérieux personnage venant de Russie, pourchasse la maison que le frère et la sœur ont surnommée Pied-de-Chardon. Pendant son périple, Ombrelongue sympathise avec des inconnus au hasard des rencontres, leur propose de partager un verre du flacon qu’il garde sur lui… alcool qui est un poison. Les malheureux, pendant quelques heures, sont sous l’emprise d’une fumée maléfique et cherchent à éliminer ceux dont ils ont peur ou qu’ils envient. La peur, encore une fois.

L’univers qu’a imaginé l’auteure (qui est aussi une poétesse, et le texte le démontre souvent) est à la fois l’Amérique si familière qu’on connaît, et un monde accueillant le merveilleux. Les maisons peuvent « vivre » pour survivre (après l’ouragan Katrina, celles de La Nouvelle-Orléans ont développé des branchies). Donc Pied-de-Chardon ne détonne pas dans ce paysage.

Revenons à Bellatine et Isaac. Héritiers d’une famille de marionnettistes, ils se sont tous deux éloignés de leurs parents. Isaac est un homme pas fiable, roublard, enjôleur, et qui arrive à imiter à la perfection ceux qu’il rencontre, à devenir eux. Il en profite pour dérober leur portefeuille, avant de partir à nouveau sur les routes. Bellatine, elle, est la jeune sœur plus posée et plus stable. Elle a un don avec ses mains. Devenue menuisière, elle aime créer avec ces mains-là. Mais son don vient de plus loin, et provoque l’Embrasement… Elle peut animer des objets. Bella rejette son pouvoir, qu’elle vit comme une malédiction, et le lecteur comprendra rapidement pourquoi.

Et maintenant, d’où vient la maison Pied-de-Chardon, mi-maison mi-animal, si sensible ? Pendant quelques courts chapitres parsemés dans le roman, la maison s’adresse aux lecteurs. Elle nous raconte son histoire, choisit les versions qui lui plaisent, et nous parle de sa première propriétaire, l’ancêtre de Bellatine et Isaac : Baba Yaga et ses deux filles. Nous voilà projetés dans les contes slaves, avec la sorcière Baba Yaga et sa maison aux pattes de poulet. Une des idées de génie de l’auteure est d’avoir fait de Baba Yaga une femme vivant en Ukraine dans une communauté juive entourée de goys, après la Première Guerre mondiale. La vie y est encore paysanne, les contes sont la réalité pour la maison qui nous relate ses souvenirs, et peu à peu on comprend que la tragédie de l’histoire va frapper ce shtetl (village juif).

Bellatine — très attachée à la maison — et Isaac vont vivre une course poursuite à travers les États-Unis, dans une ambiance mi-féérique mi-polar, fuyant Ombrelongue, ce démon du passé. Un autre point fort est les personnages : j’ai beaucoup aimé Isaac, qui pourtant n’a que des défauts ; Bellatine est son miroir ; Ombrelongue est un bon modèle de monstre terrifiant ; et Winnie (que je vous laisse découvrir) est l’équivalent du robot s’éveillant à la conscience et à l’humanité. Sans oublier la maison, bien sûr. Quelques autres thèmes typiques de l’imaginaire sont habillement repris, comme l’importance des noms dont il faut se souvenir, ou les héritages de pouvoirs qu’on accepte ou qu’on rejette.

La tension monte crescendo, et il y aurait beaucoup à dire sur la suite du roman, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Sachez seulement que j’ai plongé dans l’histoire, et j’ai été parfois très touchée.

Ce livre qui possède une puissance inattendue, puisant dans le folklore traditionnel pour les renouveler. L’auteure n’a pas oublié que les contes servent aussi, et surtout, à transmettre une morale.

Plus que le devoir de mémoire, c’est ici à un besoin de mémoire que nous sommes invités, mais une mémoire à dépasser pour trouver sa voie. Une histoire poétique, où le merveilleux s’oppose au tragique, et où le passé dont on hérite donne les clefs pour affronter le présent.

Un excellent roman pour ce début d’année : original, poétique, puissant, marquant.

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Or

AVANT TOUTE CHOSE : L'OEUF OU LA POULE ?

Bonjour petits fromages de mon cœur, j'espère que ça gaze pour vous en cette fin de week-end. Au menu de ce soir, La Maison aux pattes de poulet de GennaRose Nethercott. Ce livre m'a été envoyé en SP par les éditions Albin Michel Imaginaire que je remercie de tout cœur.

La première chose qui m'a attirée dans ce livre, c'est son titre et sa couverture ! Ensuite, le résumé m'a mis l'eau à la bouche (une sorte de réécriture du mythe de Baba Yaga ? J'achète !).

L'autrice a une très jolie plume, qui peut d'ailleurs être parfois très dense et complexe. C'est une poétesse et ça se ressent. Le style d'écriture sert magnifiquement le récit, qui est empli de mystère et de nostalgie.

Ici, dans l'histoire, c'est vraiment l'humain (et ses émotions) qui est central. J'ai été émue presqu'aux larmes (mais je suis une femme forte, wesh), j'ai ri, je me suis sentie nostalgique, j'ai été curieuse et j'ai eu peur. Ce récit, bien qu'appartenant au genre fantastique, m'a poussée hors de ma zone de confort (l'aventure et les batailles, tmtc) et ça m'a fait le plus grand bien. Franchement, je ne pensais pas me sentir autant impliquée et bouleversée par une histoire.

Enfin, j'aimerais souligner que la narration et le rythme sont aussi parfaitement maitrisés dans ce roman. Des quelques narrateurs du récit, on sait que certains ne sont pas fiables, qu'ils mentent peut-être aux lecteurs, alors on est jamais sûr de rien. De plus, on fait des allers-retours entre présent et passé. Tout ça mis ensemble fait que, en suivant le fil de l'histoire, les éléments se recoupent peu à peu, les secrets sont dévoilés mais, jusqu'à la fin, l'autrice nous fait douter et maintient le suspense.

En bref, un roman magnifiquement bien écrit qui m'a tenue en haleine autant qu'il m'a émue.

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Diamant

J’ai été captivée par ce premier roman de GennaRose Nethercott ! Doté d’une grande maîtrise, son style poétique demeure suffisamment concis pour revêtir une forme fluide, mais riche d’évocation et de profondeur. Cette réécriture de conte fascinante mélange bien des éléments magiques : don/malédiction, héritage transgénérationnel, maison intelligente, fantômes, héritage, transformation ; le tout sans édulcorer la cruauté des hommes, pour nourrir la mémoire, ne pas oublier les horreurs du passé. L’autrice allie ce mélange à la modernité et l’inclusivité, de quoi combler toutes mes attentes.

Vous l’aurez compris, je ne peux que vous le recommander !

Mon article complet : http://maude-elyther.over-blog.com/2024/01/gennarose-nethercott-la-maison-aux-pattes-de-poulet-editions-albin-michel-imaginaire-31-janvier-2024.html

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Argent

Malgré son titre un brin étrange, La Maison aux pattes de poulet fut pour moi une belle réussite. J'ai d'abord été happée par le style particulier de GennaRose Nethercott qui retranscrit avec brio ce mélange improbable de glauque et de merveilleux. Résultat : une ambiance un peu creepy qui colle à la perfection aux contes de fée pour adultes. Et qui dit conte de fée dit messages forts !

En effet, l'auteure insiste sur la nécessité de se souvenir pour ne pas répéter les erreurs du passé. Ses héros font d'ailleurs les frais de leur héritage familial dont ils ignorent la véritable signification et j'ai adoré les suivre dans leurs découvertes, leurs déconvenues et leurs combats, tant ils sont bien développés.

Seul petit bémol : ce creux dans l'histoire, au milieu du roman, qui disparaît heureusement très vite !

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Découvrez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com.

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Pas apprécié

Vous ne lirez pas pire en cette année 2024.

Je ne pensais pas qu’il était possible de convaincre qui que ce soit de faire un don de 24,90€ aux éditions Albin Michel afin d’obtenir en retour une expérience aussi horrible que la lecture de ce roman.

Dès les premières pages, le lecteur ne peut qu’être interpellé par le style atypique de l’auteure qui n’hésite pas à casser tous les codes, mêmes les plus étranges. GennaRose possède une plume reconnaissable entre toutes et propose une écriture que nul n’a jamais rencontré depuis l’apparition de l’écriture. Malheureusement, cette singularité se distingue négativement à mes yeux.

Les remerciements, placés en fin de roman, permettent de mieux comprendre le style de l’auteure. Effectivement, GennaRose semble avoir été fortement aidée et conseillée par une trentaine de personnes. Une aime, un lecteur de la première heure, le père, la mère, l’éditeur, l’assistant de l’éditeur, le chat de la voisine… Les remerciements s’enchaînent où l’on comprend qu’il s’agit d’un texte écrit en fonction des uns et des uns sans que ne parvienne à ressortir un style propre à l’auteure elle-même.

En parlant des remerciements, pas un mot à propos des lecteurs qui viennent de souffrir pendant plus de 600 pages, un peu comme si la joie d’avoir été publié par un éditeur est nettement plus importante que celle d’être lue.

Ce roman met en lumière tout ce qu’un lecteur déteste le plus. Un nombre de pages impressionnant pour un taux d’inutilité proche de 100%. En effet, la quasi totalité du roman est constitué de détails ne veillant qu’à retarder à tout prix la confrontation finale entre nos deux jeunes héros et le terrifiant Ombrelongue. Finalement, lors de dénouement, on prend pleinement conscience que cette histoire n’avait pas le moindre intérêt (même si les lecteurs les plus observateurs l’auront compris après quelques chapitres). On ne peut que se dire : tout ça pour ça ?

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Bronze

Faut-il se précipiter vers le dernier phénomène d'édition de l'imaginaire?

Eh bien non mais ça reste un récit sympathique, original et divertissant.

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