Commentaire de Hanayu

Très franchement...je trouve le résumé mal tourné. D'un côté il raconte des bêtises (aucune "prédiction" maudite et le poète n'a pas de nom) d'un autre il spoile allègrement le roman...sans la beauté d'écriture de la narratrice.

Je me suis d'ailleurs fait la réflexion que l'auteure n'avait pas pu écrire la 4ème de couverture...et que la personne l'ayant fait n'avait pas retenu sa lecture (si lecture à été faite..).

Passons !!

La plume est ronde à souhait et réussit à nous rendre certains teasers insupportable (le destinataire des lettres par exemple). Les personnages sont riches en couleurs, qui vont s'assombrir au fil des années.

Si Malédiction il y a j'y vois plus celles des gènes de la famille. Bien que le poète possède un charisme fou...il reste à mes yeux un super Casanova sans pouvoir mystique.

Des scènes d'une violence rare ont lieu dans ce court récit qui se dévore. Beaucoup de sang et de larmes autour d'un homme attentif par autocentrisme.

Les femmes gravitent autour et lui seront attachées quel que soit leur âge. Il est officiellement le catalyseur déclencheur de leur folie (mais je trouve qu'il sert de prétexte...parfois l'on a pas conscience de ses failles avant de craquer).

Il y a un côté burlesque et une part d'invraisemblance qui rend étrangement le tout...crédible. Oo

Et ce d'entrée par la voix de Mulatona/Primitive qui nous racontera tout de façon crue, lucide et réaliste...consciente qu'à son tour elle bascule irrémédiablement. Car les flash-backs suivent en alternance la chronologie de l'arrivée du poète à sa fin, et de l'autre celle de la conteuse.

La dernière page est aussi acide qu'un citron. La morsure de la Goyave ne vous laissera pas indifférents.